Pour la première fois de sa carrière, Sophia Jensen a eu à défendre son titre mondial junior, vendredi, aux Championnats du monde des moins de 23 ans et juniors de canoë-kayak de vitesse, présentés à Pitesti, en Roumanie. La Québécoise est parvenue à surmonter le stress et à demeurer au sommet en C-1 500 m, elle qui a décroché l’or grâce à un chrono de 2 min 12,525 s.

La canoéiste de Chelsea a devancé sa plus proche poursuivante, la Chinoise Xialian Lin (2 min 16,065 s), par 3,540 secondes afin de l’emporter. La Cubaine Yarisleidis Duboys (2 min 16,485 s) a suivi de très près la représentante de la Chine, mais a dû se contenter d’une médaille de bronze.

Arriver aux mondiaux des moins de 23 ans et juniors en tant que championne a représenté tout un défi pour Sophia Jensen. « Je n’avais jamais eu à défendre mon titre auparavant et ç’a définitivement été une tout autre expérience. Je n’ai jamais été aussi nerveuse, mais j’adore la course alors j’ai arrêté d’y penser et je me suis concentrée sur mon engouement à l’idée de participer à la finale, la chose que j’aime le plus », a-t-elle fait savoir.

Dans les qualifications jeudi, Jensen a enregistré un temps de 2 min 9,367 s, ce qui lui a permis de prendre le premier rang de sa vague et d’accéder directement à la finale, malgré quelques erreurs. « J’étais vraiment stressée aux essais et j’ai commencé trop fort, ce qui a fait en sorte que j’ai manqué d’énergie à la fin. Pendant la finale, j’ai été en mesure de mieux me contrôler et terminer en force! Ç’a été une course formidable. »

Cette performance aux essais a servi de leçon pour Sophia Jensen et elle a su rectifier le tir au moment opportun. « En finale, je me suis assurée de ne pas répéter les erreurs connues aux essais. J’ai mis mon énergie sur ce que j’avais à faire pour être certaine de connaître la meilleure course possible », a expliqué l’athlète de 17 ans.

Maintenant que la canoéiste a réussi à conserver la médaille d’or au C-1 500 m, elle tentera d’en faire autant avec son titre de championne du monde acquis l’an dernier au C-1 200 m, samedi, après avoir dominé les qualifications en 47,281 s. Elle sera également des qualifications au C-2 500 m aux côtés de sa partenaire néo-brunswickoise Julia Lilley-Osende. Ici aussi, le duo voudra récidiver et mettre la main sur une médaille d’or, comme ce fut le cas en 2018.

« Ce sera tout aussi stressant, mais j’ai hâte de prendre part aux autres courses. Je n’ai pas vraiment d’objectifs pour ce qui est des résultats. Je veux simplement avoir de solides courses! »

Toujours chez les juniors, mais du côté masculin, Laurent Lavigne sera en action pour les demi-finales du K-1 200 m samedi. Le Trifluvien a franchi la ligne d’arrivée de sa qualification en premier en 36,696 s vendredi. Il sera ensuite sur la ligne de départ pour les qualifications du K-1 500 m.