Difficile pour le Québécois
Amateurs vendredi, 6 mars 2009. 15:55 jeudi, 12 déc. 2024. 15:00
La première journée des Championnats du monde de patinage de vitesse courte piste n'a pas été à l'image du reste de la saison. Les athlètes québécois, qu'on avait fréquemment vus sur les podiums en Coupe du monde, n'ont même pas atteint les finales du 1500 m lors de la première journée des mondiaux disputés à Vienne (Autriche).
François-Louis Tremblay a fini 9e, tandis qu'en demi-finale, Charles Hamelin et Olivier Jean ont été disqualifiés. Si dans le cas du premier, la disqualification semblait justifiée, l'équipe canadienne remet sérieusement en question celle du second. « Oliver (Jean) a eu un très léger contact lors de son dépassement du Japonais. Le Japonais a fait un mouvement pour démontrer un déséquilibre, ce qu'on voit à l'occasion en courte piste, a indiqué Yves Hamelin, directeur haute performance. Ç'a été une disqualification crève-cœur dans le cas d'Olivier puisqu'il avait complété son dépassement. »
La situation est telle, que lors de la réunion du comité technique la veille de l'ouverture des championnats, ce point a été discuté. « Le règlement dit que celui qui dépasse doit s'assurer de dégager le passage sans causer de contact, mais il faut revoir ce règlement parce qu'il laisse trop place à l'interprétation », poursuit Yves Hamelin, dont le ton est mesuré, sans excès. « Il ne faut plus que des leaders se fassent sortir d'une course alors qu'ils ne devraient pas. » Jean avait terminé deuxième de sa demi-finale et aurait été qualifié pour la finale n'eut été sa disqualification.
« Malgré le fait qu'il a fait une très très bonne course, Olivier, c'est le genre de situation qu'il trouve difficile à digérer. Il était apte à la finale et il avait le calibre pour la faire et, de ne pas la faire, c'est frustrant. Olivier, c'est un guerrier, alors quand ça ne fonctionne pas, le debrief est important pour vraiment remettre les choses à la bonne place et repartir le lendemain avec le même momentum. »
François-Louis Tremblay, 9e, est probablement celui qui se sent le mieux au terme de la première journée. Le 1500 m n'étant pas sa distance de prédilection, Tremblay semblait satisfait de son résultat. Sa stratégie de course était de ne pas trop dépenser d'énergie au début et de remonter à la fin. « C'est ce que j'ai fait. Ma course était bonne, mais les quatre derniers tours ont été extrêmement rapides et je n'ai pas été capable d'aller plus vite qu'eux autres. »
Les Coréens Ho-Suk Lee et Yoon-Gy Kwak ont enlevé les deux premières places. L'Américain J.R. Celski a complété le podium.
Une première expérience réconfortante
Chez les dames, Kalyna Roberge et Valérie Maltais ont respectivement terminé aux 10e et 11e rangs du 1500 m, tandis que Jessica Gregg a fini 17e. À l'instar de François-Louis Tremblay, Roberge a dû patiner dans une vague très relevée dans laquelle on retrouvait les nouvelles championne et vice-championne du monde. La patineuse de Saint-Étienne-de-Lauzon a terminé 4e de sa demi-finale alors que les trois premières de son départ ont accédé à la finale.
En finale, la Chinoise Yang Zhou s'est faufilée entre les deux Sud-Coréennes pour remporter la médaille d'argent. Le titre est allé à Min-Jung Kim, tandis que Sea-Bom Shin a fini au troisième rang.
La jeune Valérie Maltais, de La Baie, a bien apprécié cette première expérience à des Championnats du monde. « En général, je suis super contente de ma course. Je n'avais pas d'objectif de position pour le 1500 m. Je voulais faire quelque chose et pas juste attendre à l'arrière. » Ce qu'elle a fait en forçant le tempo et en tirant le peloton sur au moins cinq tours. À deux tours de la fin, elle s'est toutefois fait dépasser sans jamais plus pouvoir se repositionner.
Maltais a bien su maîtriser ses émotions, même si cela n'a pas été évident en quart de finale. « Mon cœur battait plus vite que ma respiration, a-t-elle raconté. J'ai même fait un faux départ. Mes jambes tremblaient. Mais une fois ma première course terminée, le feeling était complètement différent. Je me sentais beaucoup plus moi. Là, j'ai hâte à demain (samedi). J'aurais été prête pour faire le 500 aujourd'hui ! »
Le relais féminin avance
L'équipe féminine du relais, composée d'Anne Maltais, Kalyna Roberge et des deux Jessica, Gregg et Hewitt, s'est qualifiée pour la finale. Les Canadiennes retrouveront la Corée du Sud, la Chine et les États-Unis pour la dernière ronde.
