Boisvert-Simard manque de patience
Amateurs samedi, 6 mars 2010. 13:53 samedi, 14 déc. 2024. 14:54
C'est finalement Hugues Boisvert-Simard qui aura eu le meilleur sur Vincent Pelletier dans le tableau de 64 du Grand Prix d'épée, samedi, à Stockholm. Cependant, le parcours du Québécois s'est terminé une ronde plus loin, chez les 32.
Boisvert-Simard a été éliminé par l'Iranien Ali Yaghoobian. Tirant de l'arrière 3-8 après la première période, le membre du club l'Estoc n'est pas parvenu à combler l'écart. Son adversaire l'a finalement emporté 15-8. « En regardant son match chez les 64, j'avais ciblé trois actions qui pourraient me permettre de le battre, mais j'ai manqué de patience. J'ai essayé d'appliquer mes actions directement en partant et ça n'a pas fonctionné. J'aurais dû entrer dans le match plus tranquillement », a regretté le Québécois qui a terminé la compétition au 19e rang. « Ce n'est pas la première fois qu'une telle chose m'arrive. Ça s'était passé comme ça aussi à la Coupe du monde de Berne, la semaine dernière. Je dois entrer en première période en gardant une plus grande distance et en étant plus patient. »
La bête noire des Québécois?
Ce n'est pas la première fois que Yaghoobian, 39e au classement de la FIE, a le dessus sur un Québécois cette saison. À la Coupe du monde de Kish Island (Iran) en janvier dernier, Yaghoobian avait éliminé Vincent Pelletier en quart de finale par la marque serrée de 15-14.
« L'an passé, Tomy (Linteau) l'a vraiment bien battu alors c'est la bête noire des Québécois seulement cette année », a expliqué Boisvert-Simard.
L'escrimeur québécois, actuellement 13e au monde, mais qui devrait grimper de deux échelons lors de la mise à jour du classement, a toutefois noté que la 39e place de l'Iranien ne reflète pas ce qu'il vaut vraiment. « Les Iraniens participent à beaucoup moins de Coupes du monde alors ça affecte leur classement. Mais même si Yaghoobian est assez bon, je devrais le battre. »
Duel tout québécois chez les 64
Le duel entre les deux Québécois chez les 64 a été très serré. Si Pelletier avait les devants à 13-11, il a toutefois vu son avance fondre en fin de match. Son coéquipier a réussi quatre touches d'affilée pour se faufiler avec la victoire en 15-13. « Nous étions assez patients et nous tirions assez bien tous les deux. Nous avons bien géré le match et ça s'est joué à la fin », a convenu le gagnant du duel.
Pelletier regrette de son côté sa performance en fin de match. « J'ai bien tiré tout le long du match, mais rendu à 13-11, je suis devenu hésitant, comme hier (vendredi), lorsque j'avais l'avance. J'ai hésité entre aller en contre-attaque ou casser la distance. Souvent, ça fait que tu ne fais aucun des deux et tu es surpris et tu réagis mal lorsque l'autre attaque. Et c'est finalement lui qui a cassé la distance sur ma préparation », a-t-il raconté.
Pelletier, qui a fini au 58e échelon, se réjouit tout de même de la qualité de son match dans le tableau de 64. « Contrairement à la semaine passée, je me suis présenté en piste pas juste physiquement, mais aussi mentalement. Alors pour ça, je suis content et c'est de bon augure. »
Cochambreurs à Stockholm et membres du même club d'escrime, Hugues Boisvert-Simard et Vincent Pelletier se connaissent très bien. Et jouer l'un contre l'autre est comparable à un jeu d'échecs selon ce dernier. « Ça devient une question d'exécution et de timing. La victoire ira à celui qui aura su mieux saisir et profiter des bonnes occasions. Nous savons ce que l'autre va faire, car nous connaissons ses actions préférées et comment il réagit. Nous ne savons seulement pas tout le temps quand il va le faire et s'il va le réussir. »
Boisvert-Simard et Pelletier seront de retour à la compétition, dimanche, mais du même côté de la piste pour l'épreuve par équipe. Les deux Québécois, jumelés au Montréalais Tigran Bajgoric et à l'Ontarien Marc-André Leblanc, affronteront les Portugais.
