MONACO - La championne du monde d'athlétisme Marina Arzamasova a été provisoirement suspendue pour dopage après avoir testé positive à une substance en développement qui est populaire auprès des culturistes.

L'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) a mentionné que l'athlète âgée de 31 ans avait été informée des résultats de ses tests antidopage, à un mois des Championnats du monde d'athlétisme à Doha, au Qatar.

L'AIU a précisé qu'Arzamasova avait testé positive au « LGD-4033 », une substance mieux connue sous le nom de Ligandrol. Cette substance interdite fait présentement l'objet de tests cliniques afin de traiter la détérioration musculaire. Le Ligandrol serait notamment utilisé comme supplément par les culturistes afin de développer leur masse musculaire, sans ressentir les effets indésirables des stéroïdes anabolisants.

Arzamasova, qui est originaire du Bélarus, a remporté le 800 m aux Mondiaux d'athlétisme de Pékin en 2015, et fut sacrée championne européenne en 2014. Elle avait terminé septième sur cette distance aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016.

La semaine dernière, Laurence Vincent-Lapointe avait annoncé avoir été épinglée à la suite d'un test antidopage effectué à Montréal à la fin juillet, alors qu'elle s'entraînait en prévision des Championnats du monde de Szeged, en Hongrie. La Québécoise a appris le 13 août que son échantillon d'urine A avait révélé des traces de Ligandrol, un agent anabolisant selon l'Agence mondiale antidopage, un résultat qui a été confirmé quelques jours plus tard lors de l'analyse de l'échantillon B.