MONTREAL (AP) - Plusieurs athlètes américains participant aux compétitions de piste et pelouse ont subi des tests de dopage positifs d'une substance que l'on ne pouvait détecter jusqu'à tout récemment.

Ils font maintenant face à des suspensions qui pourraient les
priver d'une participation aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004.

Le directeur exécutif de l'Agence anti-dopage des Etats-Unis
(USADA), Terry Madden, a parlé d'une vaste conspiration impliquant des chimistes, des entraîneurs et des athlètes.

Madden a précisé que la USADA a reçu un coup de fil au mois de juin d'un homme se disant entraîneur en athlétisme. Ce dernier a donné le nom d'athlètes faisant usage d'un stéroïde indétectable.

Madden a précisé qu'une enquête avait été instaurée à d'autres sports professionnels pratiqués aux Etats-Unis, mais il a refusé d'être plus précis. Il n'a également pas donné de détails quant à l'identité des athlètes chez lesquels on a décelé le stéroïde connu sous le nom de tétrahydrogestrinone, ou THG.

Les athlètes qui seront convaincus de dopage feront face à des suspensions de deux ans.

La source anonyme qui a contacté l'USADA a précisé que le THG a été créé par Victor Conte, le fondateur des laboratoires BALCO de Burlingame, en Californie. Ce laboratoire fournit des suppléments nutritifs à des athlètes tels Barry Bonds, Bill Romanowski et Marion Jones.