D'ici au botté inaugural de la saison 2018 de la NFL, le RDS.ca vous propose un survol de chacune des huit divisions du circuit Goodell. Aujourd'hui, un aperçu de la division Ouest de la NFC.

Rams de Los Angeles

Fiche en 2017 : 11 victoires et 5 défaites (1er rang de la division)

Ajouts notables : Brandin Cooks (receveur), Ndamukong Suh (plaqueur défensif), Marcus Peters (demi de coin), Aqib Talib (demi de coin), Sam Shields (demi de coin), Ramik Wilson (secondeur), Joe Noteboom (ligne offensive), Brian Allen (centre), John Franklin-Meyers (ailier défensif)

Départs notables : Tavon Austin (receveur), Sammy Watkins (receveur), Alec Ogletree (secondeur), Robert Quinn (ailier défensif), Kayvon Webster (demi de coin), Trumaine Johnson (demi de coin)

Une des plus grandes beautés de la NFL est l’habilité d’une équipe à passer de la risée à l’élite. Les Rams étaient pratiquement impossibles à arrêter offensivement l’an dernier. L’entraîneur-chef Sean McVay s’est rapidement fait un nom à travers le circuit Goodell. Malheureusement pour les Rams, leur belle saison s’est terminée aux mains des Falcons dès le premier tour éliminatoire.

Jared GoffJared Goff a retiré l’étiquette d’échec que plusieurs lui avaient injustement attribuée après seulement sept matchs à sa première saison. Todd Gurley a retrouvé la forme de sa saison recrue. Les receveurs Sammy Watkins, Cooper Kupp et Robert Woods se sont très bien divisé le travail l’an dernier. À la saison morte, Watkins a été remplacé par un joueur encore plus explosif en Brandin Cooks et le reste de l’attaque est demeurée intacte. En principe, l’unité offensive devrait aisément se classer parmi les cinq meilleures.

La défense des Rams était ce qu’on peut qualifier de moyenne l’an dernier et c’est ce qui leur aura éventuellement coûté la saison. Dès que l’unité offensive éprouvait le moindre problème, la défense n’a pas répondu. Jamais dans la saison Los Angeles n’a gagné en marquant moins de 26 points. Le directeur général Les Snead a clairement compris où étaient les lacunes de son équipe. Les Rams ont acquis le terrifiant plaqueur défensif Ndamukong Suh, en plus des demis de coin étoile Aqib Talib et Marcus Peters. Ajoutez ces noms à celui du joueur défensif par excellence, l’ailier défensif Aaron Donald, et vous avez là un joli cocktail qui devient soudainement très agréable.

Les Rams formaient déjà une puissance simplement grâce à leur attaque et les mouvements de personnel appliqués cet été ont amené cette équipe à un autre niveau. Il est très réaliste de penser au Super Bowl dans leur cas avec l’expérience acquise par les jeunes joueurs l’an dernier et grâce au simple talent débordant dans chacune des unités.

Élément d'intrigue pour la saison 2018 : Les Rams ont sans doute l’effectif le plus complet de la NFL, si bien que Sean McVay devra trouver moyen de garder tout le monde heureux. Cooks avait quitté La Nouvelle-Orléans puisqu’il ne touchait pas assez au ballon. Avec toutes les armes offensives des Rams, pas certain que Cooks soit la cible prioritaire. En défense, Suh, Talib et Peters sont trois têtes fortes, si le temps de jeu vient à manquer dans un seul des trois cas, il faudra s’attendre à de la bisbille. Si l’entente du vestiaire demeure positive, cette équipe a tout pour remporter les grands honneurs.

