Barré et Brunet passent en grande finale
Amateurs vendredi, 25 juin 2004. 15:09 mercredi, 11 déc. 2024. 18:31
Montréal (Sportcom) - Les kayakistes Caroline Brunet et Mylanie Barré ont connu une très bonne journée en lever de rideau de la Coupe du monde de canoë-kayak de vitesse qui se déroule à Duisburg, en Allemagne.
Les deux athlètes de Lac-Beauport ont terminé au premier rang de leur vague éliminatoire en K-2 sur 500 m, une performance qui leur permet de passer directement en grande finale. Brunet et Barré ont devancé la paire suédoise formée d'Anna Karlsson et de Sofia Paldanius par près de deux secondes (1,797 s).
« Caroline et Mylanie, qui avaient terminé quatrièmes le week-end dernier en République tchèque, ont obtenu le deuxième meilleur temps des trois vagues éliminatoires. Leur objectif est donc clair pour ce week-end : elles veulent un podium! » a souligné Frédéric Jobin, l'entraîneur personnel des deux kayakistes.
Dans cette même épreuve, l'autre équipage canadien, composé de la Montréalaise Émilie Fournel et de l'Ontarienne Victoria Tuttle, a terminé au troisième rang de sa vague éliminatoire, pour accéder aux demi-finales.
En K-1 500 m, Brunet a laissé toutes ses rivales dans son sillon, inscrivant le temps le plus rapide des quatre vagues éliminatoires. Elle a notamment pris 1,653 seconde sur la deuxième de sa vague, l'Italienne Josefa Idem. Celle-là même qui avait devancé la Québécoise aux Jeux de Sydney.
« C'est très bon! » a lancé Jobin. « La semaine dernière, Caroline avait terminé deuxième en République tchèque, sans que nous ayons amorcé notre entraînement à 100%. Une semaine plus tard, elle est déjà rendue à un autre niveau. Cela ne veut pas dire qu'elle va gagner la course de cette semaine, nous avons déjà un bon indice qu'elle se retrouve en bonne position par rapport aux autres coureuses. »
La victoire de Brunet en K-1 ne lui a pas permis d'accéder directement à la finale, comme ce fut le cas en K-2. Elle devra passer par la demi-finale qui, comme toutes les finales chez les femmes, seront présentées dimanche.
La Néo-Écossaise Karen Furneaux a également remporté sa vague éliminatoire en K-1.
Lutte à finir en C-2
C'est samedi que l'on connaîtra officiellement les représentants canadiens dans l'épreuve olympique du C-2 1000 m. Les deux équipages qui se font la lutte, soit celui formé de Maxime Boilard, de Lac-Beauport, et de son partenaire néo-écossais Dmitri Joukovski ainsi que celui des Néo-Écossais Richard Dalton et Mike Scarola, ont atteint la finale de l'épreuve qui sera courue dimanche.
Boilard et Joukovski ont pris le troisième rang de leur vague éliminatoire derrière les Allemands (premiers) et les Roumains, tandis que Scarola et Dalton finissaient deuxième de l'autre vague, n'étant devancés que par la paire polonaise.
Les deux équipages canadiens ont chacun une victoire en poche dans ce duel « deux de trois » visant à déterminer qui représentera le pays à Athènes dans l'épreuve de 1000 mètres. À Athènes, les frères Attila et Tamas Buday fils, de l'Ontario, seront les canoéistes canadiens sur 500 mètres.
« Ça passe ou ça casse! C'est aussi simple que ça », a lancé Jobin, qui est également l'entraîneur de Boilard. « Nous avions une certaine crainte que l'une des deux équipes ne fasse pas la finale, parce qu'elle se serait retrouvée dans une vague éliminatoire plus forte. L'autre équipe aurait alors obtenu sa place aux Jeux un peu par défaut, mais là, nous sommes sûrs que tout va décider dans la finale. Les numéros des couloirs ne sont pas sortis encore, mais nous espérons que les deux équipages seront l'un à côté de l'autre, afin d'avoir les mêmes conditions météo, surtout en ce qui à attrait au vent », a ajouté Jobin.
En K-2 500 m, Richard Dober Jr, de Trois-Rivières, et Steve Jorens, de l'Ontario, ont remporté leur vague éliminatoire et seront des demi-finales dimanche. « C'est sûr que certains équipages n'y sont pas allés à fond, puisque personne ne pouvait passer directement en grande finale, mais cet équipage n'aurait jamais pu gagner une vague éliminatoire, il n'y a pas si longtemps, a avoué Jobin. Déjà de gagner une vague éliminatoire, c'est une grande amélioration pour eux! »
Toujours en K-2 500 m, le Sherbrookois Nicolas Beaudoin et son partenaire Scott Dickey, d'Halifax, ont obtenu la sixième place de leur vague éliminatoire. Les deux kayakistes ont également obtenu une place en demi-finale. Beaudoin a aussi atteint la demi-finale en K-1 1000 m, alors que son compatriote, l'Ontarien Adam Van Koeverden, a remporté ses deux vagues éliminatoires, tant sur 500 m que sur 1000 m.
