Après la Seconde Guerre mondiale, le ski a été adapté spécialement pour les personnes handicapées, afin de permettre aux combattants blessés de recommencer à pratiquer un sport qu'ils aimaient



Après la Seconde Guerre mondiale, le ski a été adapté spécialement pour les personnes handicapées, afin de permettre aux combattants blessés de recommencer à pratiquer un sport qu'ils aimaient. Les premiers parcours pour skieurs handicapés ont été créés en 1948.

Jusqu'aux années 1970, toutefois, ces courses étaient réservées aux skieurs qui pouvaient se tenir debout et aux athlètes atteints d'une déficience visuelle. L'invention du monoski, un siège fixé sur un seul ski, a rendu ce sport accessible aux athlètes qui ne peuvent pas se tenir debout pour skier. Les monoskis sont dotés de skis d'appui (des béquilles munies de petits skis, que l'on attache aux avant-bras et qui facilitent le maintien de l'équilibre et les virages).

Le slalom et le slalom géant ont fait leur apparition en 1976 aux premiers Jeux paralympiques d'hiver, à Örnsköldsvik, en Suède. La descente a été ajoutée aux Jeux paralympiques de 1984 à Innsbruck, en Autriche, et le super-G en 1994 à Lillehammer, en Norvège. Le monoski est devenu une épreuve paralympique officielle aux Jeux paralympiques de 1998 à Nagano.

Lors des compétitions de ski alpin paralympique, les skieurs peuvent atteindre des vitesses de plus de 100 km/h, sur des pentes dont la dénivellation varie de 120 m à 800 m. De plus, les skieurs doivent slalomer entre des portes, ce qui ajoute à la difficulté de la course.

Dans les compétitions de ski alpin, les athlètes sont classés selon leur handicap (debout, assis ou ayant une déficience visuelle), et se mesurent à des athlètes ayant un handicap semblable. Les skieurs ayant une déficience visuelle utilisent le même équipement que les skieurs non-handicapés, mais skient avec un guide. Les skieurs ayant un handicap locomoteur peuvent utiliser le même équipement que les skieurs non handicapés ou utiliser une prothèse (une jambe ou un bras artificiel) et des stabilisateurs au lieu des bâtons de ski (les stabilisateurs sont un type de béquille munie d'un petit ski à la base). Les skieurs assis utilisent un monoski.

Descente
La descente se déroule sur le parcours le plus long et le plus rapide de toutes les épreuves de ski alpin. Chaque skieur exécute une seule descente et celui qui obtient le meilleur temps gagne.

Super-G
Le Super-G (ou slalom super géant) combine la vitesse de la descente et la précision des virages du slalom géant. Le parcours est plus court que celui de la descente mais plus long que celui du slalom géant. Chaque skieur effectue une seule manche et celui qui obtient le meilleur temps gagne.

Slalom géant
Le slalom géant est semblable au slalom, mais exige des virages moins nombreux, plus larges et plus lents. Chaque skieur effectue deux manches sur deux parcours différents tracés sur la même piste. Les deux manches ont lieu le même jour, généralement le matin et l'après-midi. Les temps sont additionnés et le meilleur total détermine le gagnant.

Slalom
Le slalom se déroule sur le parcours le moins long du ski alpin, avec des virages très serrés. Comme pour le slalom géant, chaque skieur effectue deux manches sur deux parcours différents tracés sur la même piste. Les deux manches ont lieu le même jour. Les temps sont additionnés et le meilleur total détermine le gagnant.

Super Combiné
L'épreuve du combiné comprend une descente et deux manches de slalom, sur un parcours relativement court. Les temps sont additionnés et le meilleur total détermine le gagnant.