Prédiction du RDS.ca : 13 victoires et 3 défaites (1er rang de la division)

Seahawks de Seattle

Fiche en 2017 : 9 victoires et 7 défaites (2e rang de la division)

Ajouts notables : Brandon Marshall (receveur), Barkevious Mingo (secondeur), Ed Dickson (ailier rapproché), Jaron Brown (receveur), Dontae Johnson (demi de coin), D.J. Fluker (ligne offensive), Sebastian Janikowski (botteur de précision), Rashaad Penny (demi offensif), Rasheem Green (ailier défensif), Shaquem Griffin (secondeur extérieur)

Départs notables : Richard Sherman (demi de coin), Michael Bennett (ailier défensif), Sheldon Richard (plaqueur défensif), Cliff Avril (ailier défensif), Jeremy Lane (demi de coin), DeShawn Shead (demi de coin), Luke Willson (ailier rapproché), Jimmy Graham (ailier rapproché), Paul Richard (receveur), Kam Chancellor (maraudeur / blessure)

Il n’y a pas d’équipe qui a perdu autant de plumes durant la saison morte que les Seahawks. Kam Chancellor ne jouera pas en 2018. Earl Thomas refuse de se rapporter à l’équipe. Richard Sherman est parti... chez un rival de division! La « Legion of Boom » n’existe plus. Déjà l’an dernier, les Seahawks ont eu besoin de plusieurs petits miracles de Russell Wilson pour terminer avec une fiche au-delà de ,500. Il serait surprenant de ne pas voir Seattle régresser cette saison avec toutes les pertes que l’équipe a subies.

Russell WilsonLa ligne à l’attaque est encore horrible et Wilson devra courir pour sa vie s’il veut disputer une saison sans blessure. Doug Baldwin a éprouvé des problèmes de chevilles au camp d’entraînement. Rashaad Penny (27e choix) s’est fracturé un doigt et est passé sous le bistouri, ce qui remet en cause sa présence dès la première semaine. Il n’y a pas si longtemps cette époque où Marshawn Lynch et Russell Wilson terrorisaient les défenses adverses pendant que l’autre unité offensive se creusait la tête à trouver un moyen d’avancer le ballon. Pour aider Wilson... Jimmy Graham, le joueur le plus visé dans toute la NFL dans la zone payante? Eh bien il est parti du côté des Packers.

La troupe de Pete Carroll a même laissé filer Sheldon Richardson, un compétent plaqueur défensif. Le volubile Michael Bennett est allé rejoindre les champions du Super Bowl et Cliff Avril a également pris sa retraite en raison de blessures. Si on cherche de l’excitation dans la défense des Seahawks, il faudra se tourner vers l’inspirante histoire de Shaquem Griffin, ce secondeur de l’Université Central Florida qui est parvenu à atteindre la NFL malgré un handicap qui a mené à l’amputation de sa main gauche. Son frère jumeau Shaquill évoluait déjà pour l’équipe, lui qui est demi défensif. Profitez-en aussi pour regarder le secondeur Bobby Wagner, vous verrez en lui les derniers vestiges d’une défense qui a été l’une des meilleures de sa génération.

Le respect qu’on voue à Russell Wilson évite aux Seahawks d’être complètement écartés du portrait éliminatoire. Malgré tout ce qu’il doit représenter pour cette équipe, Wilson a connu une saison exceptionnelle l’an dernier et s’il devait répéter de tels exploits en plus d’amener les siens en éliminatoires, le titre de joueur le plus utile pourrait prendre tout son sens entre ses mains.

Élément d'intrigue pour la saison 2018 : L’ère de domination des Seahawks est bel et bien révolue. Russell Wilson et Bobby Wagner sont les derniers vestiges d’une époque de domination. Pete Carroll jouera-t-il son emploi malgré lui si Seattle ne parvient à rivaliser cette saison? Les épaules de Wilson devront être très larges pour traîner cette équipe à lui seul.

