Dehiba révèle une série d'infractions
Amateurs samedi, 7 avr. 2007. 10:58 mercredi, 11 déc. 2024. 07:38
PARIS - L'athlète française Hind Dehiba a contesté samedi les conditions de son contrôle antidopage qui a révélé, après analyse des échantillons A et B, l'usage d'EPO.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, la détentrice du record de France du 1500 m détaille une série d'infractions au Code mondial antidopage, ainsi qu'au Code français de la santé publique et aux normes de la Fédération internationale (IAAF) commises, selon elle, lors du prélèvement intervenu à l'issue de sa garde à vue où elle avait également subi un contrôle.
"Il est important de signaler que le contrôle inopiné (...) s'est déroulé dans des conditions inédites et que, par malveillance ou précipitation, plusieurs points des procédures et règlement de l'AMA n'ont pas été respectés", indique le communiqué de plusieurs pages, pointant notamment le "non-respect de la notification" du contrôle faite à l'athlète, le "non respect de la procédure de scellage des flacons", le "non-respect de l'anonymat des échantillons", la "non-qualification de l'escorte" ayant participé au contrôle, autant de points stipulés par les standards internationaux de contrôle, annexe au Code mondial antidopage.
Jurisprudence
En conclusion, Hind Dehiba "rappelle que d'après une jurisprudence du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), le doute, quand à la fiabilité des résultats doit profiter à l'athlète contrôlé."
Hind Dehiba, 27 ans, avait été interpellée le 23 janvier à sa descente d'avion à Roissy, en provenance d'un stage à Albuquerque (Mexique), en compagnie de son mari Fodil et d'un autre athlète, en possession d'hormones de croissance.
Fodil Dehiba, qui avait affirmé que les produits étaient destinés à sa consommation personnelle, avait été mis en examen pour "importation sans déclaration de marchandises prohibées, en l'espèce des médicaments à usage humain", "acquisition, importation, transport, détention et emploi illicite de substances vénéneuses", ainsi que "tentative d'offre, de cession ou d'administration, de produits dopants à des sportifs participant à des compétitions".
Le 7 février, l'analyse de l'échantillon A de Hind Dehiba avait révélé la présence d'EPO. Le 9 mars, la contre-expertise confirmait la première analyse et l'on apprenait dans le même temps que le contrôle subi durant la garde à vue, sans effet sur de possibles sanctions disciplinaires, s'était également révélé positif.
Le 4 avril, la Commission disciplinaire de la Fédération française d'athlétisme (FFA) avait annoncé la mise en délibéré de sa décision concernant la sanction à infliger à l'athlète.
Selon la loi d'avril 2006 qui a sensiblement augmenté le barême des sanctions, Hind Dehiba encourt une suspension de deux à six ans.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, la détentrice du record de France du 1500 m détaille une série d'infractions au Code mondial antidopage, ainsi qu'au Code français de la santé publique et aux normes de la Fédération internationale (IAAF) commises, selon elle, lors du prélèvement intervenu à l'issue de sa garde à vue où elle avait également subi un contrôle.
"Il est important de signaler que le contrôle inopiné (...) s'est déroulé dans des conditions inédites et que, par malveillance ou précipitation, plusieurs points des procédures et règlement de l'AMA n'ont pas été respectés", indique le communiqué de plusieurs pages, pointant notamment le "non-respect de la notification" du contrôle faite à l'athlète, le "non respect de la procédure de scellage des flacons", le "non-respect de l'anonymat des échantillons", la "non-qualification de l'escorte" ayant participé au contrôle, autant de points stipulés par les standards internationaux de contrôle, annexe au Code mondial antidopage.
Jurisprudence
En conclusion, Hind Dehiba "rappelle que d'après une jurisprudence du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), le doute, quand à la fiabilité des résultats doit profiter à l'athlète contrôlé."
Hind Dehiba, 27 ans, avait été interpellée le 23 janvier à sa descente d'avion à Roissy, en provenance d'un stage à Albuquerque (Mexique), en compagnie de son mari Fodil et d'un autre athlète, en possession d'hormones de croissance.
Fodil Dehiba, qui avait affirmé que les produits étaient destinés à sa consommation personnelle, avait été mis en examen pour "importation sans déclaration de marchandises prohibées, en l'espèce des médicaments à usage humain", "acquisition, importation, transport, détention et emploi illicite de substances vénéneuses", ainsi que "tentative d'offre, de cession ou d'administration, de produits dopants à des sportifs participant à des compétitions".
Le 7 février, l'analyse de l'échantillon A de Hind Dehiba avait révélé la présence d'EPO. Le 9 mars, la contre-expertise confirmait la première analyse et l'on apprenait dans le même temps que le contrôle subi durant la garde à vue, sans effet sur de possibles sanctions disciplinaires, s'était également révélé positif.
Le 4 avril, la Commission disciplinaire de la Fédération française d'athlétisme (FFA) avait annoncé la mise en délibéré de sa décision concernant la sanction à infliger à l'athlète.
Selon la loi d'avril 2006 qui a sensiblement augmenté le barême des sanctions, Hind Dehiba encourt une suspension de deux à six ans.