Chloé Chemtob se démarque à Halifax
Amateurs jeudi, 17 févr. 2011. 17:51 mercredi, 11 déc. 2024. 10:57
HALIFAX - Chloé Chemtob n'aspire pas à être grande et longiligne, à l'âge adulte.
La joueuse de squash âgée de 13 ans, membre de la délégation du Québec aux Jeux d'hiver du Canada, est bien d'accord avec l'expression qui dit que «dans les petits pots, les meilleurs onguents».
«La plupart des professionnels ne sont pas très grands parce que la taille peut restreindre les déplacements», soumet Chemtob, qui mesure un peu moins de cinq pieds.
«J'espère rester petite... ou d'être pas très grande.»
Aux Jeux d'hiver à Halifax, la Montréalaise a montré par moments la vitesse et les aptitudes qui lui ont permis de se hisser deuxième au classement national des États-Unis, chez les moins de 15 ans.
Son palmarès a été fort garni en 2010: troisième place dans la catégorie des 15 ans et moins aux Internationaux juniors des États-Unis; deuxièmes positions au Pays-Bas et en Allemagne chez les moins de 13 ans; ainsi qu'un triomphe aux Internationaux d'Italie chez les 15 ans et moins. Elle a aussi pris le deuxième rang des Internationaux du Canada (15 ans), en décembre.
Chemtob affirme qu'elle ambitionne d'être la meilleure joueuse de 15 ans au monde.
À Halifax, Chemtob était une des quatre membres de l'équipe féminine du Québec qui s'est inclinée face à l'Alberta, jeudi, dans la confrontation pour l'obtention de la médaille de bronze.
Chemtob a livré de belles batailles à des rivales qui étaient plus âgées qu'elle d'environ quatre ans et plus grandes de six pouces.
Mais elle n'a pas été totalement satisfaite de son rendement, estimant qu'elle a connu quelques séquences laborieuses.
«Je sais que j'aurais pu mieux jouer, mais j'étais un peu nerveuse. Aujourd'hui, ce n'était pas une bonne journée. Je n'étais pas à mon mieux», a-t-elle commenté, après s'être inclinée.
«Tout le monde a des hauts et des bas, et aujourd'hui j'ai connu un bas.»
Chloé Chemtob s'est initiée au sport vers l'âge de 7 ans. Quelques années plus tard, Yvon Provençal, l'entraîneur de l'équipe nationale canadienne, a remarqué son potentiel.
La famille a déménagé à Orlando, en Floride, où Chemtob a pu s'entraîner sous les ordres de David Palmer, un ancien champion mondial.
Son père Gilles Chemtob, qui pratique la médecine en Floride, sait qu'il court le risque de gâcher le plaisir de sa fille, en la faisant jouer contre des adversaires plus fortes physiquement.
«Je lui répète que c'est une expérience positive pour elle, une expérience stimulante sur le plan personnel. La victoire n'est pas importante. C'est la performance qui compte ainsi que de quelle façon vous réagissez face à l'adversité.»
Si elle persévère et qu'elle demeure parmi l'élite mondiale, une carrière professionnelle sera envisageable, estime le paternel.
Chloé veut avant tout évoluer au sein d'une équipe universitaire américaine, avant de prendre une décision quant à son avenir.
«J'aimerais moi aussi être un médecin», conclut-elle.
La joueuse de squash âgée de 13 ans, membre de la délégation du Québec aux Jeux d'hiver du Canada, est bien d'accord avec l'expression qui dit que «dans les petits pots, les meilleurs onguents».
«La plupart des professionnels ne sont pas très grands parce que la taille peut restreindre les déplacements», soumet Chemtob, qui mesure un peu moins de cinq pieds.
«J'espère rester petite... ou d'être pas très grande.»
Aux Jeux d'hiver à Halifax, la Montréalaise a montré par moments la vitesse et les aptitudes qui lui ont permis de se hisser deuxième au classement national des États-Unis, chez les moins de 15 ans.
Son palmarès a été fort garni en 2010: troisième place dans la catégorie des 15 ans et moins aux Internationaux juniors des États-Unis; deuxièmes positions au Pays-Bas et en Allemagne chez les moins de 13 ans; ainsi qu'un triomphe aux Internationaux d'Italie chez les 15 ans et moins. Elle a aussi pris le deuxième rang des Internationaux du Canada (15 ans), en décembre.
Chemtob affirme qu'elle ambitionne d'être la meilleure joueuse de 15 ans au monde.
À Halifax, Chemtob était une des quatre membres de l'équipe féminine du Québec qui s'est inclinée face à l'Alberta, jeudi, dans la confrontation pour l'obtention de la médaille de bronze.
Chemtob a livré de belles batailles à des rivales qui étaient plus âgées qu'elle d'environ quatre ans et plus grandes de six pouces.
Mais elle n'a pas été totalement satisfaite de son rendement, estimant qu'elle a connu quelques séquences laborieuses.
«Je sais que j'aurais pu mieux jouer, mais j'étais un peu nerveuse. Aujourd'hui, ce n'était pas une bonne journée. Je n'étais pas à mon mieux», a-t-elle commenté, après s'être inclinée.
«Tout le monde a des hauts et des bas, et aujourd'hui j'ai connu un bas.»
Chloé Chemtob s'est initiée au sport vers l'âge de 7 ans. Quelques années plus tard, Yvon Provençal, l'entraîneur de l'équipe nationale canadienne, a remarqué son potentiel.
La famille a déménagé à Orlando, en Floride, où Chemtob a pu s'entraîner sous les ordres de David Palmer, un ancien champion mondial.
Son père Gilles Chemtob, qui pratique la médecine en Floride, sait qu'il court le risque de gâcher le plaisir de sa fille, en la faisant jouer contre des adversaires plus fortes physiquement.
«Je lui répète que c'est une expérience positive pour elle, une expérience stimulante sur le plan personnel. La victoire n'est pas importante. C'est la performance qui compte ainsi que de quelle façon vous réagissez face à l'adversité.»
Si elle persévère et qu'elle demeure parmi l'élite mondiale, une carrière professionnelle sera envisageable, estime le paternel.
Chloé veut avant tout évoluer au sein d'une équipe universitaire américaine, avant de prendre une décision quant à son avenir.
«J'aimerais moi aussi être un médecin», conclut-elle.