Affaire THG: plus de quarante sportifs cités à comparaître
Amateurs vendredi, 17 oct. 2003. 15:21 vendredi, 13 déc. 2024. 13:59
SAN FRANCISCO (AFP) - Plus de quarante sportifs américains, dont trois contrôlés positifs au Tetrahydrogestrinone (THG) lors des derniers Championnats des Etats-Unis d'athlétisme, sont cités à comparaître par un grand jury fédéral qui enquête sur un éventuel réseau de dopage lié à l'utilisation de ce nouveau stéroïde anabolisant, a annoncé vendredi la chaîne ESPN sports.
Trois athlètes cités à comparaître avaient été contrôlés lors des Championnats américains fin juin à Palo Alto, indique le site internet de la chaîne qui cite une source proche du dossier sans la nommer.
L'un d'entre eux serait un client des laboratoires BALCO, propriété de Victor Conte, un fabricant de compléments alimentaires soupçonné par le PDG de l'agence antidopage américaine (USADA), Terry Madden, d'être à l'origine de ce nouveau produit dopant dont l'existence a été révélée jeudi.
Selon Madden, suite à une dénonciation par un entraîneur en mai, le laboratoire de l'université californienne de UCLA, agréé par le Comité international olympique (CIO), a identifié ce stéroïde synthétique, "proche de produits tels que le gestrinome et le trenbolone qui figurent sur la liste du CIO", indétectable par les contrôles classiques.
Le laboratoire a alors développé en secret un test capable de le détecter dans l'échantillon d'urine.
"Nous avons alors décidé de tester à nouveau les 350 contrôles effectués lors des Championnats américains, ordonné une centaine de contrôles supplémentaires inopinés en athlétisme et probablement une autre centaine dans d'autres sports olympiques", avait précisé jeudi Madden.
La présence de ce produit a alors été découverte dans les échantillons de plusieurs athlètes américains.
Madden, qui a toutefois refusé de révéler des noms, s'est dit persuadé que l'USADA a ainsi mis au jour un réseau important de dopage impliquant également des athlètes à l'échelle internationale.
Conte, dont la liste de clients contient des noms aussi célèbres que Barry Bonds (base-ball), Marion Jones et Kelli White (athlétisme), s'est défendu dans des messages envoyés à la presse d'être à la source de ce dopage. Il a eu la visite d'agents fédéraux dans ses laboratoires de Burlingame (Californie), début septembre.
Trois athlètes cités à comparaître avaient été contrôlés lors des Championnats américains fin juin à Palo Alto, indique le site internet de la chaîne qui cite une source proche du dossier sans la nommer.
L'un d'entre eux serait un client des laboratoires BALCO, propriété de Victor Conte, un fabricant de compléments alimentaires soupçonné par le PDG de l'agence antidopage américaine (USADA), Terry Madden, d'être à l'origine de ce nouveau produit dopant dont l'existence a été révélée jeudi.
Selon Madden, suite à une dénonciation par un entraîneur en mai, le laboratoire de l'université californienne de UCLA, agréé par le Comité international olympique (CIO), a identifié ce stéroïde synthétique, "proche de produits tels que le gestrinome et le trenbolone qui figurent sur la liste du CIO", indétectable par les contrôles classiques.
Le laboratoire a alors développé en secret un test capable de le détecter dans l'échantillon d'urine.
"Nous avons alors décidé de tester à nouveau les 350 contrôles effectués lors des Championnats américains, ordonné une centaine de contrôles supplémentaires inopinés en athlétisme et probablement une autre centaine dans d'autres sports olympiques", avait précisé jeudi Madden.
La présence de ce produit a alors été découverte dans les échantillons de plusieurs athlètes américains.
Madden, qui a toutefois refusé de révéler des noms, s'est dit persuadé que l'USADA a ainsi mis au jour un réseau important de dopage impliquant également des athlètes à l'échelle internationale.
Conte, dont la liste de clients contient des noms aussi célèbres que Barry Bonds (base-ball), Marion Jones et Kelli White (athlétisme), s'est défendu dans des messages envoyés à la presse d'être à la source de ce dopage. Il a eu la visite d'agents fédéraux dans ses laboratoires de Burlingame (Californie), début septembre.