Dopage : la peine de mort ou la prison
Amateurs mardi, 20 mai 2008. 14:45 vendredi, 13 déc. 2024. 09:56
CARSON, États-Unis - La championne olympique américaine du 200 m Veronica Campbell-Brown a estimé mardi que les athlètes ne se doperaient plus si une peine de mort ou de prison était appliquée aux contrevenants.
"Cela devient difficile de d'éliminer la drogue (du monde sportif), alors, peut-être qu'en durcissant les peines, cela permettrait à certains de mieux comprendre" les enjeux, a affirmé à Carson la médaillée d'or des Jeux d'Athènes.
Selon les règles de la Fédération internationale d'athlètisme (IAAF), les athlètes contrôlés positifs pour la première fois sont interdits de compétition pendant deux ans, ce qui aux yeux de Veronica Campbell-Brown n'est peut-être pas suffisant.
"Certains doivent se dire, c'est mieux de prendre deux ans et de revenir, mais s'il s'agissait d'une peine de prison ou d'une condamnation à mort, je pense que les gens prendraient les choses plus au sérieux", a poursuivi la championne du monde du 100 m.
Le cas échéant, "cela devrait faire diminuer le nombre de personnes qui se droguent, mais je ne suis pas en position de renforcer les règles, c'est aux autorités de le faire", a-t-elle poursuivi.
"Les drogues sont installées dans le sport depuis si longtemps et je pense que cela prendra du temps pour nettoyer tout ça", a-t-elle dit.
"Je crois qu'il y a beaucoup d'athlètes qui sont propres mais il y en a encore qui se droguent et qui n'imaginent pas faire de la compétition sans cela", a-t-elle conclu.
"Cela devient difficile de d'éliminer la drogue (du monde sportif), alors, peut-être qu'en durcissant les peines, cela permettrait à certains de mieux comprendre" les enjeux, a affirmé à Carson la médaillée d'or des Jeux d'Athènes.
Selon les règles de la Fédération internationale d'athlètisme (IAAF), les athlètes contrôlés positifs pour la première fois sont interdits de compétition pendant deux ans, ce qui aux yeux de Veronica Campbell-Brown n'est peut-être pas suffisant.
"Certains doivent se dire, c'est mieux de prendre deux ans et de revenir, mais s'il s'agissait d'une peine de prison ou d'une condamnation à mort, je pense que les gens prendraient les choses plus au sérieux", a poursuivi la championne du monde du 100 m.
Le cas échéant, "cela devrait faire diminuer le nombre de personnes qui se droguent, mais je ne suis pas en position de renforcer les règles, c'est aux autorités de le faire", a-t-elle poursuivi.
"Les drogues sont installées dans le sport depuis si longtemps et je pense que cela prendra du temps pour nettoyer tout ça", a-t-elle dit.
"Je crois qu'il y a beaucoup d'athlètes qui sont propres mais il y en a encore qui se droguent et qui n'imaginent pas faire de la compétition sans cela", a-t-elle conclu.