Montréal (Sportcom) － C'est avec constance et contrôle que l'équipe féminine de volleyball a disposé de son adversaire uruguayen en trois manches 25-16, 25-17, 25-13, à la Coupe panaméricaine de Colima au Mexique. Mais le plus dur est à venir.

« On est arrivé sur le terrain en contrôle », a expliqué la Lavalloise Nadine Alphonse, présentement étudiante en enseignement éducation physique à l'Université de Montréal. « Nous sommes demeurées intenses tout au long du match. » Contre l'équipe uruguayenne, classée 31e au monde, l'entraîneur canadien Naoki Miyashita a su tirer parti de l'efficacité et de la défensive de son équipe pour opérer des changements stratégiques entre la première et la seconde manche, question d'impliquer et aussi d'évaluer le comportement de chaque joueuse sur le terrain. Le résultat parle de lui-même : hormis un court moment d'adaptation à la deuxième manche, les Canadiennes n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

Pourront-elles renverser la tendance?

À travers les années, les rencontres entre le Canada et Cuba se sont généralement terminées en faveur des Cubaines. En sera-t-il autrement samedi? À en croire Alphonse, qui s'est rappelée le match serré de l'automne dernier à la Coupe Azteca au Mexique (les Cubaines l'ont emporté en quatre manches), tout peut arriver à Colima. « C'est une équipe assez puissante en offensive et en défensive, a-t-elle précisé. On avait fait un match très chaud en quatre sets l'année dernière. Ce soir, on va faire le nécessaire avec du vidéo pour livrer un bon match demain. »

Sa coéquipière Annie Lévesque, d'Amqui en Gaspésie, est elle aussi optimiste, peu importe l'issue de la rencontre. « C'est toujours intéressant de jouer contre Cuba, a-t-elle affirmé. C'est contre les grosses équipes qu'on progresse. »

Le Canada, présentement 27e au classement mondial, devra encore affronter, dans le groupe B du tour préliminaire, le Brésil (deuxième) dimanche et Porto Rico (19e) lundi. Le tableau d'élimination débutera mercredi le 27 juin.