Courtney Sarault veut faire sa place au sein de l'équipe nationale de patinage de vitesse
Patinage de vitesse vendredi, 26 oct. 2018. 15:47 samedi, 14 déc. 2024. 18:56L'équipe féminine de courte piste présente un tout nouveau visage cette saison avec les départs de Marianne St-Gelais et Valérie Maltais. Ajoutez à cela l'absence de Kim Boutin, et c'est une équipe jeune que le Canada présentera lors des premières Coupes du monde.
Parmi ces nouveaux visages, on retrouve Courtney Sarault, vice-championne du monde junior en 2018.
À 18 ans, Sarault est perçue comme l'un des plus beaux espoirs du courte piste au pays. Patiner fait d'ailleurs partie de sa génétique, étant la fille d'Yves Sarault, l'ancien joueur du Canadien de Montréal.
Courtney a dévoilé tout son potentiel aux derniers Mondiaux Jrs, à la grande surprise, terminant 2e du classement cumulatif; une première féminine depuis la 3e place de Kalyna Roberge en 2005. Huit mois après cet exploit, la voici au sein de l'équipe nationale à préparer sa première Coupe du monde.
« Il y a beaucoup de nervosité en ce moment. Vous m'auriez dit, il y a un an, que je ferais une Coupe du monde, j'aurais dit: jamais de la vie! J'ai maintenant la chance de démontrer au monde entier ce que je peux faire. »
On ne fixe aucun objectif de résultat pour Courtney à Calgary et à Salt Lake City. Mais on a un plan très précis pour elle: acquérir un maximum d'expérience et de confiance pour qu'elle puisse conquérir le titre mondial Jr à l'Aréna Maurice-Richard, en janvier prochain.
« Avec l'expérience des Coupes du monde, je me présenterai aux Mondiaux juniors mieux préparée et encore plus confiante. Ma 2e place aux derniers Mondiaux m'a motivée et| m'a fait réaliser que le titre est à ma portée. »
Courtney admet d'ailleurs que la dernière année a été enrichissante au niveau de l'expérience, elle qui s'est entraînée aux côtés de Marianne St-Gelais, Valérie Maltais et Kim Boutin alors qu'elles étaient en pleine préparation olympique.
« J'ai pu constater ce que ça prend pour devenir une Olympienne. Cela a été bénéfique pour moi de les côtoyer. J'ai beaucoup appris sur l'attitude à avoir et le travail ardu à faire à l'entraînement. C'était motivant. »