"On n'avait pas de jus, pas d'énergie"
Football mercredi, 29 juil. 2009. 19:18 jeudi, 25 avr. 2024. 11:13
Toute bonne chose a une fin. Humiliés lors de leur visite à Montréal il y a trois semaines, les Eskimos ont savouré une belle vengeance quand ils ont infligé aux Alouettes leur premier revers de la saison, jeudi à Edmonton.
Les Alouettes se sont inclinés par la marque de 33-19 devant une équipe qu'ils avaient battue 50-16 le 9 juillet. Depuis 1996, les Alouettes montrent une fiche de 4-10 à Edmonton, où ils n'ont remporté qu'un de leurs six derniers matchs.
"Comme on dit en anglais, on est sorti flat aujourd'hui, a observé le maraudeur Matthieu Proulx. On n'avait pas de jus, on n'avait pas d'énergie. On faisait un jeu et personne ne célébrait. Je ne sais pas ce qui s'est passé, pourtant je trouvais qu'on avait connu une super belle semaine à l'entraînement. Ça n'a vraiment pas été un gros match pour nous."
Une défaite laisse toujours un goût amer en bouche, mais Proulx réussissait à trouver du positif de cette visite ratée à Edmonton.
"Les gens commençaient déjà, après quatre victoires dans une saison de 18 matchs, à parler de saison parfaite et on nous lançait des fleurs. Aujourd'hui, c'est un reality check et j'imagine que c'est bon pour nous. On va apprendre beaucoup de ce match."
Fred Stamps a confirmé la victoire des Eskimos en captant sa deuxième passe de touché de la soirée, une bombe de 48 verges de Ricky Ray, avec 2:15 à faire au quatrième quart.
Ray, qui a aussi réalisé un jeu payant avec l'aide de Calvin McCarty, a terminé la rencontre avec trois passes de touché, autant qu'il en avait lancé à ses quatre matchs précédents.
L'offensive des Alouettes n'a pas été en mesure de compléter les gros jeux. Chaque fois qu'ils se sont présentés à l'intérieur de la zone 20 verges dans le territoire ennemi, les Alouettes se sont heurtés au front défensif des Eskimos.
"C'est dommage, mais c'est un de nos problèmes depuis le début de la saison et aujourd'hui, ça nous a coûté cher", a analysé le quart-arrière Anthony Calvillo en parlant du manque d'opportunisme de son unité près la zone payante.
"Je veux donner le crédit à Edmonton, a ajouté AC. Ils sont arrivés avec un excellent plan de match. Nous avons été capables de progresser en attaque, mais quatre placements et seulement un touché, ça ne suffit pas sur la route."
La défensive montréalaise n'a guère fait mieux puisqu'elle n'a pas été en mesure de maîtriser le jeu aérien des Albertains. Elle a accordé un total de six passes de 28 verges ou plus durant la rencontre, et a concédé un sommet de 33 points cette saison.
Ray a brillé tout au long du match, récoltant un total de 332 verges de gain par la voie aérienne. Ses cibles préférées ont été Kamau Peterson, Jamaica Rector et Fred Stamps, qui ont respectivement récolté 69, 57 et 109 verges.
"Ricky Ray mérite beaucoup de crédit, a vanté Proulx. Quand un receveur est aussi précis et que ses receveurs sont à la bonne place, il n'y a rien à faire."
Le duo formé des demis Arkee Whitlock et Calvin McCarthy a aussi su trouver les failles et ont établi un sommet cette saison contre le front défensif des Alouettes en combinant 62 verges de gain au sol.
Avon Cobourne a inscrit le seul majeur des perdants.
Dans la défaite, Calvillo a franchi le cap des 60 000 verges de gain en carrière. Le quart-arrière des Oiseaux a ainsi pris le deuxième rang de l'histoire de la LCF à ce chapitre, derrière Damon Allen et ses 72 381 verges.
