2016 : quatre villes finalistes
Jeux olympiques mercredi, 4 juin 2008. 12:38 mercredi, 11 déc. 2024. 14:35
ATHENES - Le Comité international olympique (CIO) a désigné mercredi à Athènes les villes de Chicago, Madrid, Rio de Janeiro et Tokyo comme finalistes dans la course à l'organisation des Jeux d'été en 2016 et rejeté les candidatures de Bakou, Doha et Prague.
Le sort réservé à la candidature de la très riche capitale du Qatar était la principale inconnue, personne parmi les observateurs n'ayant parié sur celles de Bakou et de Prague. Aucune ville du Moyen-Orient n'a jamais accueilli les Jeux et Doha croyait très fort en ses chances.
La décision finale sera prise le 2 octobre 2009 à Copenhague.
"Nous sommes vraiment surpris de la décision du CIO, nous pensions avoir tous les atouts. Mais cela ne va pas nous empêcher de nous préparer pour de nouveaux Jeux à l'avenir", a déclaré à l'AFP le responsable de la candidature qatarie, Hassan Ali Bin Ali.
Dans un texte écrit, la porte-parole du CIO Giselle Davies a expliqué que le principal obstacle à la candidature qatarie était les dates auxquelles elle proposait d'organiser les Jeux, du 15 au 30 octobre, qui entraient "en conflit avec le calendrier sportif international".
Au terme de son évaluation technique, le CIO a classé les candidatures dans l'ordre suivant: Tokyo, Madrid, Chicago et Rio.
Jusqu'à présent Chicago figurait comme la grande favorite, en raison notamment d'une règle tacite d'alternance entre les continents, après l'attribution des éditions 2004 et 2012 à l'Europe (Athènes et Londres), 2008 à l'Asie (Pékin) et 2000 à l'Océanie (Sydney).
"Ceux qui disent que l'on est en tête cherchent à nous donner le baiser de la mort", avait prévenu le responsable de la candidature américaine, Patrick Ryan, estimant qu'il n'y avait "pas de favori à ce stade".
Le principal obstacle à la candidature américaine est le fait que les États-Unis n'ont pas ratifié la convention de l'Unesco intégrant le nouveau Code mondial antidopage révisé, qui entrera en vigueur en janvier 2009.
Si le pays ne signe pas ce texte, il ne peut prétendre accueillir les Jeux. Mais le dispositif législatif a été lancé et "une solution sera trouvée de manière imminente" à Washington, a prédit Patrick Ryan.
En tête dans la course, Tokyo, qui a déjà accueilli les Jeux en 1964, espère maintenant l'emporter.
"L'Europe a eu les Jeux en 2004 et elle les aura de nouveau en 2012, soit huit ans après. Donc il n'est pas absurde que l'Asie les ait aussi deux fois à huit ans d'intervalle, en 2008 à Pékin et 2016 chez nous", a déclaré à l'AFP Ichiro Kono, chef de la candidature japonaise.
Les représentants de Madrid ne cachaient pas de leur côté qu'ils s'attendaient à être en finale. "Nous étions confiants. Pour les Jeux de 2012 on nous avait dit que nous remplissions toutes les conditions, et depuis nous avons encore amélioré notre dossier", a déclaré à l'AFP Mercedes Coghen, qui dirige la candidature madrilène.
Moins certains de l'issue de ce premier tour, alors que l'Amérique du sud n'a jamais accueilli les JO, les candidats brésiliens n'ont pas caché leur joie à l'issue de la décision.
"Nous allons offrir toutes les garanties pour offrir les meilleurs lieux d'accueils, les meilleurs services de transports et un haut niveau de sécurité pour les athlètes et le public", a promis Orlando Silva, ministre des Sports du Brésil.
La commission exécutive du CIO est réunie jusqu'à vendredi à Athènes.
Après avoir rendu public le choix des villes pour 2016, elle a aussi annoncé avoir suspendu provisoirement le Comité olympique irakien, en raison de l'"interférence" du gouvernement irakien dans les mouvements sportifs du pays.