Le 500 m, chez les hommes et les femmes, est au programme samedi, de même que les demi-finales du relais masculin.
François-Louis Tremblay a fini 9e, tandis qu'en demi-finale, Charles Hamelin et Olivier Jean ont été disqualifiés. Si dans le cas du premier, la disqualification semblait justifiée, l'équipe canadienne remet sérieusement en question celle du second. « Oliver (Jean) a eu un très léger contact lors de son dépassement du Japonais. Le Japonais a fait un mouvement pour démontrer un déséquilibre, ce qu'on voit à l'occasion en courte piste, a indiqué Yves Hamelin, directeur haute performance. Ç'a été une disqualification crève-cœur dans le cas d'Olivier puisqu'il avait complété son dépassement. »
La situation est telle, que lors de la réunion du comité technique la veille de l'ouverture des championnats, ce point a été discuté. « Le règlement dit que celui qui dépasse doit s'assurer de dégager le passage sans causer de contact, mais il faut revoir ce règlement parce qu'il laisse trop place à l'interprétation », poursuit Yves Hamelin, dont le ton est mesuré, sans excès. « Il ne faut plus que des leaders se fassent sortir d'une course alors qu'ils ne devraient pas. » Jean avait terminé deuxième de sa demi-finale et aurait été qualifié pour la finale n'eut été sa disqualification.
« Malgré le fait qu'il a fait une très très bonne course, Olivier, c'est le genre de situation qu'il trouve difficile à digérer. Il était apte à la finale et il avait le calibre pour la faire et, de ne pas la faire, c'est frustrant. Olivier, c'est un guerrier, alors quand ça ne fonctionne pas, le debrief est important pour vraiment remettre les choses à la bonne place et repartir le lendemain avec le même momentum. »
François-Louis Tremblay, 9e, est probablement celui qui se sent le mieux au terme de la première journée. Le 1500 m n'étant pas sa distance de prédilection, Tremblay semblait satisfait de son résultat. Sa stratégie de course était de ne pas trop dépenser d'énergie au début et de remonter à la fin. « C'est ce que j'ai fait. Ma course était bonne, mais les quatre derniers tours ont été extrêmement rapides et je n'ai pas été capable d'aller plus vite qu'eux autres. »
Les Coréens Ho-Suk Lee et Yoon-Gy Kwak ont enlevé les deux premières places. L'Américain J.R. Celski a complété le podium.
Une première expérience réconfortante
Chez les dames, Kalyna Roberge et Valérie Maltais ont respectivement terminé aux 10e et 11e rangs du 1500 m, tandis que Jessica Gregg a fini 17e. À l'instar de François-Louis Tremblay, Roberge a dû patiner dans une vague très relevée dans laquelle on retrouvait les nouvelles championne et vice-championne du monde. La patineuse de Saint-Étienne-de-Lauzon a terminé 4e de sa demi-finale alors que les trois premières de son départ ont accédé à la finale.
En finale, la Chinoise Yang Zhou s'est faufilée entre les deux Sud-Coréennes pour remporter la médaille d'argent. Le titre est allé à Min-Jung Kim, tandis que Sea-Bom Shin a fini au troisième rang.
La jeune Valérie Maltais, de La Baie, a bien apprécié cette première expérience à des Championnats du monde. « En général, je suis super contente de ma course. Je n'avais pas d'objectif de position pour le 1500 m. Je voulais faire quelque chose et pas juste attendre à l'arrière. » Ce qu'elle a fait en forçant le tempo et en tirant le peloton sur au moins cinq tours. À deux tours de la fin, elle s'est toutefois fait dépasser sans jamais plus pouvoir se repositionner.
Maltais a bien su maîtriser ses émotions, même si cela n'a pas été évident en quart de finale. « Mon cœur battait plus vite que ma respiration, a-t-elle raconté. J'ai même fait un faux départ. Mes jambes tremblaient. Mais une fois ma première course terminée, le feeling était complètement différent. Je me sentais beaucoup plus moi. Là, j'ai hâte à demain (samedi). J'aurais été prête pour faire le 500 aujourd'hui ! »
Le relais féminin avance
L'équipe féminine du relais, composée d'Anne Maltais, Kalyna Roberge et des deux Jessica, Gregg et Hewitt, s'est qualifiée pour la finale. Les Canadiennes retrouveront la Corée du Sud, la Chine et les États-Unis pour la dernière ronde.
Le 500 m, chez les hommes et les femmes, est au programme samedi, de même que les demi-finales du relais masculin.