Des Jeux à oublier pour le Québec?
Amateurs samedi, 25 août 2001. 15:40 vendredi, 13 déc. 2024. 16:39
(PC) - Des XVIIIes Jeux à oublier... ou presque. Le Québec a non seulement offert des performances en dents de scie sur les sites de compétition, il a défrayé la manchette pour les mauvaises raisons aux Jeux d'été de London.
Le Québec voyait beaucoup plus grand que les troisièmes places au classement des médailles et dans la lutte pour l'obtention du drapeau des Jeux. Avant les Jeux, le chef de mission France Vigneault avait placé la barre de satisfaction minimum à 121 médailles, soit le total des derniers Jeux d'été, à Brandon, il y a quatre ans.
Les athlètes québécois sont repartis de London avec 90 médailles seulement (24 d'or, 33 d'argent et 33 de bronze).
"Nous sommes effectivement déçus de la récolte de médailles, a commenté Vigneault, samedi. Mais nous avons souvent raté le podium de peu. En tout, nous avons dénombré quelque chose comme une cinquantaine de quatrièmes places."
Le Québec a effectivement multiplié les "podiums d'honneur", mais même Vigneault admet que la malchance n'est pas l'unique facteur expliquant le phénomène.
Le constat est frappant: le Québec, la seule province qui parvenait auparavant à chauffer l'Ontario, s'est fait doubler par la Colombie-Britannique, qui a amassé à London une douzaine de médailles de plus qu'en 1997, soit 109.
La Saskatchewan a connu la meilleure progression à ce chapitre, passant de 32 à 52 médailles par rapport à 1997.
L'Ontario, elle, n'est aucunement affectée par la progression de ces deux provinces, ayant même totalisé cinq médailles de plus qu'à Brandon, soit 155.
Les performances améliorées des provinces moins populeuses, comme la Nouvelle-Ecosse qui a décroché quasiment autant de médailles d'or que le Québec (23 comparativement à 24), portent également à réflexion.
"Nous nous attendions à mieux, compte tenu que les dirigeants de quelques fédérations sportives nous avaient fait miroiter des médailles. Ç'a été le cas en baseball et en soccer (féminin et masculin)", a souligné Vigneault.
Uniquement qu'en natation et en athlétisme, les deux disciplines sportives ayant le plus de médailles à l'enjeu, le Québec a remporté 18 médailles de moins qu'au Manitoba il y a quatre ans. Si on ajoute le cyclisme, c'est 23 médailles de moins.
Mais la situation n'est pas alarmante, selon Vigneault, qui a avancé que le Québec devrait mieux s'en tirer à l'occasion des Jeux d'hiver de 2003, qui auront lieu dans la région de Bathurst-Campbellton, au Nouveau-Brunswick.
"L'ancien ministre Gilles Baril a presque doublé les fonds accordés au sport d'élite, l'an dernier. L'initiative a été mise de l'avant trop tardivement en vue des Jeux de 2001, mais elle rapportera des dividendes dès 2003 et davantage en 2005, a-t-elle opiné.
"Le plan d'action qu'a proposé le nouveau ministre Richard Legendre à son arrivée en poste s'inscrit dans la même foulée. Nos équipes se présenteront à ces Jeux mieux préparées."
Aucun regret
Vigneault a été mise à rude épreuve à ses premiers Jeux du Canada, à titre de chef de la mission du Québec. La Jonquiéroise d'origine estime s'être bien tirée d'affaire, compte tenu qu'elle a dû gérer la crise nationale qu'a provoquée un athlète sur la piste d'athlétisme.
Daniel Blouin a été privé de la médaille de bronze au 3000 mètres steeple parce qu'il a montré ses fesses au public, après avoir croisé le fil d'arrivée. L'affaire et l'image ont fait le tour du pays.
L'équipe du Québec a immédiatement réagi en retournant l'athlète chez lui, à Le Gardeur.
"Je sais que l'opinion publique a été partagée au sujet de l'incident, mais je ne regrette aucunement la décision que j'ai prise. Si c'était à refaire, je referais exactement la même chose.
"Personnellement, je suis super contente de mes Jeux, a-t-elle conclu. J'ai grandement apprécié l'expérience et j'étais entourée d'une équipe formidable. Je serai mieux outillée, c'est sûr, pour les prochains Jeux."
...
Les relais féminins 4X100 et 4X400 mètres ont remporté des médailles de bronze au stade d'athlétisme, vendredi soir.
...