Boisvert-Simard a été éliminé par l'Iranien Ali Yaghoobian. Tirant de l'arrière 3-8 après la première période, le membre du club l'Estoc n'est pas parvenu à combler l'écart. Son adversaire l'a finalement emporté 15-8. « En regardant son match chez les 64, j'avais ciblé trois actions qui pourraient me permettre de le battre, mais j'ai manqué de patience. J'ai essayé d'appliquer mes actions directement en partant et ça n'a pas fonctionné. J'aurais dû entrer dans le match plus tranquillement », a regretté le Québécois qui a terminé la compétition au 19e rang. « Ce n'est pas la première fois qu'une telle chose m'arrive. Ça s'était passé comme ça aussi à la Coupe du monde de Berne, la semaine dernière. Je dois entrer en première période en gardant une plus grande distance et en étant plus patient. »
La bête noire des Québécois?
Ce n'est pas la première fois que Yaghoobian, 39e au classement de la FIE, a le dessus sur un Québécois cette saison. À la Coupe du monde de Kish Island (Iran) en janvier dernier, Yaghoobian avait éliminé Vincent Pelletier en quart de finale par la marque serrée de 15-14.
« L'an passé, Tomy (Linteau) l'a vraiment bien battu alors c'est la bête noire des Québécois seulement cette année », a expliqué Boisvert-Simard.
L'escrimeur québécois, actuellement 13e au monde, mais qui devrait grimper de deux échelons lors de la mise à jour du classement, a toutefois noté que la 39e place de l'Iranien ne reflète pas ce qu'il vaut vraiment. « Les Iraniens participent à beaucoup moins de Coupes du monde alors ça affecte leur classement. Mais même si Yaghoobian est assez bon, je devrais le battre. »
Duel tout québécois chez les 64
Le duel entre les deux Québécois chez les 64 a été très serré. Si Pelletier avait les devants à 13-11, il a toutefois vu son avance fondre en fin de match. Son coéquipier a réussi quatre touches d'affilée pour se faufiler avec la victoire en 15-13. « Nous étions assez patients et nous tirions assez bien tous les deux. Nous avons bien géré le match et ça s'est joué à la fin », a convenu le gagnant du duel.
Pelletier regrette de son côté sa performance en fin de match. « J'ai bien tiré tout le long du match, mais rendu à 13-11, je suis devenu hésitant, comme hier (vendredi), lorsque j'avais l'avance. J'ai hésité entre aller en contre-attaque ou casser la distance. Souvent, ça fait que tu ne fais aucun des deux et tu es surpris et tu réagis mal lorsque l'autre attaque. Et c'est finalement lui qui a cassé la distance sur ma préparation », a-t-il raconté.
Pelletier, qui a fini au 58e échelon, se réjouit tout de même de la qualité de son match dans le tableau de 64. « Contrairement à la semaine passée, je me suis présenté en piste pas juste physiquement, mais aussi mentalement. Alors pour ça, je suis content et c'est de bon augure. »
Cochambreurs à Stockholm et membres du même club d'escrime, Hugues Boisvert-Simard et Vincent Pelletier se connaissent très bien. Et jouer l'un contre l'autre est comparable à un jeu d'échecs selon ce dernier. « Ça devient une question d'exécution et de timing. La victoire ira à celui qui aura su mieux saisir et profiter des bonnes occasions. Nous savons ce que l'autre va faire, car nous connaissons ses actions préférées et comment il réagit. Nous ne savons seulement pas tout le temps quand il va le faire et s'il va le réussir. »
Boisvert-Simard et Pelletier seront de retour à la compétition, dimanche, mais du même côté de la piste pour l'épreuve par équipe. Les deux Québécois, jumelés au Montréalais Tigran Bajgoric et à l'Ontarien Marc-André Leblanc, affronteront les Portugais.