151 000$ en bourses aux athlètes
Amateurs mercredi, 1 déc. 2010. 22:34 jeudi, 12 déc. 2024. 21:45
MONTRÉAL - Pour souligner ses 25 ans, la Fondation de l'athlète d'excellence du Québec (FAEQ) a remis un total de 151 000 $ en bourses à des étudiants-athlètes, mercredi soir, à l'hôtel Delta à Montréal.
En tout, 71 athlètes étudiant dans les différentes universités québécoises ont reçu ce petit coup de pouce financier, qui varie de 1750 $ à 7000 $.
"C'est une aide inestimable. Ça me permet de ne pas travailler. Ce serait impensable de concilier études et sport si je devais avoir un emploi à temps partiel. Cette bourse m'aide à arrondir mes fins de mois", a admis Alexandra Lojen, joueuse de volley-ball de l'équipe de l'Université de Montréal, qui complète une maîtrise en droit.
"Ça enlève un poids de nos épaules. C'est une très belle reconnaissance, car on a toujours besoin d'argent pour débourser les frais scolaires, le logement, etc.", a noté Simon Bibeau, qui en est à sa première année comme boursier de la Fondation.
"La combinaison études et sport n'est pas facile, mais quand on pratique un sport que l'on adore, on est prêt à faire les sacrifices nécessaires pour que tout se déroule bien."
La hockeyeuse Katia Clément-Heydra des Martlets de McGill en est elle aussi à sa première année à titre de boursière de la FAEQ, ce qui l'a aidée à faire le saut du cégep à l'université.
"L'université, c'est plus exigeant, tout est plus intense. J'arrive à la fin de ma session et je commence à ne pas voir la fin! J'étais contente d'apprendre que je recevais une bourse. Ça aide beaucoup."
La Fondation a remis des bourses supplémentaires aux gagnants de 11 catégories, qui soulignaient l'excellence sportive et académique.
Marie-Michelle Genois a remporté les honneurs dans deux catégories, soit excellence académique et excellence sportive, sport d'équipe. La joueuse de basket-ball de l'Université Laval en est à sa cinquième et dernière année avec le programme.
"J'ai repensé à tout leur appui dernièrement et je me suis dit que c'est entre autres grâce à eux si j'ai pu me consacrer à mon sport, sans avoir à travailler.
"Au cours des années, j'ai appris à gérer mon temps. C'est la chose la plus importante si on veut être efficace", a ajouté celle qui a abordé une maîtrise en biologie moléculaire et cellulaire et qui détient un baccalauréat en biochimie.
Leadership sur le terrain et dans la vie
La FAEQ a également souligné le leadership de certains athlètes qui se sont distingués notamment par leur engagement communautaire.
Le prix "Leadership" a été décerné à Maxime Joyal, hockeyeur avec les Stingers de l'Université Concordia. Ce dernier est impliqué auprès de plusieurs causes, dont la leucémie, l'organisme L'Abri en Ville et la Fondation Rêves d'enfant.
Jean-Philippe Shoiry est également l'un des boursiers finalistes de cette catégorie. Il est présentement à l'écriture de sa thèse dans le but d'obtenir une maîtrise en fiscalité. Son leadership sur le terrain s'est également transposé dans sa vie. Le quart du Vert et Or de l'Université de Sherbrooke a fondé sa propre compagnie l'été dernier, Projet Bpositif, et il compte mettre sur pied une fondation d'ici peu.
"Je veux transmettre un message positif sur différentes plates-formes. Dans une société plutôt négative où l'on cherche souvent à nous mettre dans le même moule, je veux apporter un leadership positif, aider les gens à poursuivre leurs rêves.
"Je ne le fais pas dans le but d'avoir une bourse, mais puisque j'ai été chanceux d'avoir du succès dans le sport et dans les études, je veux redonner le plus possible et influencer positivement avec les connaissances acquises et les expériences que j'ai vécues", a expliqué Shoiry.
En tout, 71 athlètes étudiant dans les différentes universités québécoises ont reçu ce petit coup de pouce financier, qui varie de 1750 $ à 7000 $.
"C'est une aide inestimable. Ça me permet de ne pas travailler. Ce serait impensable de concilier études et sport si je devais avoir un emploi à temps partiel. Cette bourse m'aide à arrondir mes fins de mois", a admis Alexandra Lojen, joueuse de volley-ball de l'équipe de l'Université de Montréal, qui complète une maîtrise en droit.
"Ça enlève un poids de nos épaules. C'est une très belle reconnaissance, car on a toujours besoin d'argent pour débourser les frais scolaires, le logement, etc.", a noté Simon Bibeau, qui en est à sa première année comme boursier de la Fondation.
"La combinaison études et sport n'est pas facile, mais quand on pratique un sport que l'on adore, on est prêt à faire les sacrifices nécessaires pour que tout se déroule bien."
La hockeyeuse Katia Clément-Heydra des Martlets de McGill en est elle aussi à sa première année à titre de boursière de la FAEQ, ce qui l'a aidée à faire le saut du cégep à l'université.
"L'université, c'est plus exigeant, tout est plus intense. J'arrive à la fin de ma session et je commence à ne pas voir la fin! J'étais contente d'apprendre que je recevais une bourse. Ça aide beaucoup."
La Fondation a remis des bourses supplémentaires aux gagnants de 11 catégories, qui soulignaient l'excellence sportive et académique.
Marie-Michelle Genois a remporté les honneurs dans deux catégories, soit excellence académique et excellence sportive, sport d'équipe. La joueuse de basket-ball de l'Université Laval en est à sa cinquième et dernière année avec le programme.
"J'ai repensé à tout leur appui dernièrement et je me suis dit que c'est entre autres grâce à eux si j'ai pu me consacrer à mon sport, sans avoir à travailler.
"Au cours des années, j'ai appris à gérer mon temps. C'est la chose la plus importante si on veut être efficace", a ajouté celle qui a abordé une maîtrise en biologie moléculaire et cellulaire et qui détient un baccalauréat en biochimie.
Leadership sur le terrain et dans la vie
La FAEQ a également souligné le leadership de certains athlètes qui se sont distingués notamment par leur engagement communautaire.
Le prix "Leadership" a été décerné à Maxime Joyal, hockeyeur avec les Stingers de l'Université Concordia. Ce dernier est impliqué auprès de plusieurs causes, dont la leucémie, l'organisme L'Abri en Ville et la Fondation Rêves d'enfant.
Jean-Philippe Shoiry est également l'un des boursiers finalistes de cette catégorie. Il est présentement à l'écriture de sa thèse dans le but d'obtenir une maîtrise en fiscalité. Son leadership sur le terrain s'est également transposé dans sa vie. Le quart du Vert et Or de l'Université de Sherbrooke a fondé sa propre compagnie l'été dernier, Projet Bpositif, et il compte mettre sur pied une fondation d'ici peu.
"Je veux transmettre un message positif sur différentes plates-formes. Dans une société plutôt négative où l'on cherche souvent à nous mettre dans le même moule, je veux apporter un leadership positif, aider les gens à poursuivre leurs rêves.
"Je ne le fais pas dans le but d'avoir une bourse, mais puisque j'ai été chanceux d'avoir du succès dans le sport et dans les études, je veux redonner le plus possible et influencer positivement avec les connaissances acquises et les expériences que j'ai vécues", a expliqué Shoiry.