La cérémonie de clôture qui s'est déroulée au terme de la finale de rugby a mis fin à la dernière quinzaine de compétitions au cours de laquelle près de 4000 jeunes athlètes au pays ont rivalisé d'adresse dans 18 disciplines sportives.
Le Québec voyait beaucoup plus grand que les troisièmes places au classement des médailles et dans la lutte pour l'obtention du drapeau des Jeux. Avant les Jeux, le chef de mission France Vigneault avait placé la barre de satisfaction minimum à 121 médailles, soit le total des derniers Jeux d'été, à Brandon, il y a quatre ans.
Les athlètes québécois sont repartis de London avec 90 médailles seulement (24 d'or, 33 d'argent et 33 de bronze).
"Nous sommes effectivement déçus de la récolte de médailles, a commenté Vigneault, samedi. Mais nous avons souvent raté le podium de peu. En tout, nous avons dénombré quelque chose comme une cinquantaine de quatrièmes places."
Le Québec a effectivement multiplié les "podiums d'honneur", mais même Vigneault admet que la malchance n'est pas l'unique facteur expliquant le phénomène.
Le constat est frappant: le Québec, la seule province qui parvenait auparavant à chauffer l'Ontario, s'est fait doubler par la Colombie-Britannique, qui a amassé à London une douzaine de médailles de plus qu'en 1997, soit 109.
La Saskatchewan a connu la meilleure progression à ce chapitre, passant de 32 à 52 médailles par rapport à 1997.
L'Ontario, elle, n'est aucunement affectée par la progression de ces deux provinces, ayant même totalisé cinq médailles de plus qu'à Brandon, soit 155.
Les performances améliorées des provinces moins populeuses, comme la Nouvelle-Ecosse qui a décroché quasiment autant de médailles d'or que le Québec (23 comparativement à 24), portent également à réflexion.
"Nous nous attendions à mieux, compte tenu que les dirigeants de quelques fédérations sportives nous avaient fait miroiter des médailles. Ç'a été le cas en baseball et en soccer (féminin et masculin)", a souligné Vigneault.
Uniquement qu'en natation et en athlétisme, les deux disciplines sportives ayant le plus de médailles à l'enjeu, le Québec a remporté 18 médailles de moins qu'au Manitoba il y a quatre ans. Si on ajoute le cyclisme, c'est 23 médailles de moins.
Mais la situation n'est pas alarmante, selon Vigneault, qui a avancé que le Québec devrait mieux s'en tirer à l'occasion des Jeux d'hiver de 2003, qui auront lieu dans la région de Bathurst-Campbellton, au Nouveau-Brunswick.
"L'ancien ministre Gilles Baril a presque doublé les fonds accordés au sport d'élite, l'an dernier. L'initiative a été mise de l'avant trop tardivement en vue des Jeux de 2001, mais elle rapportera des dividendes dès 2003 et davantage en 2005, a-t-elle opiné.
"Le plan d'action qu'a proposé le nouveau ministre Richard Legendre à son arrivée en poste s'inscrit dans la même foulée. Nos équipes se présenteront à ces Jeux mieux préparées."
Aucun regret
Vigneault a été mise à rude épreuve à ses premiers Jeux du Canada, à titre de chef de la mission du Québec. La Jonquiéroise d'origine estime s'être bien tirée d'affaire, compte tenu qu'elle a dû gérer la crise nationale qu'a provoquée un athlète sur la piste d'athlétisme.
Daniel Blouin a été privé de la médaille de bronze au 3000 mètres steeple parce qu'il a montré ses fesses au public, après avoir croisé le fil d'arrivée. L'affaire et l'image ont fait le tour du pays.
L'équipe du Québec a immédiatement réagi en retournant l'athlète chez lui, à Le Gardeur.
"Je sais que l'opinion publique a été partagée au sujet de l'incident, mais je ne regrette aucunement la décision que j'ai prise. Si c'était à refaire, je referais exactement la même chose.
"Personnellement, je suis super contente de mes Jeux, a-t-elle conclu. J'ai grandement apprécié l'expérience et j'étais entourée d'une équipe formidable. Je serai mieux outillée, c'est sûr, pour les prochains Jeux."
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Les relais féminins 4X100 et 4X400 mètres ont remporté des médailles de bronze au stade d'athlétisme, vendredi soir.
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La cérémonie de clôture qui s'est déroulée au terme de la finale de rugby a mis fin à la dernière quinzaine de compétitions au cours de laquelle près de 4000 jeunes athlètes au pays ont rivalisé d'adresse dans 18 disciplines sportives.