Le CIO a pris cette décision en réponse à un décret de Bagdad du 21 mai révoquant le Comité national olympique et le remplaçant par un nouvel organisme dirigé par le ministre irakien de la Jeunesse et des sports.
Le sort réservé à la candidature de la très riche capitale du Qatar était la principale inconnue, personne parmi les observateurs n'ayant parié sur celles de Bakou et de Prague. Aucune ville du Moyen-Orient n'a jamais accueilli les Jeux et Doha croyait très fort en ses chances.
La décision finale sera prise le 2 octobre 2009 à Copenhague.
"Nous sommes vraiment surpris de la décision du CIO, nous pensions avoir tous les atouts. Mais cela ne va pas nous empêcher de nous préparer pour de nouveaux Jeux à l'avenir", a déclaré à l'AFP le responsable de la candidature qatarie, Hassan Ali Bin Ali.
Dans un texte écrit, la porte-parole du CIO Giselle Davies a expliqué que le principal obstacle à la candidature qatarie était les dates auxquelles elle proposait d'organiser les Jeux, du 15 au 30 octobre, qui entraient "en conflit avec le calendrier sportif international".
Au terme de son évaluation technique, le CIO a classé les candidatures dans l'ordre suivant: Tokyo, Madrid, Chicago et Rio.
Jusqu'à présent Chicago figurait comme la grande favorite, en raison notamment d'une règle tacite d'alternance entre les continents, après l'attribution des éditions 2004 et 2012 à l'Europe (Athènes et Londres), 2008 à l'Asie (Pékin) et 2000 à l'Océanie (Sydney).
"Ceux qui disent que l'on est en tête cherchent à nous donner le baiser de la mort", avait prévenu le responsable de la candidature américaine, Patrick Ryan, estimant qu'il n'y avait "pas de favori à ce stade".
Le principal obstacle à la candidature américaine est le fait que les États-Unis n'ont pas ratifié la convention de l'Unesco intégrant le nouveau Code mondial antidopage révisé, qui entrera en vigueur en janvier 2009.
Si le pays ne signe pas ce texte, il ne peut prétendre accueillir les Jeux. Mais le dispositif législatif a été lancé et "une solution sera trouvée de manière imminente" à Washington, a prédit Patrick Ryan.
En tête dans la course, Tokyo, qui a déjà accueilli les Jeux en 1964, espère maintenant l'emporter.
"L'Europe a eu les Jeux en 2004 et elle les aura de nouveau en 2012, soit huit ans après. Donc il n'est pas absurde que l'Asie les ait aussi deux fois à huit ans d'intervalle, en 2008 à Pékin et 2016 chez nous", a déclaré à l'AFP Ichiro Kono, chef de la candidature japonaise.
Les représentants de Madrid ne cachaient pas de leur côté qu'ils s'attendaient à être en finale. "Nous étions confiants. Pour les Jeux de 2012 on nous avait dit que nous remplissions toutes les conditions, et depuis nous avons encore amélioré notre dossier", a déclaré à l'AFP Mercedes Coghen, qui dirige la candidature madrilène.
Moins certains de l'issue de ce premier tour, alors que l'Amérique du sud n'a jamais accueilli les JO, les candidats brésiliens n'ont pas caché leur joie à l'issue de la décision.
"Nous allons offrir toutes les garanties pour offrir les meilleurs lieux d'accueils, les meilleurs services de transports et un haut niveau de sécurité pour les athlètes et le public", a promis Orlando Silva, ministre des Sports du Brésil.
La commission exécutive du CIO est réunie jusqu'à vendredi à Athènes.
Après avoir rendu public le choix des villes pour 2016, elle a aussi annoncé avoir suspendu provisoirement le Comité olympique irakien, en raison de l'"interférence" du gouvernement irakien dans les mouvements sportifs du pays.
Le CIO a pris cette décision en réponse à un décret de Bagdad du 21 mai révoquant le Comité national olympique et le remplaçant par un nouvel organisme dirigé par le ministre irakien de la Jeunesse et des sports.