Prédiction du RDS.ca : 6 victoires et 10 défaites (4e rang de la division)

Cardinals de l'Arizona

Fiche en 2017 : 8 victoires et 8 défaites (3e rang de la division)

Ajouts notables : Steve Wilks (entraîneur-chef), Sam Bradford (quart-arrière), Mike Glennon (quart-arrière), Derrick Coleman (centre-arrière), Justin Pugh (ligne offensive), Andre Smith (ligne offensive), Josh Rosen (quart-arrière), Christian Kirk (receveur), Mason Cole (centre), Tre Boston (demi défensif)

Départs notables : Carson Palmer (quart-arrière), Drew Stanton (quart-arrière), Blaine Gabbert (quart-arrière), Matt Barkley (quart-arrière), Adrian Peterson (demi offensif), John Brown (receveur), Jaron Brown (receveur), Jared Veldheer (ligne offensive), Tyrann Mathieu (maraudeur), Justin Bethel (demi de coin), Tramon Williams (demi de coin)

Dans la catégorie des clubs pour qui la saison s’est terminée dès la première semaine, les Cardinals de l’Arizona. Ces derniers sont parvenus à obtenir une « impressionnante » fiche de 8-8 malgré la perte de David Johnson dès le troisième quart du premier match de la saison. La seule pièce offensive fiable qui a évité la liste des blessés l’an dernier est le légendaire Larry Fitzgerald.

David JohnsonCarson Palmer s’est blessé à un bras durant la rencontre face aux Rams à la semaine numéro 7 puis Drew Stanton et Blaine Gabbert se sont partagé le boulot jusqu’à la fin de la campagne. Dans le champ arrière, devant les insuccès de... tout le monde sauf DJ en fait, les Cards se sont tournés vers le bon vieux Adrian Peterson... qui s’est blessé! Quand tout va mal. Larry Fitz a été aussi régulier qu’une montre suisse et il a permis à l’Arizona d’atteindre un seuil de respectabilité surprenant de 8-8.

Les Cardinals ont lancé 20 millions de dollars à Sam Bradford durant la saison morte. Bradford est un bon quart-arrière, mais il est incapable de demeurer sur le terrain. Il n’a jamais disputé une saison complète depuis 2012 et il serait très surprenant que sa séquence prenne fin cette saison. Heureusement, les Cards ont sélectionné Josh Rosen au 10e rang. L’ancien quart de UCLA était considéré comme celui étant le plus prêt à s’adapter à la NFL. Rosen est un quart extrêmement talentueux, mais dont l’attitude a froissé quelques observateurs. Avec la réputation de porcelaine de Bradford, il faut s’attendre à voir le jeune Rosen être lancé dans la mêlée cette saison.

Tyrann Mathieu a refusé de renégocier son contrat à l’entre-saison et le vétéran maraudeur a finalement abouti du côté de Houston. C’est une perte énorme pour les Cards qui avaient déjà perdu les services de Calais Campbell la saison précédente. L’unité défensive demeure solide avec une tertiaire regroupant Patrick Peterson, Budda Baker et Antoine Bethea. Du côté des chasseurs de quarts, Chandler Jones est encore celui qui devrait faire le plus peur aux attaques adverses.

Les Cardinals ont vu leur très respecté entraîneur-chef Bruce Arians prendre sa retraite à l’issue de la dernière campagne. C’est probablement le mouvement de personnel le plus important. Avec le parcours qu’a connu Arians, Steve Wilks aura de grands souliers à chausser dans son tout premier rôle d’entraîneur-chef.

Élément d'intrigue pour la saison 2018 : Josh Rosen sera-t-il quart partant à la fin de la saison? Ce n’est rien contre Sam Bradford qui est un quart très talentueux, mais tellement fragile. L’ancien premier choix au total ne risque pas de conclure la saison en tant que partant par sa simple fragilité. Rosen pourra-t-il s’établir dans la NFL dès sa saison recrue?

