Athènes 2004 : inquiétude du CIO pour le logement et le transport
Amateurs mardi, 22 janv. 2002. 12:13 mercredi, 11 déc. 2024. 07:51
ATHENES (AFP) - Le Comité international olympique (CIO) a exprimé son "inquiétude" pour le logement et les transports publics pendant les jeux Olympiques de 2004 à Athènes, lors d'une conférence de presse mardi dans la capitale grecque.
L'hébergement de "la famille olympique" constitue "la plus grande préoccupation du moment" car "pratiquement aucun progrès n'a été accompli" depuis novembre, alors qu'il manque 2800 chambres, selon le président de la commission de coordination du CIO, le Suisse Denis Oswald.
Le dirigeant du CIO a exprimé ses doutes sur la possibilité d'ouvrir de nouveaux hôtels de luxe d'ici les Jeux ou d'augmenter la capacité de l'hébergement flottant (bateaux) au port du Pirée.
"Le gouvernement nous a donné des assurances que des solutions définitives seront présentées sur ce point au moment des Jeux de Salt Lake City", a-t-il ajouté.
Le logement des visiteurs pose également problème. Or, le nombre de spectateurs dépendra des capacités d'hébergement. "Si nous pouvons leur proposer à la fois des billets pour les Jeux et un logement, plus d'un million de personnes viendront à Athènes", a estimé M. Oswald.
Quant aux transports, "la majorité des projets avancent au rythme prévu", selon M. Oswald qui s'est dit toutefois "gravement préoccupé et déçu" par l'annonce du gouvernement, pendant son séjour, que deux des trois échangeurs prévus sur la route entre le stade olympique et le centre-ville ne seraient probablement pas construits. Il a "exhorté" le gouvernement "à reconsidérer sa décision".
Calendrier "très serré"
Autre sujet d'inquiétude côté transports, l'incertitude qui pèse sur la capacité du constructeur à livrer à temps le matériel roulant pour la nouvelle voie ferrée suburbaine au départ de l'aéroport. "Il serait ridicule d'avoir les rails et pas le matériel roulant" et de recourir "à des locomotives au diesel", a-t-il ironisé.
Le président de la commission de coordination du CIO s'est ensuite félicité du fait que "le rythme de croisière" dans la préparation atteint lors de sa dernière visite en novembre était "maintenu", mais il a souligné que "la situation restera dangereuse jusqu'à l'ouverture des JO en raison d'un calendrier "très serré".
La présidente du comité organisateur (ATHOC), Gianna Angelopoulos-Daskalakis, a souligné pour sa part "les progrès de taille", également relevés par le CIO, dans la construction du village olympique et des villages pour la presse.
Outre un jour et demi de travail intensif avec le comité organisateur (ATHOC), le CIO a rencontré plusieurs ministres grecs avec lesquels il a eu "une très bonne discussion", selon M. Oswald.
M. Oswald a par ailleurs relevé des difficultés dans la transformation de l'ex-aéroport d'Athènes en complexe multi-sports.
"Nous avons désormais un sens plus aigu de l'urgence", a résumé la présidente de l'ATHOC, en relevant qu'il ne restait que 934 jours d'ici à la cérémonie d'ouverture et moins de huit mois d'ici à la première compétition-test.
"Nous devons donner la priorité aux problèmes existants, trouver des solutions et accroître notre efficacité", a-t-elle conclu.
Le ministre des Sports Evangélos Vénizélos a déclaré par ailleurs à des journalistes que "la conclusion (de la visite du CIO) est optimiste, positive, avec des problèmes, mais essentiellement avec la capacité de faire face aux problèmes".
L'hébergement de "la famille olympique" constitue "la plus grande préoccupation du moment" car "pratiquement aucun progrès n'a été accompli" depuis novembre, alors qu'il manque 2800 chambres, selon le président de la commission de coordination du CIO, le Suisse Denis Oswald.
Le dirigeant du CIO a exprimé ses doutes sur la possibilité d'ouvrir de nouveaux hôtels de luxe d'ici les Jeux ou d'augmenter la capacité de l'hébergement flottant (bateaux) au port du Pirée.
"Le gouvernement nous a donné des assurances que des solutions définitives seront présentées sur ce point au moment des Jeux de Salt Lake City", a-t-il ajouté.
Le logement des visiteurs pose également problème. Or, le nombre de spectateurs dépendra des capacités d'hébergement. "Si nous pouvons leur proposer à la fois des billets pour les Jeux et un logement, plus d'un million de personnes viendront à Athènes", a estimé M. Oswald.
Quant aux transports, "la majorité des projets avancent au rythme prévu", selon M. Oswald qui s'est dit toutefois "gravement préoccupé et déçu" par l'annonce du gouvernement, pendant son séjour, que deux des trois échangeurs prévus sur la route entre le stade olympique et le centre-ville ne seraient probablement pas construits. Il a "exhorté" le gouvernement "à reconsidérer sa décision".
Calendrier "très serré"
Autre sujet d'inquiétude côté transports, l'incertitude qui pèse sur la capacité du constructeur à livrer à temps le matériel roulant pour la nouvelle voie ferrée suburbaine au départ de l'aéroport. "Il serait ridicule d'avoir les rails et pas le matériel roulant" et de recourir "à des locomotives au diesel", a-t-il ironisé.
Le président de la commission de coordination du CIO s'est ensuite félicité du fait que "le rythme de croisière" dans la préparation atteint lors de sa dernière visite en novembre était "maintenu", mais il a souligné que "la situation restera dangereuse jusqu'à l'ouverture des JO en raison d'un calendrier "très serré".
La présidente du comité organisateur (ATHOC), Gianna Angelopoulos-Daskalakis, a souligné pour sa part "les progrès de taille", également relevés par le CIO, dans la construction du village olympique et des villages pour la presse.
Outre un jour et demi de travail intensif avec le comité organisateur (ATHOC), le CIO a rencontré plusieurs ministres grecs avec lesquels il a eu "une très bonne discussion", selon M. Oswald.
M. Oswald a par ailleurs relevé des difficultés dans la transformation de l'ex-aéroport d'Athènes en complexe multi-sports.
"Nous avons désormais un sens plus aigu de l'urgence", a résumé la présidente de l'ATHOC, en relevant qu'il ne restait que 934 jours d'ici à la cérémonie d'ouverture et moins de huit mois d'ici à la première compétition-test.
"Nous devons donner la priorité aux problèmes existants, trouver des solutions et accroître notre efficacité", a-t-elle conclu.
Le ministre des Sports Evangélos Vénizélos a déclaré par ailleurs à des journalistes que "la conclusion (de la visite du CIO) est optimiste, positive, avec des problèmes, mais essentiellement avec la capacité de faire face aux problèmes".