Les deux prochaines Coupes du monde de patinage de vitesse sur courte piste à Montréal et à Marquette dans l'État du Michigan sont importantes. Elles serviront à déterminer le nombre de participants par nation dans chacune des épreuves qui sera présentée aux Olympiques.

« Au total des résultats de ces deux Coupes du monde, les pays sauront s'ils envoient un, deux ou trois athlètes, » explique la porte-parole de la Coupe du monde de Montréal Nathalie Lambert. « De notre côté, nous souhaitons miser sur une équipe complète. »

Le Canada est assuré d'avoir au moins un représentant dans chaque épreuve en tant que pays hôte. Mais les Canadiens veulent absolument les deux autres places disponibles.

« C'est faisable et c'est notre objectif », indique le triple médaillé olympique François-Louis Tremblay. « Je pense que si nous ne l'atteignons pas, nous serons très déçus, car c'est vraiment à notre portée. »

Même son de cloche pour l'équipe des filles. Kalyna Roberge voudra aussi profiter de l'occasion pour essayer de nouvelles choses.

« Nous souhaitons éliminer toutes les craintes, notamment au niveau des stratégies », avoue l'athlète originaire de Saint-Étienne-de-Lauzon. « Nous voulons devenir des athlètes polyvalents afin de semer nos adversaires. »

Toutes les nations auront le même objectif, la bataille sera intense. Les gagnants seront les spectateurs qui auront une occasion en or d'assister à une compétition de ce niveau quelques moins avant les Jeux.

« Tout le monde a besoin de se classer et c'est encore plus vrai pour les autres pays, parce qu'ils n'ont pas obtenu de laissez-passer », ajoute Lambert. « Il y a aura un nombre record de plus de 200 athlètes représentant 35 pays. »

L'organisation espère une foule nombreuse, bruyante et vêtue de rouge pour donner aux patineurs canadiens un aperçu de ce qu'ils vivront une centaine de jours plus tard à Vancouver.

*D'après un reportage de Jean-Luc Legendre