Dober : pas satisfait, mais content
Amateurs samedi, 19 août 2006. 16:25 mercredi, 11 déc. 2024. 14:40
MONTRÉAL (Sportcom) - «On ne peut pas dire que nous sommes satisfaits, mais nous sommes contents», a laissé tomber Richard Dober après que lui et ses coéquipiers du K-4 eurent terminé en septième position de la course de 1000 mètres, samedi, aux Championnats du monde de canoë-kayak, disputés à Szeged, en Hongrie.
La journée de samedi, réservée aux courses de 1000 m, a vu par ailleurs les Canadiens enlever deux médailles d'argent, grâce aux frères Tamas et Attila Buday, de Mississauga, en Ontario (C-2), et à l'équipage du C-4 masculin formé du Montréalais Thomas Hall, Andrew Russell, de Dartmouth, en N.-É., Kyle Jeffery, de Mississauga, en Ontario, et Dmitri Joukovski, d'Halifax.
Dober, de Trois-Rivières, et ses coéquipiers Ryan Cuthbert, Steven Jorens et Andrew Willows ont parcouru la distance en 3 minutes, 1 :503 seconde, à près de cinq secondes des vainqueurs, les Hongrois, mais à moins d'un dixième de seconde du sixième rang qu'ils avaient ciblé comme objectif.
«On a fini 13e l'an dernier dans cette même course, alors nous sommes contents de constater une nette amélioration mais il est difficile en même temps de se satisfaire d'une septième position. On visait la sixième place, on a raté de peu notre objectif mais ce fut très serré. Nous étions à coté des Hongrois qui étaient chez eux. Avec 400 m à faire, ils ont fait une manœuvre pour nous prendre un bateau d'avance en dedans de 100 m. Je dois avouer que ça nous a affectés, pour ne pas dire intimidés, surtout sous les encouragements d'environ 30 000 de leurs partisans qui ont créé un vacarme incroyable dans les derniers 300 mètres», a raconté Dober.
Selon lui, c'est une question d'expérience. «Nous avons une équipe jeune, pas en âge, mais en expérience. Il est important pour nous d'avoir des courses comme ça d'ici les prochains Jeux olympiques en Chine. Nous sommes ambitieux. Il faut se creuser le coco pour savoir ce qui nous manque. Souvent, ce n'est pas une question de forme physique mais de techniques. Des pays comme l'Allemagne et la Hongrie gagnent des médailles à toutes les années en K-4. Ils transmettent leurs connaissances aux plus jeunes. Nous, depuis 2001, on part de rien. On va tout chercher par nous-mêmes. Quand on sera rendus au sommet, on va rester là», a-t-il ajouté.
L'an prochain, lors du même rendez-vous mondial, les pays devront qualifier leurs embarcations pour les Jeux de Pékin.
Les 35es Championnats du monde de canoë-kayak de vitesse, qui regroupent plus de 1300 athlètes de 82 pays, se termineront dimanche avec les finales en 200 m et 500 m. En K-2 sur 500 mètres, Dober et Willows auront le même objectif de terminer en sixième position. Mylanie Barré, de Lac-Beauport Gabriel et Geneviève Beauchesne-Sévigny, de Trois-Rivières, et Émilie Fournel, de Montréal, seront les autres athlètes québécois à surveiller.
La journée de samedi, réservée aux courses de 1000 m, a vu par ailleurs les Canadiens enlever deux médailles d'argent, grâce aux frères Tamas et Attila Buday, de Mississauga, en Ontario (C-2), et à l'équipage du C-4 masculin formé du Montréalais Thomas Hall, Andrew Russell, de Dartmouth, en N.-É., Kyle Jeffery, de Mississauga, en Ontario, et Dmitri Joukovski, d'Halifax.
Dober, de Trois-Rivières, et ses coéquipiers Ryan Cuthbert, Steven Jorens et Andrew Willows ont parcouru la distance en 3 minutes, 1 :503 seconde, à près de cinq secondes des vainqueurs, les Hongrois, mais à moins d'un dixième de seconde du sixième rang qu'ils avaient ciblé comme objectif.
«On a fini 13e l'an dernier dans cette même course, alors nous sommes contents de constater une nette amélioration mais il est difficile en même temps de se satisfaire d'une septième position. On visait la sixième place, on a raté de peu notre objectif mais ce fut très serré. Nous étions à coté des Hongrois qui étaient chez eux. Avec 400 m à faire, ils ont fait une manœuvre pour nous prendre un bateau d'avance en dedans de 100 m. Je dois avouer que ça nous a affectés, pour ne pas dire intimidés, surtout sous les encouragements d'environ 30 000 de leurs partisans qui ont créé un vacarme incroyable dans les derniers 300 mètres», a raconté Dober.
Selon lui, c'est une question d'expérience. «Nous avons une équipe jeune, pas en âge, mais en expérience. Il est important pour nous d'avoir des courses comme ça d'ici les prochains Jeux olympiques en Chine. Nous sommes ambitieux. Il faut se creuser le coco pour savoir ce qui nous manque. Souvent, ce n'est pas une question de forme physique mais de techniques. Des pays comme l'Allemagne et la Hongrie gagnent des médailles à toutes les années en K-4. Ils transmettent leurs connaissances aux plus jeunes. Nous, depuis 2001, on part de rien. On va tout chercher par nous-mêmes. Quand on sera rendus au sommet, on va rester là», a-t-il ajouté.
L'an prochain, lors du même rendez-vous mondial, les pays devront qualifier leurs embarcations pour les Jeux de Pékin.
Les 35es Championnats du monde de canoë-kayak de vitesse, qui regroupent plus de 1300 athlètes de 82 pays, se termineront dimanche avec les finales en 200 m et 500 m. En K-2 sur 500 mètres, Dober et Willows auront le même objectif de terminer en sixième position. Mylanie Barré, de Lac-Beauport Gabriel et Geneviève Beauchesne-Sévigny, de Trois-Rivières, et Émilie Fournel, de Montréal, seront les autres athlètes québécois à surveiller.