Bois et Lacroix iront à Pékin
Amateurs mardi, 1 avr. 2008. 21:35 mercredi, 11 déc. 2024. 09:33
Au jour 1 des Essais olympiques de natation, disputés à la piscine du Parc olympique de Montréal, les nageurs Mathieu Bois et Audrey Lacroix sont les deux premiers Québécois à pouvoir revendiquer une place au sein de l'équipe nationale qui représentera le Canada aux Jeux de Pékin. Mardi, Bois et Lacroix sont tous les deux montés sur la première marche du podium, respectivement au 100 m brasse et au 100 m papillon.
« C'est fait ! » a lancé Bois, de Longueuil, en entrevue d'après-course. Il faut dire que la tâche a été ardue pour l'athlète de 19 ans qui a battu les favoris de l'épreuve, l'Albertain Mike Brown, qui deuxième, a obtenu également sa qualification olympique, et le Britanno-Colombien, Scott Dickens, qui a finalement pris le quatrième rang. « Je me voyais comme le prédateur et eux autres comme les proies. Eux, ils avaient déjà fait leurs preuves et ils devaient simplement les refaire alors que moi, j'étais le petit jeune qui s'en venait. Il restait à savoir si j'allais être capable de les rattraper au bon moment. »
Premier après le premier 50 m (28,76 s), Bois a connu toute une fin de course, repoussant ses plus proches poursuivants dans une lutte serrée à quatre afin d'être le premier à toucher le mur, stoppant le chronomètre à 1 min 01,53 s ce qui lui a aussi permis de réaliser son record personnel par sept centièmes de seconde. « Après mes deux ou trois premières tractions, je savais que j'allais gagner, a-t-il poursuivi. Tout allait bien. Mes bras allaient bien, mon kick poussait bien, tout était parfait alors je me suis dit ça y est, il me reste juste à me rendre jusqu'au bout. »
« J'ai eu une mauvaise touche à la fin, a-t-il poursuivi. Lorsque je me suis retourné pour voir le tableau des résultats, je cherchais mon nom dans le tableau et lorsque je l'ai finalement vu, je me suis demandé s'il y avait un truc à quelque part ou si c'était un rêve, car je l'ai fait souvent ce rêve-là ! »
Le Montréalais Michel Boulianne, également de la finale, a pris le 7e rang, inscrivant un temps de 1 min 03,82 s.
Mission accomplie pour Lacroix
Audrey Lacroix a également fait des vagues, remportant l'épreuve du 100 m papillon. Obtenant un temps de 59,47 s, elle a réalisé le critère olympique B de la FINA et obtient donc le seul billet disponible à cette épreuve. Afin de qualifier deux nageurs à une course, les deux premiers de la finale A doivent remplir le critère olympique A de la FINA.
La spécialiste du 200 m papillon a devancé au fil d'arrivée par 44 centièmes de seconde, MacKenzie Downing, de Whitehorse, au Yukon tandis que la Montréalaise Geneviève Saumur est montée sur la troisième marche du podium. « Je pensais que MacKenzie allait être plus vite, alors ça m'a dérangée un peu en arrivant au virage, mais j'ai réussi à bien me reprendre et de faire ce que j'avais à faire », a mentionné la nageuse originaire de Pont-Rouge.
Sa préparation surtout axée sur l'épreuve de 200 m, Lacroix avoue qu'elle pourra être un peu plus légère ayant dorénavant le poids de la qualification olympique en moins. « C'est un soulagement d'obtenir ma qualification olympique aujourd'hui (mardi). Je m'entraîne surtout pour le 200 m papillon, mais c'est une pression de moins de déjà être assurée d'être au sein de l'équipe. C'est un temps correct, dans les meilleurs que j'ai faits l'année dernière, alors ça démontre que je suis en forme cette semaine. J'avais fait un temps similaire lorsque j'avais fait 2 min 06,83 au 200 m papillon (aux Championnats du monde de la FINA, à Melbourne, en 2007) »
Une course parfaite pour un record du monde pour Grand'Maison
En natation paralympique, la Montréalaise Valérie Grand'Maison a causé toute une surprise aux spectateurs réunis au Parc olympique, et même à elle-même, a-t-elle avoué, en abaissant de quatre secondes son record du monde au 400 m libre dans la catégorie S13 (handicap visuel). Auteure d'un temps de 4 min 32,51 s, la nageuse prend une sérieuse option sur sa qualification paralympique, alors que les deux premiers au monde de chaque catégorie seront assurés d'une place aux Jeux. « Je suis tellement surprise et contente, a mentionné Grand'Maison. J'espérais faire mon meilleur temps, mais je ne pensais pas le faire de quatre secondes. Aujourd'hui, je me suis surtout concentrée sur ma stratégie de course. J'ai fait ma course, je me suis concentrée sur moi-même et ça a vraiment très bien été. »
« Dans les derniers mois, j'ai beaucoup travaillé sur mon aspect mental, à me concentrer sur moi-même et ça m'a enlevé beaucoup de pression, a ajouté la nageuse. En arrivant ici, je savais que j'allais faire le mieux que je pouvais faire. »
L'autre vedette paralympique, le Longueillois Benoit Huot, a pris le premier rang au 100 m brasse, toutes catégories paralympiques confondues. L'athlète oeuvrant chez les S10 a également pris le deuxième rang au 400 m libre.