Le vétéran Ben Cahoon s'est aussi démarqué au cours du premier quart en captant une passe dans un 114e match de suite.
Le prochain match des Alouettes sera le vendredi le 7 août face aux Argonauts de Toronto, à Montréal.
En arrière à la demie
Les Alouettes ont retraité au vestiaire après le deuxième quart dans une situation qui ne leur était pas commune jusqu'à présent cette campagne. En effet, ils tiraient de l'arrière pour la première fois de la saison à l'aube de la deuxième demie.
Ray a forcé cette situation en couronnant une poussée offensive de 55 verges en rejoignant le demi McCarty par la voie des airs sur cinq verges pour le majeur à 3:24 du deuxième quart. Le score était alors de 12-6 en faveur des Eskimos.
Duval a cependant réduit l'écart à 12-9 à l'aide d'un placement de 21 verges alors qu'il restait seulement 43 secondes au cadran au deuxième quart. Il s'agissait alors du troisième placement réussi du match pour Duval.
Duval a d'ailleurs été obligé de compléter les deux premières séquences à l'attaque des Alouettes pour procuré les devants 6-0 aux Alouettes au premier quart.
Il a d'abord réussi un placement de 37 verges à 10:14 du premier quart pour procurer une avance de 3-0 aux Alouettes, puis a doublé l'avance des siens à 4:39 en réussissant son deuxième placement du match, cette fois sur une distance de 33 verges.
Le botteur des Eskimos Noel Prefontaine a répliqué à 1:08 du premier quart en réalisant un placement de 33 verges qui portait alors le score à 6-3 en faveur des Montréalais.
Prefontaine avait raté sa première tentative de placement de la saison quelques minutes plus tôt. Les Alouettes avaient toutefois écopé d'une punition sur le jeu, mais les Albertains avaient décidé de refuser le point et de redonner le ballon aux Oiseaux à leur ligne de cinq verges.
La séquence avait cependant été infructueuse pour les Alouettes, et ces derniers avaient été forcés de concéder un touché de sûreté qui portait la marque à 6-5 en faveur des Eskimos à 7:32 du deuxième quart.
Incapables de remonter la pente
Ray eu besoin de six jeux au début de la deuxième demie pour couronner une poussée offensive avec une passe de 28 verges à Stamps, qui creusait l'écart à 19-9 en faveur des Albertains, à 12:00 du troisième quart.
Les Alouettes ont cependant causé un revirement à 5:55 du troisième quart lorsque Davis Sanchez a récupéré l'échappé de Rector. Ce jeu aurait pu être la bougie d'allumage de l'attaque des Alouettes.
Calvillo a cependant été victime du deuxième sac du quart accordé par les Alouettes cette saison - les Eskimos ont été les agresseurs dans les deux cas - et n'a pu bâtir une séquence à l'attaque solide.
Alors qu'ils se trouvaient en situation de troisième essai et les buts, les Eskimos ont opté pour la faufilade du quart à partir de la ligne d'une verge des Alouettes et ont été récompensés. A ce moment, les Eskimos bénéficiaient d'une avance de 17 points sur la troupe de Marc Trestman.
Les Alouettes ont ensuite profité de l'excellent retour de botté de Larry Taylor pour réaliser une poussée de 34 verges qui s'est soldée par un touché d'une verge de Cobourne à 8:07 du quatrième quart. Le tableau indicateur affichait alors 26-16 en faveur des locaux.
Whitlock a alors répliqué en réalisant un retour de botté d'envoi de 55 verges. Durant la séquence à l'attaque suivante, Ray a cependant été ennuyé dans sa motion par la main de John Bowman et en conséquence le ballon a valsé avant de terminer sa course dans les mains de Jerald Brown. Il s'agissait de la première interception de Brown en carrière dans la LCF, et de la cinquième des Montréalais cette saison.