En C-2 500 m, Thomas Hall, de Pointe-Claire, et son coéquipier Ian Mortimer, d'Ottawa, ont assuré leur place en demi-finale, en finissant au quatrième rang de leur vague éliminatoire. De leur côté, les frères Buday sont passés directement à la finale.
Sauvé n'ira pas aux Jeux
Ce ne sont pas tous les pagayeurs qui ont de quoi se réjouir ces jours-ci. En effet, le kayakiste Dominic Sauvé, de Valleyfield, a appris au cours des derniers jours qu'il ne sera pas aux Jeux d'Athènes.
Sa place dans le K-4 canadien dépendait de la prestation du bateau en République tchèque le week-end dernier, ainsi que de celle de Richard Dober fils et de Steve Jorens au K-2 1000 m. Ces derniers devaient terminer près de ce qui était considéré comme l'équivalent d'une finale olympique « Top 9 », c'est-à-dire vers la cinquième ou sixième position lors de ce week-end. Ce qui n'a pas été le cas.
Dober et Jorens feront donc l'impasse sur l'épreuve olympique du K-2 1000 m et joindront les rangs du K-4, qui comptera également à son bord les Ontariens Ryan Cuthbert et Andrew Willows.
« Au lieu d'envoyer huit athlètes, le Canada a décidé d'en envoyer seulement cinq », déplore Dominic Sauvé qui a été écarté du K-4. « Dans la vague éliminatoire (en République tchèque), tout s'est bien déroulé, mais une fois en demi-finale, nous avons eu des problèmes de balant. »
Son coéquipier en K-2, Jean-Christophe Pothier n'avait pas été sélectionné pour faire les courses en Europe. « Je ne m'attendais pas à ça. Cela a été une déception. C'est frustrant d'être si proche! » a avoué Sauvé.
Sauvé commencera sa formation pour devenir pompier en septembre prochain. « Pour les deux prochaines années, la priorité sera de me trouver une carrière professionnelle », indique celui qui décidera dans les prochains jours s'il prend part ou non à d'autres compétitions d'ici la fin de l'année, sans toutefois accrocher sa pagaie de façon définitive.
Les deux athlètes de Lac-Beauport ont terminé au premier rang de leur vague éliminatoire en K-2 sur 500 m, une performance qui leur permet de passer directement en grande finale. Brunet et Barré ont devancé la paire suédoise formée d'Anna Karlsson et de Sofia Paldanius par près de deux secondes (1,797 s).
« Caroline et Mylanie, qui avaient terminé quatrièmes le week-end dernier en République tchèque, ont obtenu le deuxième meilleur temps des trois vagues éliminatoires. Leur objectif est donc clair pour ce week-end : elles veulent un podium! » a souligné Frédéric Jobin, l'entraîneur personnel des deux kayakistes.
Dans cette même épreuve, l'autre équipage canadien, composé de la Montréalaise Émilie Fournel et de l'Ontarienne Victoria Tuttle, a terminé au troisième rang de sa vague éliminatoire, pour accéder aux demi-finales.
En K-1 500 m, Brunet a laissé toutes ses rivales dans son sillon, inscrivant le temps le plus rapide des quatre vagues éliminatoires. Elle a notamment pris 1,653 seconde sur la deuxième de sa vague, l'Italienne Josefa Idem. Celle-là même qui avait devancé la Québécoise aux Jeux de Sydney.
« C'est très bon! » a lancé Jobin. « La semaine dernière, Caroline avait terminé deuxième en République tchèque, sans que nous ayons amorcé notre entraînement à 100%. Une semaine plus tard, elle est déjà rendue à un autre niveau. Cela ne veut pas dire qu'elle va gagner la course de cette semaine, nous avons déjà un bon indice qu'elle se retrouve en bonne position par rapport aux autres coureuses. »
La victoire de Brunet en K-1 ne lui a pas permis d'accéder directement à la finale, comme ce fut le cas en K-2. Elle devra passer par la demi-finale qui, comme toutes les finales chez les femmes, seront présentées dimanche.
La Néo-Écossaise Karen Furneaux a également remporté sa vague éliminatoire en K-1.
