Armstrong a souffert
Amateurs dimanche, 5 nov. 2006. 15:46 mercredi, 11 déc. 2024. 16:34
NEW YORK (AFP) - L'Américain Lance Armstrong, le septuple vainqueur du Tour de France cycliste seulement 870e du marathon de New York remporté dimanche par le Brésilien Marilson Gomes, a avoué n'avoir jamais autant souffert physiquement de sa vie.
"Il n'y a aucun doute possible, je n'ai jamais autant souffert physiquement de toute ma vie", a reconnu Armstrong, 825e au classement messieurs en 2 h 59 min 36 sec, mais satisfait d'avoir pu passer sous les trois heures comme il en avait exprimé l'espoir avant la course.
"En 20 ans de sport professionnel, que ce soit en endurance, en triathlon ou en cyclisme, de tous les Tours (de France), et même pendant les jours les plus sombres du Tour, rien n'était aussi dur (qu'aujourd'hui). Et rien ne m'avait fait ressentir ce que j'éprouve maintenant en terme de fatigue et de souffrance", a ajouté le champion américain de 35 ans, victime d'un cancer aux testicules en 1996.
"Si vous me demandez si je vais disputer d'autres marathons, la réponse pour le moment est non. Je ne le referai plus. Mais d'ici un mois, je peux changer peut-être d'avis", a ajouté Armstrong, vêtu d'un dossard vert portant le numéro 1002, date de la découverte de son cancer (2 octobre 1996) alors qu'on a plus souvent l'habitude de le voir en compétition avec le maillot jaune de leader et vainqueur du Tour de France cycliste.
Un trio de champions
Très applaudi par les nombreux spectateurs tout au long des 42,195 km du parcours, Armstrong a répondu par des sourires et des signes de la main au début de la course. Car, ensuite, la fatigue et les douleurs aidant, le champion grimaçait et peinait malgré la compagnie d'illustres anciens champions. Alberto Salazar (trois fois vainqueur à New York en 1980-81-82), Joan Benoit Samuelson, championne olympique de la distance à Los Angeles en 1984, et le Marocain Hicham El Guerrouj, l'ancien roi du demi-fond d'athlétisme l'aidaient, en effet, à garder le bon rythme.
Pour ses débuts au marathon, le Texan, qui avait prévu de courir le marathon de Chicago le 22 octobre mais en avait été empêché par un emploi du temps très chargé, a donc atteint son objectif de passer sous les trois heures.
"J'ai été capable de faire une moyenne de 6 minutes par mile (environ 1,6 km) sur une distance de 10 miles. Mais je sais que la marque des 20 miles (environ 30 km) est une barre difficile à franchir", disait-il au quotidien USA Today plus tôt dans la semaine.
Car, fidèle aux habitudes de ses années "vélo", Armstrong a effectué une préparation pointilleuse. Chris Carmichael, son ancien entraîneur personnel, s'est occupé de son entraînement et notamment de la partie nutritive.
Les besoins nutritifs de "Armstrong-marathonien" devraient d'ailleurs être similaires à ceux de Armstrong-cycliste", soit entre 45 et 60 grammes de glucides par heure de course.
Carmichael lui a aussi donné des conseils pour permettre à son corps de mieux absorber les chocs des foulées, impacts inconnus assis sur une selle.
"Il n'y a aucun doute possible, je n'ai jamais autant souffert physiquement de toute ma vie", a reconnu Armstrong, 825e au classement messieurs en 2 h 59 min 36 sec, mais satisfait d'avoir pu passer sous les trois heures comme il en avait exprimé l'espoir avant la course.
"En 20 ans de sport professionnel, que ce soit en endurance, en triathlon ou en cyclisme, de tous les Tours (de France), et même pendant les jours les plus sombres du Tour, rien n'était aussi dur (qu'aujourd'hui). Et rien ne m'avait fait ressentir ce que j'éprouve maintenant en terme de fatigue et de souffrance", a ajouté le champion américain de 35 ans, victime d'un cancer aux testicules en 1996.
"Si vous me demandez si je vais disputer d'autres marathons, la réponse pour le moment est non. Je ne le referai plus. Mais d'ici un mois, je peux changer peut-être d'avis", a ajouté Armstrong, vêtu d'un dossard vert portant le numéro 1002, date de la découverte de son cancer (2 octobre 1996) alors qu'on a plus souvent l'habitude de le voir en compétition avec le maillot jaune de leader et vainqueur du Tour de France cycliste.
Un trio de champions
Très applaudi par les nombreux spectateurs tout au long des 42,195 km du parcours, Armstrong a répondu par des sourires et des signes de la main au début de la course. Car, ensuite, la fatigue et les douleurs aidant, le champion grimaçait et peinait malgré la compagnie d'illustres anciens champions. Alberto Salazar (trois fois vainqueur à New York en 1980-81-82), Joan Benoit Samuelson, championne olympique de la distance à Los Angeles en 1984, et le Marocain Hicham El Guerrouj, l'ancien roi du demi-fond d'athlétisme l'aidaient, en effet, à garder le bon rythme.
Pour ses débuts au marathon, le Texan, qui avait prévu de courir le marathon de Chicago le 22 octobre mais en avait été empêché par un emploi du temps très chargé, a donc atteint son objectif de passer sous les trois heures.
"J'ai été capable de faire une moyenne de 6 minutes par mile (environ 1,6 km) sur une distance de 10 miles. Mais je sais que la marque des 20 miles (environ 30 km) est une barre difficile à franchir", disait-il au quotidien USA Today plus tôt dans la semaine.
Car, fidèle aux habitudes de ses années "vélo", Armstrong a effectué une préparation pointilleuse. Chris Carmichael, son ancien entraîneur personnel, s'est occupé de son entraînement et notamment de la partie nutritive.
Les besoins nutritifs de "Armstrong-marathonien" devraient d'ailleurs être similaires à ceux de Armstrong-cycliste", soit entre 45 et 60 grammes de glucides par heure de course.
Carmichael lui a aussi donné des conseils pour permettre à son corps de mieux absorber les chocs des foulées, impacts inconnus assis sur une selle.