Vous avez peut-être aimé ou non KD Lang; applaudi Garou ou non; vibré sur l'interprétation de l'hymne olympique de Measha Brueggergosman ou trouvé Sarah McLachlan comme ceci ou comme cela; vous a



Vous avez peut-être aimé ou non KD Lang; applaudi Garou ou non; vibré sur l'interprétation de l'hymne olympique de Measha Brueggergosman ou trouvé Sarah McLachlan comme ceci ou comme cela; vous auriez peut-être choisi d'autres porte-drapeaux ou vous étiez peut-être d'accord avec le choix des porteurs de la flamme...

Peu importe votre appréciation de la cérémonie d'ouverture d'hier soir, vous y avez droit, sans conteste. Je ne vous imposerai donc aucun de mes coups de coeur dans cette chronique.

Ou plutôt si, je vous en impose un.

La minute de silence, une vraie, en temps et en respect total, à la mémoire de Nodar Kumaritashvili. Pas un son dans le grand stade, pas un! Un vrai recueillement, une vraie peine, une vraie sympathie envers les athlètes géorgiens qui avaient eu le courage de défiler devant nous quelques minutes plus tôt. Un message d'amour et de compassion envers la famille de ce tout jeune homme mort en défiant ses propres limites. Un hommage à Kumaritashvili et à tous les athlètes olympiques...

Un cri du coeur, par le silence...