"Elle a du chien cette Marianne St-Gelais. Rien ne semble vouloir l'arrêter. Retenez bien ce nom. On s'en reparle dans 10 ans!"

Voilà ce que ce que j'écrivais le 15 septembre dernier au sujet de Marianne St-Gelais.

J’étais là au Yukon quand Marianne s’est révélée au monde du patinage de vitesse lors des Jeux du Canada en 2007. 4 médailles d’or, une d’argent, une bouille des plus sympathique. Cette performance laissait présager de belles choses. À sa première saison de Coupe du monde, elle est montée sur le podium au 500 mètres.

Je n’étais donc pas trop surpris lorsque je l’ai vu remporter la médaille d’argent au 500 mètres. Vous me direz que c’est facile de faire cette affirmation « après » la course, mais croyez-moi, Marianne a toujours eu le talent pour réaliser ce qu’elle a fait devant une salle comble au Pacific Coliseum.

Ma seule crainte résidait dans le fait qu’elle en était à ses premiers jeux et pouvait-elle composer avec toute cette pression. Son « chum » Charles Hamelin a bien voulu regarder la finale de Marianne en ma compagnie dans la zone d’entrevues. Il était confiant. « Marianne n’étais pas trop stressée avant la soirée. Même cette semaine, elle n’était pas anxieuse. Elle est demeurée Marianne. », m’a-t-il confié quelques minutes avant la finale.

Vous l’avez sûrement vue à la télévision mais Marianne arrive comme une bouffée d’air frais. Il est réjouissant de voir qu’un plus grand nombre de personnes vont maintenant savoir qui elle est.

Et vous, avez-vous été conquis par Marianne?

Voyez le reportage en coulisses de la médaille d’argent de Marianne.