Calvillo n'a réussi à enfoncer le touché, mais le botteur Damon Duval est venu sauver les meubles une fois de plus en réalisant un placement de 31 verges à 3:44 du quatrième quart qui réduisait l'écart à 26-19 en faveur des Eskimos.
Les Alouettes se sont inclinés par la marque de 33-19 devant une équipe qu'ils avaient battue 50-16 le 9 juillet. Depuis 1996, les Alouettes montrent une fiche de 4-10 à Edmonton, où ils n'ont remporté qu'un de leurs six derniers matchs.
"Comme on dit en anglais, on est sorti flat aujourd'hui, a observé le maraudeur Matthieu Proulx. On n'avait pas de jus, on n'avait pas d'énergie. On faisait un jeu et personne ne célébrait. Je ne sais pas ce qui s'est passé, pourtant je trouvais qu'on avait connu une super belle semaine à l'entraînement. Ça n'a vraiment pas été un gros match pour nous."
Une défaite laisse toujours un goût amer en bouche, mais Proulx réussissait à trouver du positif de cette visite ratée à Edmonton.
"Les gens commençaient déjà, après quatre victoires dans une saison de 18 matchs, à parler de saison parfaite et on nous lançait des fleurs. Aujourd'hui, c'est un reality check et j'imagine que c'est bon pour nous. On va apprendre beaucoup de ce match."
Fred Stamps a confirmé la victoire des Eskimos en captant sa deuxième passe de touché de la soirée, une bombe de 48 verges de Ricky Ray, avec 2:15 à faire au quatrième quart.
Ray, qui a aussi réalisé un jeu payant avec l'aide de Calvin McCarty, a terminé la rencontre avec trois passes de touché, autant qu'il en avait lancé à ses quatre matchs précédents.
L'offensive des Alouettes n'a pas été en mesure de compléter les gros jeux. Chaque fois qu'ils se sont présentés à l'intérieur de la zone 20 verges dans le territoire ennemi, les Alouettes se sont heurtés au front défensif des Eskimos.
"C'est dommage, mais c'est un de nos problèmes depuis le début de la saison et aujourd'hui, ça nous a coûté cher", a analysé le quart-arrière Anthony Calvillo en parlant du manque d'opportunisme de son unité près la zone payante.
"Je veux donner le crédit à Edmonton, a ajouté AC. Ils sont arrivés avec un excellent plan de match. Nous avons été capables de progresser en attaque, mais quatre placements et seulement un touché, ça ne suffit pas sur la route."
La défensive montréalaise n'a guère fait mieux puisqu'elle n'a pas été en mesure de maîtriser le jeu aérien des Albertains. Elle a accordé un total de six passes de 28 verges ou plus durant la rencontre, et a concédé un sommet de 33 points cette saison.
Ray a brillé tout au long du match, récoltant un total de 332 verges de gain par la voie aérienne. Ses cibles préférées ont été Kamau Peterson, Jamaica Rector et Fred Stamps, qui ont respectivement récolté 69, 57 et 109 verges.
"Ricky Ray mérite beaucoup de crédit, a vanté Proulx. Quand un receveur est aussi précis et que ses receveurs sont à la bonne place, il n'y a rien à faire."
Le duo formé des demis Arkee Whitlock et Calvin McCarthy a aussi su trouver les failles et ont établi un sommet cette saison contre le front défensif des Alouettes en combinant 62 verges de gain au sol.
Avon Cobourne a inscrit le seul majeur des perdants.
Dans la défaite, Calvillo a franchi le cap des 60 000 verges de gain en carrière. Le quart-arrière des Oiseaux a ainsi pris le deuxième rang de l'histoire de la LCF à ce chapitre, derrière Damon Allen et ses 72 381 verges.
Le vétéran Ben Cahoon s'est aussi démarqué au cours du premier quart en captant une passe dans un 114e match de suite.
Le prochain match des Alouettes sera le vendredi le 7 août face aux Argonauts de Toronto, à Montréal.
