(RDS) - Le cas de la nageuse Jennifer Carroll continue de faire jaser. Après avoir reçu mardi un chèque de 15 000 dollars des cinémas Guzzo, Carroll a été appuyée par le club de la médaille d'Or. Grâce à un encan, Carroll est repartie avec 4 000 dollars de plus.

A défaut de pouvoir compter sur les subventions fédérales, Carroll est en train de tirer profit de cette controverse, qui disons-le, a pris des proportions nationales. Les lettres d'appuis arrivent par centaines.

"Il y a beaucoup de gens qui ne me connaissaient pas et qui m'ont envoyé des lettres d'encouragements. Aujourd'hui j'en ai eu une qui me disait que j'étais la Maurice Richard de la natation, a mentionné Carroll. De plus, monsieur Guzzo m'aide également, c'est le Père Noël de mon année."

Bien sûr, elle se dit surprise de l'ampleur de la chose. "Pour un petit geste de remerciement, je ne pensais pas que ça deviendrait une si grosse histoire. J'ai le sentiment d'avoir instauré le droit pour un athlète dorénavant de monter sur le podium avec son drapeau."

Rappelons les faits: La médaillée d'argent des Jeux de Manchester avait subi les foudres de son entraîneur et de Natation Canada à la suite de ce qui est maintenant permis d'appeler: l'épisode du drapeau. Dans un rapport, l'entraîneur Dave Johnson avait qualifié le geste de Madame Carroll d'égoïste, d'irrespectueux, et embarrassant.

Johnson a été appuyé par son adjoint Bud McAllister.

"Il y a un entraîneur au Canada qui s'appelle Bud McAllister qui n'a rien à voir dans tout ça. Je ne sais pas ce qu'il tente de faire."

"Je suis une fille positive, j'aime le sport et j'aimerais que le sport soit quelque chose de positif."

Histoire d'échapper un peu à la pression médiatique, Jennifer Carroll ira passer les prochaines semaines en France. En compagnie de son entraîneur elle poursuivra sa préparation en vue de sa prochaine compétition, la Coupe du Québec, prévue à la fin du mois de janvier.