En garde!
Amateurs jeudi, 29 mai 2008. 17:20 mercredi, 11 déc. 2024. 10:26
Sous le masque grillagé il fait très chaud. L'air a peine à passer dans le tissage serré des fils métalliques et le casque est serré sur ma tête. Devant moi, mon adversaire vêtu lui aussi de la combinaison blanche traditionnelle, la main droite gantée et tenant son épée dans un geste large, attend le signal de l'arbitre pour que nous engagions le combat.
Celui-ci nous dit « allez ». Le signal est donné. Nos épées s'entrechoquent maladroitement et nos fentes et nos esquives n'ont rien du ballet gracieux des épéistes consommés. Mais nous prenons ce combat très au sérieux et mettons toute notre détermination et notre cœur dans chacune de nos attaques. Les touches s'accumulent sur le tableau et lorsque c'est l'autre qui marque, le vaincu ne peut s'empêcher de grincer des dents Et repartir de plus belle à l'attaque, ouvrant parfois un flanc que l'adversaire s'empresse de charger.
C'est la Coupe d'escrime des médias, servie en prélude à la conférence de presse annonçant la tenue de la Coupe du Monde de fleuret masculin et le Grand Prix d'épée ces jours-ci au Centre Claude Robillard. Près de 250 tireurs provenant de 33 pays participent à l'événement. Et pas n'importe lesquels! On y retrouve le numéro un mondial à l'épée le Vénézuélien Silvio Fernandez, qui sera à surveiller grandement à Pékin, l'Allemande Britta Heidmann et l'italien Andrea Baldini, meilleur fleurettiste sur la scène internationale.
Un calibre très relevé qui fait certes la joie du directeur de la fédération québécoise d'escrime Dominique Tesseire. Si les meilleurs au monde se retrouvent ici, c'est que, même s'ils sont déjà qualifiés pour les Jeux olympiques, ils peuvent tenter d'améliorer leur chance en terre chinoise. En escrime, il n'y a pas de poule préliminaire aux Jeux olympiques, les combats sont déterminés d'après le classement mondial des athlètes. L'épreuve de Montréal étant l'une des dernières Coupes du monde de la saison, c'est pour eux leur ultime chance de tenter de mieux se placer.
Une chance aussi offerte au public montréalais de découvrir et d'apprécier ce sport à la fois raffiné et spectaculaire qui a fait, il y a quelques siècles, les beaux jours dans les cours des rois. Les combats sont moins sanglants aujourd'hui, mais tout aussi engagés
Alors Oyez, Oyez bonnes gens
Courez vite sans tarder
Voir ces fiers combattants
Au fleuret et à l'épée!
Tout ce week-end au Centre Claude Robillard, avec des finales les vendredi, samedi et dimanche. Et si vous tenez à le savoir, je me suis inclinée en finale devant Piero Facchin de Sportivi. Mais je demande vengeance et jette le gant à ses pieds!
Celui-ci nous dit « allez ». Le signal est donné. Nos épées s'entrechoquent maladroitement et nos fentes et nos esquives n'ont rien du ballet gracieux des épéistes consommés. Mais nous prenons ce combat très au sérieux et mettons toute notre détermination et notre cœur dans chacune de nos attaques. Les touches s'accumulent sur le tableau et lorsque c'est l'autre qui marque, le vaincu ne peut s'empêcher de grincer des dents Et repartir de plus belle à l'attaque, ouvrant parfois un flanc que l'adversaire s'empresse de charger.
C'est la Coupe d'escrime des médias, servie en prélude à la conférence de presse annonçant la tenue de la Coupe du Monde de fleuret masculin et le Grand Prix d'épée ces jours-ci au Centre Claude Robillard. Près de 250 tireurs provenant de 33 pays participent à l'événement. Et pas n'importe lesquels! On y retrouve le numéro un mondial à l'épée le Vénézuélien Silvio Fernandez, qui sera à surveiller grandement à Pékin, l'Allemande Britta Heidmann et l'italien Andrea Baldini, meilleur fleurettiste sur la scène internationale.
Un calibre très relevé qui fait certes la joie du directeur de la fédération québécoise d'escrime Dominique Tesseire. Si les meilleurs au monde se retrouvent ici, c'est que, même s'ils sont déjà qualifiés pour les Jeux olympiques, ils peuvent tenter d'améliorer leur chance en terre chinoise. En escrime, il n'y a pas de poule préliminaire aux Jeux olympiques, les combats sont déterminés d'après le classement mondial des athlètes. L'épreuve de Montréal étant l'une des dernières Coupes du monde de la saison, c'est pour eux leur ultime chance de tenter de mieux se placer.
Une chance aussi offerte au public montréalais de découvrir et d'apprécier ce sport à la fois raffiné et spectaculaire qui a fait, il y a quelques siècles, les beaux jours dans les cours des rois. Les combats sont moins sanglants aujourd'hui, mais tout aussi engagés
Alors Oyez, Oyez bonnes gens
Courez vite sans tarder
Voir ces fiers combattants
Au fleuret et à l'épée!
Tout ce week-end au Centre Claude Robillard, avec des finales les vendredi, samedi et dimanche. Et si vous tenez à le savoir, je me suis inclinée en finale devant Piero Facchin de Sportivi. Mais je demande vengeance et jette le gant à ses pieds!