MELBOURNE - Le plongeon semble encore une valeur sûre pour les athlètes québécois aux championnats du monde de sports aquatiques, qui débutent samedi à Melbourne, en Australie. Comme il y a deux ans à Montréal, Alexandre Despatie et Emilie Heymans sont au nombre des favoris.

Dans les autres disciplines, particulièrement en water-polo et en nage synchronisée, la jeunesse des équipes force à admettre qu'un podium représente tout un défi. En natation, les relais pourraient donner une impulsion aux Québécois présents.

Il peut paraître bizarre de parler du " retour " de Despatie, mais le Lavallois n'a pas participé à une compétition internationale majeure depuis presque un an.

"J'ai hâte, a-t-il déclaré à Sportcom. Le défi va être de me remettre à l'aise et de 'performer' même si ça fait longtemps que je ne l'ai pas fait. Pendant que j'étais blessé, les autres s'entraînaient et ont pris de l'avance, mais en même temps, ça dépend de la journée. Si je suis en forme et en santé la journée de la compétition, je sais que je serai capable de faire mes plongeons."

Despatie défendra son titre mondial au tremplin de 3 mètres et reprendra la compétition à la tour de 10 mètres, où il a été champion du monde en 2003 mais qu'il avait dû rayer de son programme en raison de maux de dos. Il fera aussi équipe avec Arturo Miranda au 3 mètres synchronisé.

Pour Heymans, Melbourne pourrait être salutaire. La plongeuse avait été remuée par la réaction de son entraîneur de l'époque, Michel Larouche, après sa quatrième place au 10 mètres à Montréal. Elle a changé d'environnement et s'entraîne dorénavant à Pointe-Claire sous la supervision de Yihua Li.

"J'ai retrouvé une bonne partie de ma confiance. Normalement, si je réussis tous mes plongeons, la médaille sera là ", affirme la la blonde athlète.