MONTRÉAL - La canoéiste Laurence Vincent-Lapointe doit prendre son mal en patience. Après avoir présenté sa défense devant un panel antidopage de la Fédération internationale de canoë (ICF) pendant environ trois heures, lundi, à Lausanne, en Suisse, la Trifluvienne n'a d'autre choix que d'attendre une décision qui devrait être rendue d'ici 30 jours.

Suspendue provisoirement à la suite d'un contrôle positif au ligandrol l'été dernier, Vincent-Lapointe était accompagnée de son avocat, Me Adam Klevinas, et du chef de la direction de Canoë Kayak Canada, Casey Wade, pour tenter de convaincre l'ICF de sa non-responsabilité dans cette affaire.

Toutes les parties ont convenu de ne pas commenter tant que la décision n'aura pas été rendue.

Vincent-Lapointe, qui représentait l'un des grands espoirs de médaille du Canada aux Jeux olympiques de Tokyo, a été suspendue à la suite d'un contrôle antidopage inopiné effectué à Montréal fin juillet, alors qu'elle s'entraînait en prévision des Championnats du monde.

Deux semaines plus tard, elle apprenait que des traces de ligandrol, un agent anabolisant qui permet d'augmenter la masse musculaire, ont été trouvées dans les échantillons contrôlés.

Au moment de rencontrer la presse au mois d'août, le clan Vincent-Lapointe prétendait qu'un supplément contaminé était sans doute responsable du contrôle positif.

Pour éviter une suspension de deux ans, la multiple championne du monde doit faire la preuve devant l'ICF qu'elle a pris toutes les précautions nécessaires à l'égard des règles antidopage et qu'elle n'a pas agi de façon intentionnelle.