Cas de genres : le CIO s'impose
Amateurs mercredi, 20 janv. 2010. 20:15 samedi, 14 déc. 2024. 16:53
LONDRES - Le Comité international olympique recommande l'implantation de centres médicaux spéciaux pour composer avec les cas d'athlètes avec des caractéristiques sexuelles ambiguës.
Le CIO veut mettre en place des règles qui détermineront l'admissibilité des athlètes à participer à une compétition sur une base de `cas par cas', lorsque leur genre est remis en question.
Le CIO a organisé une conférence de deux jours avec des médecins spécialistes à Miami pour tenter d'établir les grandes lignes pour le traitement des cas de vérifications du sexe.
Ce problème a attiré l'attention de la planète, l'an dernier, lorsque la coureuse sud-africaine Caster Semenya a été obligée de passer un test de genre.
Le cas de Semenya, qui a remporté les 800 m aux championnats du monde, n'a pas été traité lors des réunions à huis clos tenues dimanche et lundi. Mais, il a aidé le CIO à se concentrer sur le besoin de clarification de ce problème, à savoir si un athlète participe à une compétition en tant qu'homme ou en tant que femme.
Le CIO consultera ses avocats et sa commission des athlètes pour tenter d'établir des règles spécifiques.
Parmi les conclusions clés, la proposition de créer un centre médical où les experts diagnostiqueraient et traiteraient les athlètes reconnus pour avoir des `désordres du développement du sexe'. Plusieurs cas nécessitent des traitements tels qu'une opération ou une hormonothérapie.
Le CIO avait déjà mis en place des examens de genre obligatoires aux Jeux olympiques, mais ils ont été laissés tombés en 1999 en raison du processus de dépistage, un test de chromosomes, qui a été jugé non scientifique et contraire à l'éthique.
Le CIO veut mettre en place des règles qui détermineront l'admissibilité des athlètes à participer à une compétition sur une base de `cas par cas', lorsque leur genre est remis en question.
Le CIO a organisé une conférence de deux jours avec des médecins spécialistes à Miami pour tenter d'établir les grandes lignes pour le traitement des cas de vérifications du sexe.
Ce problème a attiré l'attention de la planète, l'an dernier, lorsque la coureuse sud-africaine Caster Semenya a été obligée de passer un test de genre.
Le cas de Semenya, qui a remporté les 800 m aux championnats du monde, n'a pas été traité lors des réunions à huis clos tenues dimanche et lundi. Mais, il a aidé le CIO à se concentrer sur le besoin de clarification de ce problème, à savoir si un athlète participe à une compétition en tant qu'homme ou en tant que femme.
Le CIO consultera ses avocats et sa commission des athlètes pour tenter d'établir des règles spécifiques.
Parmi les conclusions clés, la proposition de créer un centre médical où les experts diagnostiqueraient et traiteraient les athlètes reconnus pour avoir des `désordres du développement du sexe'. Plusieurs cas nécessitent des traitements tels qu'une opération ou une hormonothérapie.
Le CIO avait déjà mis en place des examens de genre obligatoires aux Jeux olympiques, mais ils ont été laissés tombés en 1999 en raison du processus de dépistage, un test de chromosomes, qui a été jugé non scientifique et contraire à l'éthique.