Canadiens qualifiés pour les JO
400 m quatre nages - hommes
Keith Beavers (Orangeville, Ontario)
Brian Johns (UBC Dolphins, Colombie-Britannique)
400 m quatre nages - femmes
Alexa Komarnycky (Etobicoke, Ontario)
Tanya Hunks (UBC Dolphins, Colombie-Britannique)
100 m brasse - hommes
Mathieu Bois (CNPPO, Québec)
Mike Brown (Université de Calgary, Alberta)
100 m papillon - femmes
Audrey Lacroix (CAMO, Québec)
400 m libre - hommes
Ryan Cochrane (Island Swimming, Colombie-Britannique)
« C'est fait ! » a lancé Bois, de Longueuil, en entrevue d'après-course. Il faut dire que la tâche a été ardue pour l'athlète de 19 ans qui a battu les favoris de l'épreuve, l'Albertain Mike Brown, qui deuxième, a obtenu également sa qualification olympique, et le Britanno-Colombien, Scott Dickens, qui a finalement pris le quatrième rang. « Je me voyais comme le prédateur et eux autres comme les proies. Eux, ils avaient déjà fait leurs preuves et ils devaient simplement les refaire alors que moi, j'étais le petit jeune qui s'en venait. Il restait à savoir si j'allais être capable de les rattraper au bon moment. »
Premier après le premier 50 m (28,76 s), Bois a connu toute une fin de course, repoussant ses plus proches poursuivants dans une lutte serrée à quatre afin d'être le premier à toucher le mur, stoppant le chronomètre à 1 min 01,53 s ce qui lui a aussi permis de réaliser son record personnel par sept centièmes de seconde. « Après mes deux ou trois premières tractions, je savais que j'allais gagner, a-t-il poursuivi. Tout allait bien. Mes bras allaient bien, mon kick poussait bien, tout était parfait alors je me suis dit ça y est, il me reste juste à me rendre jusqu'au bout. »
« J'ai eu une mauvaise touche à la fin, a-t-il poursuivi. Lorsque je me suis retourné pour voir le tableau des résultats, je cherchais mon nom dans le tableau et lorsque je l'ai finalement vu, je me suis demandé s'il y avait un truc à quelque part ou si c'était un rêve, car je l'ai fait souvent ce rêve-là ! »
Le Montréalais Michel Boulianne, également de la finale, a pris le 7e rang, inscrivant un temps de 1 min 03,82 s.
Mission accomplie pour Lacroix
Audrey Lacroix a également fait des vagues, remportant l'épreuve du 100 m papillon. Obtenant un temps de 59,47 s, elle a réalisé le critère olympique B de la FINA et obtient donc le seul billet disponible à cette épreuve. Afin de qualifier deux nageurs à une course, les deux premiers de la finale A doivent remplir le critère olympique A de la FINA.
La spécialiste du 200 m papillon a devancé au fil d'arrivée par 44 centièmes de seconde, MacKenzie Downing, de Whitehorse, au Yukon tandis que la Montréalaise Geneviève Saumur est montée sur la troisième marche du podium. « Je pensais que MacKenzie allait être plus vite, alors ça m'a dérangée un peu en arrivant au virage, mais j'ai réussi à bien me reprendre et de faire ce que j'avais à faire », a mentionné la nageuse originaire de Pont-Rouge.
Sa préparation surtout axée sur l'épreuve de 200 m, Lacroix avoue qu'elle pourra être un peu plus légère ayant dorénavant le poids de la qualification olympique en moins. « C'est un soulagement d'obtenir ma qualification olympique aujourd'hui (mardi). Je m'entraîne surtout pour le 200 m papillon, mais c'est une pression de moins de déjà être assurée d'être au sein de l'équipe. C'est un temps correct, dans les meilleurs que j'ai faits l'année dernière, alors ça démontre que je suis en forme cette semaine. J'avais fait un temps similaire lorsque j'avais fait 2 min 06,83 au 200 m papillon (aux Championnats du monde de la FINA, à Melbourne, en 2007) »
Une course parfaite pour un record du monde pour Grand'Maison
En natation paralympique, la Montréalaise Valérie Grand'Maison a causé toute une surprise aux spectateurs réunis au Parc olympique, et même à elle-même, a-t-elle avoué, en abaissant de quatre secondes son record du monde au 400 m libre dans la catégorie S13 (handicap visuel). Auteure d'un temps de 4 min 32,51 s, la nageuse prend une sérieuse option sur sa qualification paralympique, alors que les deux premiers au monde de chaque catégorie seront assurés d'une place aux Jeux. « Je suis tellement surprise et contente, a mentionné Grand'Maison. J'espérais faire mon meilleur temps, mais je ne pensais pas le faire de quatre secondes. Aujourd'hui, je me suis surtout concentrée sur ma stratégie de course. J'ai fait ma course, je me suis concentrée sur moi-même et ça a vraiment très bien été. »
« Dans les derniers mois, j'ai beaucoup travaillé sur mon aspect mental, à me concentrer sur moi-même et ça m'a enlevé beaucoup de pression, a ajouté la nageuse. En arrivant ici, je savais que j'allais faire le mieux que je pouvais faire. »
L'autre vedette paralympique, le Longueillois Benoit Huot, a pris le premier rang au 100 m brasse, toutes catégories paralympiques confondues. L'athlète oeuvrant chez les S10 a également pris le deuxième rang au 400 m libre.
Canadiens qualifiés pour les JO
400 m quatre nages - hommes
Keith Beavers (Orangeville, Ontario)
Brian Johns (UBC Dolphins, Colombie-Britannique)
400 m quatre nages - femmes
Alexa Komarnycky (Etobicoke, Ontario)
Tanya Hunks (UBC Dolphins, Colombie-Britannique)
100 m brasse - hommes
Mathieu Bois (CNPPO, Québec)
Mike Brown (Université de Calgary, Alberta)
100 m papillon - femmes
Audrey Lacroix (CAMO, Québec)
400 m libre - hommes
Ryan Cochrane (Island Swimming, Colombie-Britannique)