(Sportcom) - Les escrimeurs québécois ont conclu leur week-end de compétition sur une bonne note en terminant en huitième place du Grand prix d'escrime comptant pour la Coupe du monde par équipe de sabre, dimanche, à Santiago (Chili).

L'équipe canadienne qui était composée des Québécois Michel Boulos, Pierre-Philippe Gouin, Philippe Beaudry et Nicolas Mayer a connu un début de parcours facile après la disqualification de son premier adversaire, l'Uruguay, qui a été éliminée pour cause d'équipement non conforme. Au tour suivant, ils se sont mesuré aux Italiens qu'ils ont battus 45-42.

« C'était un excellent match pour nous et je pense que c'était la première fois qu'on les battait. L'Italie est dans le top 3 mondial depuis longtemps et tout le monde a très bien tiré, alors nous sommes extrêmement contents! » a déclaré le vétéran Michel Boulos, de Candiac, ajoutant qu'il s'agissait de la première fois que le Canada accédait au top huit lors d'une compétition de type Grand prix.

Les sabreurs n'ont cependant pu tenir le rythme par la suite dans les matchs de classement en s'inclinant contre la Hongrie (45-36), la Russie (45-32) et la Pologne (45-37). Un total de 20 équipes participaient à la compétition.

« Ce sont de grosses équipes qui ont des chances de médailles, a poursuivi Boulos. De battre l'Italie, c'est très encourageant pour nous, mais par la suite, nous avons perdu notre rythme. Nous avons connu une baisse de régime et nous n'avons pas été capables de remonter, ce qui n'était pas le cas contre l'Italie où tout le monde a été très fort. Faire un top huit à une compétition aussi forte montre que nous avons progressé. »

Un retour à la compétition prometteur pour Pierre-Philippe Gouin

L'épreuve présentée dans la capitale chilienne marquait le retour à la compétition de Pierre-Philippe Gouin qui revient d'une longue absence à la suite d'une hernie discale.

« J'ai passé cinq mois au lit et ça m'a pris neuf mois au total pour récupérer, a-t-il avancé Cette fin de semaine, c'était un gros test pour moi et j'ai fini dans le top 32 à l'individuel et top huit en équipe, alors c'est de bon augure. Je suis content mais pas surpris, car j'ai travaillé très fort à l'entraînement, surtout en musculation. Maintenant quand je me déplace sur une piste d'escrime, je me sens plus en contrôle dans mes changements de direction.

« Mon but premier est de revenir en santé à la compétition. Trois mois après mon hernie, les médecins m'ont dit que je ne pourrais jamais plus faire de sport de ma vie. D'être parti de là et d'avoir évité les opérations et les injections de cortisone, je suis pas mal content. »