Enfin la consécration pour Cockburn?
Amateurs mardi, 15 mai 2012. 21:29 samedi, 14 déc. 2024. 15:57
La Canadienne Karen Cockburn a foulé le podium à tous les Jeux d'été depuis que le trampoline a fait ses débuts olympiques en 2000. Elle espère enfin accéder à la première marche à Londres.
Cockburn sera l'une des favorites lors des épreuves de trampoline qui seront disputées les 3 et 4 août à l'aréna de North Greenwich. Elle a décroché le bronze aux JO de 2000 à Sydney, puis l'argent en 2004 à Athènes ainsi qu'en 2008 à Pékin.
Elle est en santé cette fois, contrairement à il y a quatre ans, quand son entraînement a été affecté par une opération au genou subie en décembre 2007.
« C'est un peu vague quand j'y pense maintenant, parce que je n'ai pas eu beaucoup de temps pour me préparer, a déclaré Cockburn lors d'une récente entrevue. Cette fois-ci, j'ai l'impression d'être plus détendue, et d'être même capable de regarder ça de manière plus détachée. Ça me permet de mieux voir où je m'en vais et si je suis sur la bonne voie.
« Je me sens bien dans mon cheminement en ce moment. »
Le défi de devoir retrouver un niveau élevé de forme très rapidement s'est en même temps avéré une belle leçon pour Cockburn. Elle a alors découvert que sa détermination lui permettait de surmonter bien des obstacles.
« Cette mentalité qui lui permet de pousser, pousser et pousser est quelque chose qui l'a beaucoup aidée au fil des ans », a noté son entraîneur Dave Ross.
Cockburn a cru, pendant un certain temps, qu'elle vivrait ses derniers JO à Pékin. Elle a commencé à penser aux Jeux de Londres l'année suivante et elle a arrêté sa décision en 2010, après avoir été inspirée par les Jeux d'hiver de Vancouver.
La Torontoise de 31 ans a accumulé les bons résultats ces deux dernières années. Elle s'attend à être au sommet de sa forme à l'occasion de ce qui s'avérera quasi certainement ses derniers Jeux olympiques.
« J'essaie simplement de savourer le processus, a dit Cockburn. C'est certain que je suis nerveuse, je veux atteindre mes objectifs. Je veux me retrouver sur le podium. »
Elle aura également l'occasion d'inscrire son nom dans le livre des records. Si elle atteint le podium, elle deviendrait le premier athlète canadien à rafler des médailles dans quatre JO d'affilée, selon le COC.
Il y aura un nouvel élément à considérer à Londres. On tiendra compte de la hauteur des sauts des athlètes quand on comptabilisera les scores. Cela pourrait avantager Cockburn légèrement.
« Le sport est en constante évolution, l'équipement évolue, a-t-elle noté. Cela permet de mettre un peu de piquant et d'éviter la routine, surtout après avoir passé 20 ans à pratiquer ce sport, comme dans mon cas. »
Ses résultats du passé et sa réputation pourraient aussi lui procurer un avantage.
« Dans un sport jugé, tu veux être reconnue comme une menace, a-t-elle souligné. Tu veux être reconnue comme l'une des principales aspirantes parce que les juges le savent. Ils vont te donner des bons scores. Si tu n'en es qu'à tes débuts, tu dois faire tes preuves. Tu dois mériter ta place. Les juges doivent te remarquer.
« Alors le fait d'être au sommet aide vraiment dans mon sport, c'est certain. »
Cockburn a fait de la gymnastique artistique et du plongeon avant de se consacrer au trampoline à l'âge de 12 ans.
« Mon but, c'était de devenir championne du monde parce que c'était le seul but possible à l'époque, a-t-elle affirmé. Puis, c'est devenu une discipline olympique. »
Cockburn a remporté un titre mondial individuel en 2003 en Allemagne et a signé multiples victoires à l'échelle internationale depuis, notamment en Coupe du monde. Tout ce qui lui manque maintenant est une médaille d'or olympique.
Cela pourrait bientôt changer.
Cockburn sera l'une des favorites lors des épreuves de trampoline qui seront disputées les 3 et 4 août à l'aréna de North Greenwich. Elle a décroché le bronze aux JO de 2000 à Sydney, puis l'argent en 2004 à Athènes ainsi qu'en 2008 à Pékin.
Elle est en santé cette fois, contrairement à il y a quatre ans, quand son entraînement a été affecté par une opération au genou subie en décembre 2007.
« C'est un peu vague quand j'y pense maintenant, parce que je n'ai pas eu beaucoup de temps pour me préparer, a déclaré Cockburn lors d'une récente entrevue. Cette fois-ci, j'ai l'impression d'être plus détendue, et d'être même capable de regarder ça de manière plus détachée. Ça me permet de mieux voir où je m'en vais et si je suis sur la bonne voie.
« Je me sens bien dans mon cheminement en ce moment. »
Le défi de devoir retrouver un niveau élevé de forme très rapidement s'est en même temps avéré une belle leçon pour Cockburn. Elle a alors découvert que sa détermination lui permettait de surmonter bien des obstacles.
« Cette mentalité qui lui permet de pousser, pousser et pousser est quelque chose qui l'a beaucoup aidée au fil des ans », a noté son entraîneur Dave Ross.
Cockburn a cru, pendant un certain temps, qu'elle vivrait ses derniers JO à Pékin. Elle a commencé à penser aux Jeux de Londres l'année suivante et elle a arrêté sa décision en 2010, après avoir été inspirée par les Jeux d'hiver de Vancouver.
La Torontoise de 31 ans a accumulé les bons résultats ces deux dernières années. Elle s'attend à être au sommet de sa forme à l'occasion de ce qui s'avérera quasi certainement ses derniers Jeux olympiques.
« J'essaie simplement de savourer le processus, a dit Cockburn. C'est certain que je suis nerveuse, je veux atteindre mes objectifs. Je veux me retrouver sur le podium. »
Elle aura également l'occasion d'inscrire son nom dans le livre des records. Si elle atteint le podium, elle deviendrait le premier athlète canadien à rafler des médailles dans quatre JO d'affilée, selon le COC.
Il y aura un nouvel élément à considérer à Londres. On tiendra compte de la hauteur des sauts des athlètes quand on comptabilisera les scores. Cela pourrait avantager Cockburn légèrement.
« Le sport est en constante évolution, l'équipement évolue, a-t-elle noté. Cela permet de mettre un peu de piquant et d'éviter la routine, surtout après avoir passé 20 ans à pratiquer ce sport, comme dans mon cas. »
Ses résultats du passé et sa réputation pourraient aussi lui procurer un avantage.
« Dans un sport jugé, tu veux être reconnue comme une menace, a-t-elle souligné. Tu veux être reconnue comme l'une des principales aspirantes parce que les juges le savent. Ils vont te donner des bons scores. Si tu n'en es qu'à tes débuts, tu dois faire tes preuves. Tu dois mériter ta place. Les juges doivent te remarquer.
« Alors le fait d'être au sommet aide vraiment dans mon sport, c'est certain. »
Cockburn a fait de la gymnastique artistique et du plongeon avant de se consacrer au trampoline à l'âge de 12 ans.
« Mon but, c'était de devenir championne du monde parce que c'était le seul but possible à l'époque, a-t-elle affirmé. Puis, c'est devenu une discipline olympique. »
Cockburn a remporté un titre mondial individuel en 2003 en Allemagne et a signé multiples victoires à l'échelle internationale depuis, notamment en Coupe du monde. Tout ce qui lui manque maintenant est une médaille d'or olympique.
Cela pourrait bientôt changer.