Environ 1000 seringues contenant de l'EPO ont été volées, dimanche, à l'hôpital d'Alice Springs dans le centre de l'Australie, faisant craindre l'émergence d'un marché noir de produits dopants à l'approche des Jeux olympiques de Sydney.

Selon l'agence de presse australienne, des stéroides anabolisants ont aussi été dérobés.

L'érythropoiétine (EPO), prise de façon exogène, permet d'oxygéner artificiellement le sang et donc d'augmenter l'endurance des athlètes tricheurs.

La commission médicale du Comité international olympique (CIO) doit décider, aujourd'hui et demain à Lausanne si elle valide pour Sydney deux tests de détection de l'EPO qui lui ont été soumis par le laboratoire de Châtenay-Malabry et une unité australienne.

Le test français qui a fait l'objet d'une publication dans une revue scientifique, est effectué à partir de l'urine, le test australien est basé sur une analyse de sang. Par le passé, certains athlètes ont invoqué des raisons religieuses et d'éthique pour refuser les contrôles anti-dopage effectué sur le sang.

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