VANCOUVERÂ - Voici ce que le deuxième homme ayant marché sur la Lune veut transmettre à l'équipe olympique canadienne aux Jeux de Vancouver: il n'est pas nécessaire de finir premier pour avoir du



VANCOUVER - Voici ce que le deuxième homme ayant marché sur la Lune veut transmettre à l'équipe olympique canadienne aux Jeux de Vancouver: il n'est pas nécessaire de finir premier pour avoir du succès.

Buzz Aldrin, l'une des nombreuses célébrités venues faire un tour à Vancouver, pendant les Jeux, dit que trop d'emphase est mise sur l'importance de terminer au premier rang du classement des médailles.

"Les médias font tout un plat du nombre de médailles d'or vous gagnez, de qui est premier au classement, a mentionné Aldrin à la Presse canadienne. Ce n'est pas ça l'important."

Le but pour les athlètes olympiques devrait être de s'améliorer à chaque compétition, et de motiver leurs coéquipiers à atteindre de nouvelles limites, dit-il. C'est la philosophie qui a mené lui et Neil Armstrong jusqu'à la Lune, il y a plus de 40 ans.

"Chaque mission a un rôle à jouer pour augmenter la capacité à se poser sur la lune. Une fois que vous avez montré que vous pouvez le faire, ça ouvre la voie à d'autres réalisations."

Aldrin, âgé de 80 ans, participait dimanche soir à Vancouver à un événement en compagnie d'Eugene Cernan, le dernier à poser le pied sur la Lune, lors de la mission Apollo 17, et de Tom Stafford, qui a voyagé dans l'espace quatre fois.

La lune éclairait un ciel dégagé au-dessus de la ville olympique, dimanche. On a demandé à Aldrin ce qu'il pensait lorsqu'il regardait la Lune, après toutes ces années.

"Quand on est sur Terre, ça semble presque être un rêve impossible. En route vers la Lune, la Terre devient de plus en plus petite, mais la Lune garde plus ou moins la même taille, jusqu'au moment où vous en êtes très près. En orbite autour de la Lune, c'est un endroit très rude, peu invitant. Mais c'est différent de comment on perçoit la Lune à partir de la Terre."

Aldrin a fait remarquer que les pattes du matériel d'atterrissage du module lunaire que lui et Armstrong ont amené dans l'espace avaient été faites au Canada. Il a aussi évoqué l'importance du bras canadien télémanipulateur, le Canadarm, pour les futures missions spatiales internationales.

Mais que pense t-il de l'objectif du Canada de remporter plus de médailles que tout autre pays, à cette Oympiade?

"Je pense que l'histoire a montré que les Jeux d'hiver n'ont pas été particulièrement favorables aux pays hôtes, a dit Aldrin. Mais je dirais que vous vous en tirez bien. Si on en juge par l'enthousiame ici, celui des Canadiens est vraiment exceptionnel."