Des membres des forces de l'ordre renvoyés chez eux
Amateurs mercredi, 10 févr. 2010. 23:25 vendredi, 13 déc. 2024. 17:52VANCOUVER - Quelques membres des Forces armées et des policiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) chargés d'assurer la sécurité aux Jeux olympiques ont été forcés de quitter Vancouver po
VANCOUVER - Quelques membres des Forces armées et des policiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) chargés d'assurer la sécurité aux Jeux olympiques ont été forcés de quitter Vancouver pour des raisons disciplinaires.
Le commissaire adjoint Bud Mercer et officier responsable du Groupe intégré de la sécurité (GIS) pour les Jeux a indiqué que deux membres ont été relevés de leur fonction et renvoyés à la maison en raison de ce qu'il a qualifié de brèche dans "l'éthique et les valeurs" dans deux incidents séparés.
Ces deux incidents sont de nature mineure, a indiqué M. Mercer lors d'une téléconférence sur la sécurité mercredi.
Il n'a pas voulu fournir de détails, mais a spécifié que l'alcool n'était pas en cause et qu'aucune accusation criminelle n'avait été portée.
Le contre-amiral Tyrone Pile, commandant des Forces pour les Jeux olympiques, a indiqué que certains militaires avaient été renvoyés chez-eux pour des raisons similaires.
Lui non plus n'a pas voulu élaborer, mais il a qualifié ce qui était survenu de "comportement inapproprié".
Selon M. Pile, environ 50 soldats, matelots et membre des forces aériennes ont dû quitter Vancouver, la plupart pour des raisons personnelles, mais il n'a pas souhaité spécifier combien avaient été relevés de leur fonction pour des raisons disciplinaires.
Selon un autre porte-parole, le major Dan Thomas, quatre cas disciplinaires seraient dénombrés.
Selon M. Mercer, ces incidents doivent être mis en contexte, compte tenu que 6000 officiers de police de 118 organisations à travers le pays ont déjà convergé vers Vancouver.
Plus de 6000 policiers et militaires devraient être déployés au total vendredi pour la cérémonie d'ouverture des Jeux. Pas moins de 900 millions $ ont été dépensés pour les opérations de sécurité.
Selon M. Mercer, le niveau de menace à la sécurité demeure bas. Les policiers ont procédé à quelques arrestations au cours du relais de la flamme olympique. À Vancouver, ils ont dû faire face à quelques personnes en état d'ébriété qui ont tenté d'escalader des barrières.