Despatie et van Koeverden prêcheront les bienfaits de la pratique du sport
Amateurs lundi, 27 sept. 2004. 18:42 samedi, 14 déc. 2024. 12:43
TORONTO (PC) - Les médaillés olympiques Alexandre Despatie et Adam van Koeverden veulent prêcher les bienfaits de la pratique du sport, animés de l'objectif de modifier les mentalités des Canadiens et, conséquemment, tout le système sportif canadien.
Despatie, médaillé d'argent en plongeon, et Van Koeverden, médaillé d'or et de bronze en kayak, se font demander très souvent quels changements on devrait apporter afin d'améliorer la performance du Canada aux Jeux olympiques, dans la foulée de la faible récolte de 12 médailles aux Jeux d'Athènes.
Despatie et Van Koeverden ne peuvent rien faire quant aux montants d'argent alloués aux athlètes amateurs par les gouvernements, mais ils ont le sentiment de pouvoir changer les mentalités.
"On se doit de transmettre le message, a dit Despatie.
"Ce qu'on souhaite, c'est qu'on revoit tout le système en profondeur. Le sport amateur doit être accessible pour tout le monde. Il doit occuper une plus grande place dans la population. On doit le valoriser auprès des jeunes. On doit leur faire réaliser les bienfaits de la pratique du sport, que le sport est une façon de vivre."
Van Koeverden a prétendu qu'en mettant davantage l'accent sur le sport, cela provoquera des économies d'argent dans d'autres secteurs. L'argent récupéré, propose-t-il, pourrait être injecté dans le financement du sport amateur.
"Nous sommes un pays riche, mais nous dépensons tout l'argent dans les soins de santé, a-t-il avancé. Nous n'aurions pas à dépenser autant en santé si 60 pour cent de la population canadienne ne souffrait pas d'obésité.
"Nous n'aurions pas à dépenser autant en santé si les gens n'étaient pas autant obsédés par la cigarette et la bière, qu'ils n'avaient pas comme passe-temps préféré de regarder le hockey à la télévision plutôt que d'y jouer.
"Notre culture sportive n'est pas très développée."
L'athlète âgé de 22 ans d'Oakville, en Ontario, estime que le lock-out dans la LNH pourrait contribuer à faire bouger les gens.
"Levez-vous de votre divan et pratiquez une activité physique, a-t-il dit. Qu'allez-vous faire le samedi soir? Visionner un film au lieu de regarder un match de hockey et d'écouter Don Cherry pester contre tout."
On ne peut pas dissocier financement et sport amateur au Canada. Dernièrement, le ministre fédéral responsable du sport au pays, Stephen Owen, a annoncé que les athlètes d'élite recevront un montant additionnel de 400 $ par mois.
"C'est évidemment un pas dans la bonne voie", a commenté Despatie, ajoutant toutefois que les programmes sportifs et les entraîneurs manquent également d'argent.
"Le financement devrait être majoré à tous les niveaux, a-t-il dit. Les athlètes manquent d'argent, mais on devrait aussi en verser davantage pour l'amélioration des infrastructures et des programmes ainsi qu'aux entraîneurs.
"Le problème est qu'il existe des besoins partout."
Despatie, âgé de 19 ans, et Van Koeverden étaient de passage à Toronto, en fin de semaine, au Olympic Spirit Toronto, un complexe de divertissement ayant comme thème les Jeux olympiques.
Despatie, médaillé d'argent en plongeon, et Van Koeverden, médaillé d'or et de bronze en kayak, se font demander très souvent quels changements on devrait apporter afin d'améliorer la performance du Canada aux Jeux olympiques, dans la foulée de la faible récolte de 12 médailles aux Jeux d'Athènes.
Despatie et Van Koeverden ne peuvent rien faire quant aux montants d'argent alloués aux athlètes amateurs par les gouvernements, mais ils ont le sentiment de pouvoir changer les mentalités.
"On se doit de transmettre le message, a dit Despatie.
"Ce qu'on souhaite, c'est qu'on revoit tout le système en profondeur. Le sport amateur doit être accessible pour tout le monde. Il doit occuper une plus grande place dans la population. On doit le valoriser auprès des jeunes. On doit leur faire réaliser les bienfaits de la pratique du sport, que le sport est une façon de vivre."
Van Koeverden a prétendu qu'en mettant davantage l'accent sur le sport, cela provoquera des économies d'argent dans d'autres secteurs. L'argent récupéré, propose-t-il, pourrait être injecté dans le financement du sport amateur.
"Nous sommes un pays riche, mais nous dépensons tout l'argent dans les soins de santé, a-t-il avancé. Nous n'aurions pas à dépenser autant en santé si 60 pour cent de la population canadienne ne souffrait pas d'obésité.
"Nous n'aurions pas à dépenser autant en santé si les gens n'étaient pas autant obsédés par la cigarette et la bière, qu'ils n'avaient pas comme passe-temps préféré de regarder le hockey à la télévision plutôt que d'y jouer.
"Notre culture sportive n'est pas très développée."
L'athlète âgé de 22 ans d'Oakville, en Ontario, estime que le lock-out dans la LNH pourrait contribuer à faire bouger les gens.
"Levez-vous de votre divan et pratiquez une activité physique, a-t-il dit. Qu'allez-vous faire le samedi soir? Visionner un film au lieu de regarder un match de hockey et d'écouter Don Cherry pester contre tout."
On ne peut pas dissocier financement et sport amateur au Canada. Dernièrement, le ministre fédéral responsable du sport au pays, Stephen Owen, a annoncé que les athlètes d'élite recevront un montant additionnel de 400 $ par mois.
"C'est évidemment un pas dans la bonne voie", a commenté Despatie, ajoutant toutefois que les programmes sportifs et les entraîneurs manquent également d'argent.
"Le financement devrait être majoré à tous les niveaux, a-t-il dit. Les athlètes manquent d'argent, mais on devrait aussi en verser davantage pour l'amélioration des infrastructures et des programmes ainsi qu'aux entraîneurs.
"Le problème est qu'il existe des besoins partout."
Despatie, âgé de 19 ans, et Van Koeverden étaient de passage à Toronto, en fin de semaine, au Olympic Spirit Toronto, un complexe de divertissement ayant comme thème les Jeux olympiques.