En arrière à la demie
Les Alouettes ont retraité au vestiaire après le deuxième quart dans une situation qui ne leur était pas commune jusqu'à présent cette campagne. En effet, ils tiraient de l'arrière pour la première fois de la saison à l'aube de la deuxième demie.
Ray a forcé cette situation en couronnant une poussée offensive de 55 verges en rejoignant le demi McCarty par la voie des airs sur cinq verges pour le majeur à 3:24 du deuxième quart. Le score était alors de 12-6 en faveur des Eskimos.
Duval a cependant réduit l'écart à 12-9 à l'aide d'un placement de 21 verges alors qu'il restait seulement 43 secondes au cadran au deuxième quart. Il s'agissait alors du troisième placement réussi du match pour Duval.
Duval a d'ailleurs été obligé de compléter les deux premières séquences à l'attaque des Alouettes pour procuré les devants 6-0 aux Alouettes au premier quart.
Il a d'abord réussi un placement de 37 verges à 10:14 du premier quart pour procurer une avance de 3-0 aux Alouettes, puis a doublé l'avance des siens à 4:39 en réussissant son deuxième placement du match, cette fois sur une distance de 33 verges.
Le botteur des Eskimos Noel Prefontaine a répliqué à 1:08 du premier quart en réalisant un placement de 33 verges qui portait alors le score à 6-3 en faveur des Montréalais.
Prefontaine avait raté sa première tentative de placement de la saison quelques minutes plus tôt. Les Alouettes avaient toutefois écopé d'une punition sur le jeu, mais les Albertains avaient décidé de refuser le point et de redonner le ballon aux Oiseaux à leur ligne de cinq verges.
La séquence avait cependant été infructueuse pour les Alouettes, et ces derniers avaient été forcés de concéder un touché de sûreté qui portait la marque à 6-5 en faveur des Eskimos à 7:32 du deuxième quart.
Incapables de remonter la pente
Ray eu besoin de six jeux au début de la deuxième demie pour couronner une poussée offensive avec une passe de 28 verges à Stamps, qui creusait l'écart à 19-9 en faveur des Albertains, à 12:00 du troisième quart.
Les Alouettes ont cependant causé un revirement à 5:55 du troisième quart lorsque Davis Sanchez a récupéré l'échappé de Rector. Ce jeu aurait pu être la bougie d'allumage de l'attaque des Alouettes.
Calvillo a cependant été victime du deuxième sac du quart accordé par les Alouettes cette saison - les Eskimos ont été les agresseurs dans les deux cas - et n'a pu bâtir une séquence à l'attaque solide.
Alors qu'ils se trouvaient en situation de troisième essai et les buts, les Eskimos ont opté pour la faufilade du quart à partir de la ligne d'une verge des Alouettes et ont été récompensés. A ce moment, les Eskimos bénéficiaient d'une avance de 17 points sur la troupe de Marc Trestman.
Les Alouettes ont ensuite profité de l'excellent retour de botté de Larry Taylor pour réaliser une poussée de 34 verges qui s'est soldée par un touché d'une verge de Cobourne à 8:07 du quatrième quart. Le tableau indicateur affichait alors 26-16 en faveur des locaux.
Whitlock a alors répliqué en réalisant un retour de botté d'envoi de 55 verges. Durant la séquence à l'attaque suivante, Ray a cependant été ennuyé dans sa motion par la main de John Bowman et en conséquence le ballon a valsé avant de terminer sa course dans les mains de Jerald Brown. Il s'agissait de la première interception de Brown en carrière dans la LCF, et de la cinquième des Montréalais cette saison.
Calvillo n'a réussi à enfoncer le touché, mais le botteur Damon Duval est venu sauver les meubles une fois de plus en réalisant un placement de 31 verges à 3:44 du quatrième quart qui réduisait l'écart à 26-19 en faveur des Eskimos.
