En terminant troisièmes de leur demi-finale, Ryan Cochrane et Étienne Morneau se sont qualifiés pour la finale de K2 200 mètres de la Coupe du monde de canoë-kayak de vitesse disputée à Racice, en République tchèque.

Seules les trois premières embarcations de chaque demi-finale avançaient en finale A. Cochrane, de Lac-Beauport, et Morneau, de Québec, ont terminé troisièmes de justesse, devançant par 0,017 seconde les Italiens Alessandro Gnecchi et Mauro Crenna qui ont pris le quatrième rang. Les Français Sébastien Jouve et Maxime Beaumont ont été les plus rapides, suivis des Italiens Michele Bertolini et Riccardo Cecchini.

« C’était très serré, mais nous sommes très contents de nous qualifier pour la finale », a mentionné Étienne Morneau.

Malgré un départ qui n’a pas été aussi rapide qu’ils l’auraient voulu, les deux Québécois ont bien négocié la suite de la course.

« Nous avons suivi notre plan de match. Nous avons réussi à nous rattraper après le départ , a souligné Morneau. Nous avons tout donné en début de parcours comme si c’était un 100 mètres. »

En qualifications, le duo avait atteint les demi-finales en terminant deuxième de leur vague.

« Ç’a super bien été. C’était notre première course depuis notre arrivée en Europe alors ç’a été un choc pour le corps, mais ça nous a mis en confiance d’avoir une bonne première course. »

Samedi, en finale A, Cochrane et Morneau tenteront d’avoir une meilleure vitesse de réaction sur le départ.

« Si nous sommes capables de partir forts, nous savons que nous pouvons lutter pour une médaille. »

Émilie Fournel et Andréanne Langlois en finale B

De leur côté, Émilie Fournel et Andréanne Langlois ont toutes les deux obtenu leur place en finale B au K1 200 m qui sera également présentée samedi. Les deux Québécoises ont pris la troisième place de leur demi-finale respective alors que seules les deux premières obtenaient leur laissez-passer pour la finale A.

Lors des qualifications, Langlois avait fini deuxième de sa vague tandis que Fournel s’était classée troisième.

« J’ai eu des courses de 200 mètres un peu plus dynamiques aujourd’hui que lors de la dernière Coupe du monde, mais reste que manquer la finale A de peu n’est jamais très satisfaisant », a admis Émilie Fournel, qui se concentre surtout sur le 500 mètres cette saison, distance sur laquelle elle s’est qualifiée pour les Jeux olympiques de Rio. « Le 200 mètres est un excellent moyen de tester ma vitesse pure. J’aurais aimé aller quelques centièmes de seconde plus vite aujourd’hui, mais je devrai attendre à demain ! »

De son côté, Andréanne Langlois était satisfaite de sa performance lors des qualifications, mais plutôt déçue de ce qu’elle a réalisé en demi-finale.

« J’ai eu un super bon départ, mais à 100 mètres, la fatigue m’a frappée », a-t-elle expliqué.

« En deux courses, j’ai appris que j’ai un très bon départ, mais il me manque juste de travailler la deuxième partie », a poursuivi la kayakiste de Lac-Beauport.

La Coupe du monde se poursuivra jusqu’à dimanche, à Racice.