Adidas n'a pas mauvaise conscience
Jeux olympiques samedi, 3 mai 2008. 12:10 vendredi, 13 déc. 2024. 18:48
BERLIN - Le patron de l'équipementier sportif Adidas, Herbert Hainer, a assuré dans la presse allemande qu'il n'avait pas "mauvaise conscience" d'être l'un des partenaires du comité d'organisation des Jeux olympiques 2008 qui auront lieu en août à Pékin.
"Je n'ai pas mauvaise conscience. Mais il faut que cela soit bien clair: notre engagement n'est pas la reconnaissance d'une politique, d'une société ou d'une culture, c'est la reconnaissance du sport", a expliqué M. Hainer à l'hebdomadaire Der Spiegel, à paraître lundi.
"Les Jeux olympiques font partie depuis des décennies de notre marque", a-t-il poursuivi pour justifier les 70 millions d'euros accordés aux organisateurs des JO de Pékin, notamment pour l'habillement des 100 000 officiels et bénévoles.
La patron du groupe allemand a avoué qu'il ne s'inquiétait pas de voir sa marque associé avec les "gardiens" de la torche olympique, le service d'ordre chinois très en vue lors du passage de la flamme à Londres et Paris marqué par des incidents avec des associations de défense de droits de l'Homme.
"Trouvez-vous cela normal que le passage de la flamme olympique soit perturbée par des violences ? Je n'ai pas de problème avec le fait que des personnes utilisent un événement pour passer un message politique, mais cela ne leur donne pas le droit d'interrompre le passage de la flamme par la violence ou tenter de l'éteindre", a souligné M. Hainer.
Le patron du numéro 2 mondial du sport ne redoute pas que son association avec les JO de Pékin ait une répercussion sur les ventes: "On a reçu plus d'e-mails de protestation sur des questions comme l'utilisation de cuir de kangourou pour la fabrication de nos chaussures que sur la Chine".
"Je n'ai pas mauvaise conscience. Mais il faut que cela soit bien clair: notre engagement n'est pas la reconnaissance d'une politique, d'une société ou d'une culture, c'est la reconnaissance du sport", a expliqué M. Hainer à l'hebdomadaire Der Spiegel, à paraître lundi.
"Les Jeux olympiques font partie depuis des décennies de notre marque", a-t-il poursuivi pour justifier les 70 millions d'euros accordés aux organisateurs des JO de Pékin, notamment pour l'habillement des 100 000 officiels et bénévoles.
La patron du groupe allemand a avoué qu'il ne s'inquiétait pas de voir sa marque associé avec les "gardiens" de la torche olympique, le service d'ordre chinois très en vue lors du passage de la flamme à Londres et Paris marqué par des incidents avec des associations de défense de droits de l'Homme.
"Trouvez-vous cela normal que le passage de la flamme olympique soit perturbée par des violences ? Je n'ai pas de problème avec le fait que des personnes utilisent un événement pour passer un message politique, mais cela ne leur donne pas le droit d'interrompre le passage de la flamme par la violence ou tenter de l'éteindre", a souligné M. Hainer.
Le patron du numéro 2 mondial du sport ne redoute pas que son association avec les JO de Pékin ait une répercussion sur les ventes: "On a reçu plus d'e-mails de protestation sur des questions comme l'utilisation de cuir de kangourou pour la fabrication de nos chaussures que sur la Chine".