Lutte à finir en C-2
C'est samedi que l'on connaîtra officiellement les représentants canadiens dans l'épreuve olympique du C-2 1000 m. Les deux équipages qui se font la lutte, soit celui formé de Maxime Boilard, de Lac-Beauport, et de son partenaire néo-écossais Dmitri Joukovski ainsi que celui des Néo-Écossais Richard Dalton et Mike Scarola, ont atteint la finale de l'épreuve qui sera courue dimanche.
Boilard et Joukovski ont pris le troisième rang de leur vague éliminatoire derrière les Allemands (premiers) et les Roumains, tandis que Scarola et Dalton finissaient deuxième de l'autre vague, n'étant devancés que par la paire polonaise.
Les deux équipages canadiens ont chacun une victoire en poche dans ce duel « deux de trois » visant à déterminer qui représentera le pays à Athènes dans l'épreuve de 1000 mètres. À Athènes, les frères Attila et Tamas Buday fils, de l'Ontario, seront les canoéistes canadiens sur 500 mètres.
« Ça passe ou ça casse! C'est aussi simple que ça », a lancé Jobin, qui est également l'entraîneur de Boilard. « Nous avions une certaine crainte que l'une des deux équipes ne fasse pas la finale, parce qu'elle se serait retrouvée dans une vague éliminatoire plus forte. L'autre équipe aurait alors obtenu sa place aux Jeux un peu par défaut, mais là, nous sommes sûrs que tout va décider dans la finale. Les numéros des couloirs ne sont pas sortis encore, mais nous espérons que les deux équipages seront l'un à côté de l'autre, afin d'avoir les mêmes conditions météo, surtout en ce qui à attrait au vent », a ajouté Jobin.
En K-2 500 m, Richard Dober Jr, de Trois-Rivières, et Steve Jorens, de l'Ontario, ont remporté leur vague éliminatoire et seront des demi-finales dimanche. « C'est sûr que certains équipages n'y sont pas allés à fond, puisque personne ne pouvait passer directement en grande finale, mais cet équipage n'aurait jamais pu gagner une vague éliminatoire, il n'y a pas si longtemps, a avoué Jobin. Déjà de gagner une vague éliminatoire, c'est une grande amélioration pour eux! »
Toujours en K-2 500 m, le Sherbrookois Nicolas Beaudoin et son partenaire Scott Dickey, d'Halifax, ont obtenu la sixième place de leur vague éliminatoire. Les deux kayakistes ont également obtenu une place en demi-finale. Beaudoin a aussi atteint la demi-finale en K-1 1000 m, alors que son compatriote, l'Ontarien Adam Van Koeverden, a remporté ses deux vagues éliminatoires, tant sur 500 m que sur 1000 m.
En C-2 500 m, Thomas Hall, de Pointe-Claire, et son coéquipier Ian Mortimer, d'Ottawa, ont assuré leur place en demi-finale, en finissant au quatrième rang de leur vague éliminatoire. De leur côté, les frères Buday sont passés directement à la finale.
Sauvé n'ira pas aux Jeux
Ce ne sont pas tous les pagayeurs qui ont de quoi se réjouir ces jours-ci. En effet, le kayakiste Dominic Sauvé, de Valleyfield, a appris au cours des derniers jours qu'il ne sera pas aux Jeux d'Athènes.
Sa place dans le K-4 canadien dépendait de la prestation du bateau en République tchèque le week-end dernier, ainsi que de celle de Richard Dober fils et de Steve Jorens au K-2 1000 m. Ces derniers devaient terminer près de ce qui était considéré comme l'équivalent d'une finale olympique « Top 9 », c'est-à-dire vers la cinquième ou sixième position lors de ce week-end. Ce qui n'a pas été le cas.
Dober et Jorens feront donc l'impasse sur l'épreuve olympique du K-2 1000 m et joindront les rangs du K-4, qui comptera également à son bord les Ontariens Ryan Cuthbert et Andrew Willows.
« Au lieu d'envoyer huit athlètes, le Canada a décidé d'en envoyer seulement cinq », déplore Dominic Sauvé qui a été écarté du K-4. « Dans la vague éliminatoire (en République tchèque), tout s'est bien déroulé, mais une fois en demi-finale, nous avons eu des problèmes de balant. »
Son coéquipier en K-2, Jean-Christophe Pothier n'avait pas été sélectionné pour faire les courses en Europe. « Je ne m'attendais pas à ça. Cela a été une déception. C'est frustrant d'être si proche! » a avoué Sauvé.
Sauvé commencera sa formation pour devenir pompier en septembre prochain. « Pour les deux prochaines années, la priorité sera de me trouver une carrière professionnelle », indique celui qui décidera dans les prochains jours s'il prend part ou non à d'autres compétitions d'ici la fin de l'année, sans toutefois accrocher sa pagaie de façon définitive.