Prédiction du RDS.ca :  6 victoires et 10 défaites (3e rang de la division)

49ers de San Francisco

Fiche en 2017 : 6 victoires et 10 défaites (4e rang de la division)

Ajouts notables : Richard Sherman (demi de coin), Weston Richburg (centre), Jerick McKinnon (demi offensif / blessure), Mike McGlinchey (plaqueur), Dante Pettis (receveur éloigné), Fred Warner (secondeur), Tarvarius Moore (maraudeur)

Départs notables : Daniel Kilgore (centre), Elvis Dumervil (ailier défensif)

« In Jimmy G we trust. » Le début de carrière de Jimmy Garoppolo est pour le moins spectaculaire. Jimmy G est parfait après sept départs et il a surpris tout le monde en permettant aux 49ers de remporter leurs cinq derniers matchs. Mais sept rencontres, ça demeure un petit échantillon. Après sept parties, on disait que Jared Goff était un échec total. Après sept départs, Brett Favre avait un dossier de 3-4 et il avait lancé huit passes de touché contre sept interceptions. Peyton Manning? Une victoire et six défaites avec un ratio de 9 passes de touché contre 14 interceptions! La seule chose qu’il faut comprendre, c’est que oui Jimmy G a été fabuleux à ses débuts en Californie, mais il faudra tout de même qu’il répète ses exploits sur une plus grande période de temps.

Jimmy GaroppoloLes Niners ont offert un contrat mirobolant à Garoppolo et ils ont pris les moyens pour obtenir le plus de retour sur leur investissement. L’équipe a ajouté le centre Weston Richburg, le garde Jonathan Cooper et le plaqueur Mike McGlinchey (10e au total du dernier repêchage). L’an dernier, les quarts des Niners ont été victimes de 43 sacs (4e plus haut total dans la NFC), et avec autant d’espoir fondé en lui, leur sauveur doit à tout prix éviter la liste des blessés. Pierre Garçon et Marquise Goodwin forment un bon duo de receveurs fiables et leur impact offensif devrait progresser avec un meilleur quart que Brian Hoyer pour leur lancer le ballon. George Kittle en est un autre qui devrait profiter de la présence de Jimmy G, l’athlétique ailier rapproché a d’ailleurs connu ses meilleurs moments en fin de saison. Fraîchement arrivé du Minnesota, Jerick McKinnon devait se charger du boulot dans le champ arrière alors que Kyle Shanahan comptait l'utiliser comme il utilisait Devonta Freeman à Atlanta, mais un déchirure ligamentaire à un genou a mis fin à sa saison à quelques jours du coup d'envoi de la campagne.

Une des nouvelles les plus surprenantes à la fin de la précédente saison a été la rupture entre Richard Sherman et les Seahawks. Le controversé demi de coin en a profité pour se joindre à des rivaux directs et les 49ers espèrent qu’il remplisse un rôle important dans la tertiaire. Sherman se voudra également une présence d’expérience importante dans la jeune brigade composée entre autres de DeForest Buckner (7e choix en 2016), Solomon Thomas (3e choix en 2017) et Reuben Foster (31e choix en 2017). Avec sa seule présence et la progression des jeunes joueurs, la défense des Niners vient de faire tout un pas en avant.

Si Jimmy G parvient à démontrer que son impressionnant début de carrière n’est pas une illusion, les 49ers pourraient rapidement atteindre à nouveau un seuil de respectabilité et quitter le fond de la division Ouest de la NFC. John Lynch a fait un boulot colossal depuis son entrée en poste et s’il parvient à ajouter les quelques éléments manquants, l’avenir des Niners pourrait bien être très rose.

Élément d'intrigue pour la saison 2018 : Y a-t-il une histoire qui est plus à surveiller à San Francisco que celle de Jimmy G? Les espoirs fondés en lui valent à eux seuls la peine de suivre cette équipe cette saison. Son début de carrière a été magistral et il sera très intéressant de voir comment il réagira si le succès ne vient pas immédiatement.

Prédiction du RDS.ca : 7 victoires et 9 défaites (2e rang de la division)

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