2012 : le CIO publie son évaluation
Jeux olympiques dimanche, 5 juin 2005. 11:25 mercredi, 11 déc. 2024. 15:39
PARIS (AFP) - Paris, Madrid, Londres, New York et Moscou devraient en savoir un peu plus lundi sur l'opinion du Comité international olympique (CIO) qui publie le rapport de son Comité d'évaluation sur les villes candidates à l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2012.
A un mois du vote en Congrès du CIO qui élira à Singapour la ville hôte des Jeux d'été 2012, le 6 juillet prochain, ce rapport doit permettre aux quelque 120 membres de l'organisation d'étayer leur vote.
Les candidats savent d'expérience qu'un bon rapport de la commission de 13 membres présidée par la Marocaine Nawal El Moutawakel ne leur ouvre pas le vote du CIO, mais aussi qu'une mauvaise note les condamne à coup sûr.
Comme le souligne le double champion olympique Sebastian Coe, patron de la candidature de Londres: "Un bon rapport ne suffit pas, mais un mauvais représente un vrai problème à ce point de la compétition".
Rien n'a filtré et même les membres de la commission n'ont pas vu la version finale du rapport. La commission ne donne pas de note, mais une utilisation très codée des adjectifs apporte des indications sur ce qu'elle pense.
Pas droit à la faute
En attendant, chaque ville place ses atouts. Paris, qui affirme avoir le soutien de plus de 80 % des Français, a organisé une grande fête dimanche sur les Champs Elysées, Londres a annoncé la présence du premier ministre Tony Blair à Singapour, et Madrid tient un allié de choix en la personne du toujours très influent ancien président du CIO Juan Antonio Samaranch.
New York, qui n'a pas encore pris de décision sur la construction de son grand stade et ne doit le faire lundi qu'après publication du rapport, est dans une position plus inconfortable. "Pas de stade, pas de Jeux", a averti le président de New York 2012, Jay Kriegel.
Quant aux Moscovites, qui semblent un peu en retrait, ils espèrent toujours que le coût de leur projet (2 milliards de dollars) est leur carte principale.
"Maintenant, le seul problème des villes candidates et de ne commettre aucune erreur d'ici au 6 juillet", avouait dimanche un membre du CIO.
"Cela va être une course très serrée", a déclaré récemment Jacques Rogge, le président du CIO, à Londres. "Pour le CIO, c'est une situation très confortable parce que quel que soit le gagnant, nous sommes certains que les JO-2012 seront de grands Jeux".
"Je ne pense pas qu'il y aura beaucoup de différences dans les votes entre la ville N.1 et la N.2", a-t-il ajouté, avant de conclure: "Tout peut faire la différence".
Paris favori devant Londres
Paris est la favorite des internautes, devant Madrid et Londres, selon une étude mondiale du cabinet AC Nielsen réalisée sur internet auprès de 21 261 internautes de 38 pays et rendue publique le 1er juin.
"Dans leur grande majorité, les sondés de 27 des 38 marchés (pays, ndlr) concernés par l'étude déclarent vouloir Paris pour les Olympiques 2012", a indiqué Laurent Zeller, Président directeur général de AC Nielsen France.
Autre enseignement de cette étude, 81% des Français soutiennent la candidature de Paris, contre seulement 68% des Britanniques celle de Londres, 57% des Espagnols celle de Madrid et 44% des Américains celle de New York. Seul Moscou fait mieux avec un soutien populaire à 87%.
Même tendance chez les bookmakers britanniques. Selon la maison de paris britannique Ladbrokes, Paris et Londres se détachent nettement devant les autres villes candidates. Paris reste le favori avec une cote de 1 contre 2, devant un Londres toujours le rival le plus sérieux à 4 contre 5.
Madrid (13/1) était un outsider mieux considéré que New York (21/1), alors que les "bookies" délaissaient complètement Moscou (67/1).
L'annonce de la ville retenue sera faite par le président du CIO Jacques Rogge le 6 juillet à 19h30 locales (13h30 heure de Paris).
A un mois du vote en Congrès du CIO qui élira à Singapour la ville hôte des Jeux d'été 2012, le 6 juillet prochain, ce rapport doit permettre aux quelque 120 membres de l'organisation d'étayer leur vote.
Les candidats savent d'expérience qu'un bon rapport de la commission de 13 membres présidée par la Marocaine Nawal El Moutawakel ne leur ouvre pas le vote du CIO, mais aussi qu'une mauvaise note les condamne à coup sûr.
Comme le souligne le double champion olympique Sebastian Coe, patron de la candidature de Londres: "Un bon rapport ne suffit pas, mais un mauvais représente un vrai problème à ce point de la compétition".
Rien n'a filtré et même les membres de la commission n'ont pas vu la version finale du rapport. La commission ne donne pas de note, mais une utilisation très codée des adjectifs apporte des indications sur ce qu'elle pense.
Pas droit à la faute
En attendant, chaque ville place ses atouts. Paris, qui affirme avoir le soutien de plus de 80 % des Français, a organisé une grande fête dimanche sur les Champs Elysées, Londres a annoncé la présence du premier ministre Tony Blair à Singapour, et Madrid tient un allié de choix en la personne du toujours très influent ancien président du CIO Juan Antonio Samaranch.
New York, qui n'a pas encore pris de décision sur la construction de son grand stade et ne doit le faire lundi qu'après publication du rapport, est dans une position plus inconfortable. "Pas de stade, pas de Jeux", a averti le président de New York 2012, Jay Kriegel.
Quant aux Moscovites, qui semblent un peu en retrait, ils espèrent toujours que le coût de leur projet (2 milliards de dollars) est leur carte principale.
"Maintenant, le seul problème des villes candidates et de ne commettre aucune erreur d'ici au 6 juillet", avouait dimanche un membre du CIO.
"Cela va être une course très serrée", a déclaré récemment Jacques Rogge, le président du CIO, à Londres. "Pour le CIO, c'est une situation très confortable parce que quel que soit le gagnant, nous sommes certains que les JO-2012 seront de grands Jeux".
"Je ne pense pas qu'il y aura beaucoup de différences dans les votes entre la ville N.1 et la N.2", a-t-il ajouté, avant de conclure: "Tout peut faire la différence".
Paris favori devant Londres
Paris est la favorite des internautes, devant Madrid et Londres, selon une étude mondiale du cabinet AC Nielsen réalisée sur internet auprès de 21 261 internautes de 38 pays et rendue publique le 1er juin.
"Dans leur grande majorité, les sondés de 27 des 38 marchés (pays, ndlr) concernés par l'étude déclarent vouloir Paris pour les Olympiques 2012", a indiqué Laurent Zeller, Président directeur général de AC Nielsen France.
Autre enseignement de cette étude, 81% des Français soutiennent la candidature de Paris, contre seulement 68% des Britanniques celle de Londres, 57% des Espagnols celle de Madrid et 44% des Américains celle de New York. Seul Moscou fait mieux avec un soutien populaire à 87%.
Même tendance chez les bookmakers britanniques. Selon la maison de paris britannique Ladbrokes, Paris et Londres se détachent nettement devant les autres villes candidates. Paris reste le favori avec une cote de 1 contre 2, devant un Londres toujours le rival le plus sérieux à 4 contre 5.
Madrid (13/1) était un outsider mieux considéré que New York (21/1), alors que les "bookies" délaissaient complètement Moscou (67/1).
L'annonce de la ville retenue sera faite par le président du CIO Jacques Rogge le 6 juillet à 19h30 locales (13h30 heure de Paris).