AMA et CIO : des visions différentes
Amateurs mardi, 11 oct. 2011. 18:32 mercredi, 11 déc. 2024. 10:53
LONDRES - Les sanctions des athlètes trouvés coupables de dopage doivent demeurer proportionnelles au crime commis et une suspension à vie des Jeux olympiques ne semble pas être légalement applicable, a déclaré mardi un dirigeant de l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté la semaine dernière une règle du Comité international olympique (CIO) qui empêchait à tout athlète suspendu pour six mois ou plus de prendre part aux Jeux olympiques suivants la fin de sa sanction.
C'est ce qui a placé sous les feux de la rampe une règle de la Grande-Bretagne, qui impose des suspensions à vie des JO, à moins d'un an des Jeux de Londres.
Frédéric Donze, le directeur européen de l'AMA, a indiqué à l'Associated Press que bien que «tout le monde veuille que la lutte au dopage dans le sport soit la plus robuste possible, elle doit en même temps être en proprotion du crime commis et respecter les droits des athlètes», qui pourraient porter leurs causes devant des tribunaux civils.
L'AMA, basée à Montréal, a demandé à l'Association olympique britannique de revoir sa réglementation. L'agence souhaite également voir des règles harmonisées entre tous les sports et tous les pays.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté la semaine dernière une règle du Comité international olympique (CIO) qui empêchait à tout athlète suspendu pour six mois ou plus de prendre part aux Jeux olympiques suivants la fin de sa sanction.
C'est ce qui a placé sous les feux de la rampe une règle de la Grande-Bretagne, qui impose des suspensions à vie des JO, à moins d'un an des Jeux de Londres.
Frédéric Donze, le directeur européen de l'AMA, a indiqué à l'Associated Press que bien que «tout le monde veuille que la lutte au dopage dans le sport soit la plus robuste possible, elle doit en même temps être en proprotion du crime commis et respecter les droits des athlètes», qui pourraient porter leurs causes devant des tribunaux civils.
L'AMA, basée à Montréal, a demandé à l'Association olympique britannique de revoir sa réglementation. L'agence souhaite également voir des règles harmonisées entre tous les sports et tous les pays.