Drut accepte d'être candidat
Amateurs vendredi, 16 nov. 2007. 10:16 mercredi, 11 déc. 2024. 14:23
MADRID - L'ancien champion olympique du 110 mètres haies Guy Drut a été désigné, vendredi, par les gouvernements européens comme candidat de dernière minute à la présidence de l'Agence mondiale antidopage.
Les Européens se sont tournés vers Drut, un ancien ministre des Sports, pour ne pas laisser l'ancien ministre des Finances australien John Fahey seul candidat.
"C'est la décision du gouvernement, a déclaré Drut, vainqueur du 110 mètres haies aux Jeux olympiques de Montréal en 1976. La décision ne m'appartient pas. C'est la leur."
Les Européens avaient auparavant demandé le report de six mois de l'élection pour avoir le temps de trouver un autre candidat à la succession de Richard Pound.
Pound, qui a dirigé l'AMA depuis sa création en 1999, quittera ses fonctions à la fin de l'année.
Drut a déclaré que s'il était élu il travaillerait sur la base d'un intérim jusqu'à la prochaine réunion de l'AMA en mai. Il a ajouté qu'il déciderait plus tard s'il serait ensuite candidat pour le poste à plein temps.
"Une grande partie du contingent européen soutient ma candidature et propose que jusqu'au mois de mai je vienne pour refaire partir les choses doucement, que je ramène la sérénité. C'est absolument important pour l'AMA. Et après on verra", a-t-il dit.
En juin 2006, le Comité international olympique (CIO) a réintégré Guy Drut dans ses fonctions de membre mais lui a infligé un blâme et lui a interdit de présider toute commission pendant cinq ans à la suite de sa condamnation dans l'affaire des marchés des lycées d'Ile-de-France. L'ancien président français Jacques Chirac avait amnistié Drut pour lui permettre de siéger à nouveau au CIO.
Après une réunion à huis clos jeudi soir, les ministres des Sports du Conseil de l'Europe ont annoncé qu'ils ne soutiendraient pas Fahey et qu'ils allaient demander un délai. Si le report de l'élection était rejeté, les Européens avaient fait savoir qu'ils s'abstiendraient lors du vote.
Vendredi matin, le groupe européen et les délégués français se sont entretenus et ont décidé de lancer Drut dans la course.
"Je suis arrivé ce matin et soudain je me suis retrouvé dans la situation de candidat", a déclaré Drut.
Les statuts de l'AMA prévoient que c'est désormais au tour d'un représentant des gouvernements de prendre la tête de l'AMA à partir du 1er janvier 2008. Longtemps donné favori, l'ancien ministre des Sports français Jean-François Lamour, qui avait été désigné par les Européens, s'est retiré après l'arrivée de Fahey dans la course.
Très en colère, Lamour a alors démissionné de la vice-présidence de l'AMA en affirmant que l'agence n'avait pas respecté ses statuts en laissant l'Australien se présenter.
Le conseil de fondation de l'AMA compte 35 membres, dont 18 sont issus du monde sportif et 17 représentent les gouvernements. Les Européens détiennent cinq sièges gouvernementaux.
Plus tôt vendredi, Pound a déclaré que l'élection à la présidence aurait lieu en dépit de la demande de report européenne.
Fahey n'a pas souhaité commenter l'initiative européenne.
"Je parlerai samedi", a-t-il déclaré.
Les Européens se sont tournés vers Drut, un ancien ministre des Sports, pour ne pas laisser l'ancien ministre des Finances australien John Fahey seul candidat.
"C'est la décision du gouvernement, a déclaré Drut, vainqueur du 110 mètres haies aux Jeux olympiques de Montréal en 1976. La décision ne m'appartient pas. C'est la leur."
Les Européens avaient auparavant demandé le report de six mois de l'élection pour avoir le temps de trouver un autre candidat à la succession de Richard Pound.
Pound, qui a dirigé l'AMA depuis sa création en 1999, quittera ses fonctions à la fin de l'année.
Drut a déclaré que s'il était élu il travaillerait sur la base d'un intérim jusqu'à la prochaine réunion de l'AMA en mai. Il a ajouté qu'il déciderait plus tard s'il serait ensuite candidat pour le poste à plein temps.
"Une grande partie du contingent européen soutient ma candidature et propose que jusqu'au mois de mai je vienne pour refaire partir les choses doucement, que je ramène la sérénité. C'est absolument important pour l'AMA. Et après on verra", a-t-il dit.
En juin 2006, le Comité international olympique (CIO) a réintégré Guy Drut dans ses fonctions de membre mais lui a infligé un blâme et lui a interdit de présider toute commission pendant cinq ans à la suite de sa condamnation dans l'affaire des marchés des lycées d'Ile-de-France. L'ancien président français Jacques Chirac avait amnistié Drut pour lui permettre de siéger à nouveau au CIO.
Après une réunion à huis clos jeudi soir, les ministres des Sports du Conseil de l'Europe ont annoncé qu'ils ne soutiendraient pas Fahey et qu'ils allaient demander un délai. Si le report de l'élection était rejeté, les Européens avaient fait savoir qu'ils s'abstiendraient lors du vote.
Vendredi matin, le groupe européen et les délégués français se sont entretenus et ont décidé de lancer Drut dans la course.
"Je suis arrivé ce matin et soudain je me suis retrouvé dans la situation de candidat", a déclaré Drut.
Les statuts de l'AMA prévoient que c'est désormais au tour d'un représentant des gouvernements de prendre la tête de l'AMA à partir du 1er janvier 2008. Longtemps donné favori, l'ancien ministre des Sports français Jean-François Lamour, qui avait été désigné par les Européens, s'est retiré après l'arrivée de Fahey dans la course.
Très en colère, Lamour a alors démissionné de la vice-présidence de l'AMA en affirmant que l'agence n'avait pas respecté ses statuts en laissant l'Australien se présenter.
Le conseil de fondation de l'AMA compte 35 membres, dont 18 sont issus du monde sportif et 17 représentent les gouvernements. Les Européens détiennent cinq sièges gouvernementaux.
Plus tôt vendredi, Pound a déclaré que l'élection à la présidence aurait lieu en dépit de la demande de report européenne.
Fahey n'a pas souhaité commenter l'initiative européenne.
"Je parlerai samedi", a-t-il déclaré.