Gagnon renoue avec joie avec son sport
Amateurs vendredi, 22 oct. 2010. 16:19 mercredi, 11 déc. 2024. 17:15
MONTRÉAL - Huit ans après avoir pris sa retraite de la compétition, le multiple médaillé olympique Marc Gagnon renoue avec le patinage de vitesse courte piste. Désireux de mettre à profit son expérience, il a accepté l'invitation d'épauler pendant quelques semaines son ancien coéquipier Éric Bédard, devenu cet été l'entraîneur de l'équipe nationale italienne.
Et depuis quelques semaines, il occupe également le poste d'entraîneur-adjoint au club Montréal International, dirigé par Jonathan Guilmette, lui aussi un ancien compagnon de l'équipe nationale.
Gagnon, âgé de 35 ans, a toujours su qu'il reviendrait un jour dans le milieu du patinage de vitesse. Mais il avoue qu'il a eu besoin de cette longue pause pour se refaire une vie après plus de 20 ans consacrés à son sport.
"Ça toujours été clair dans ma tête qu'un jour, je reviendrais au patinage. Mais c'était impossible dans les premières années après ma retraite, parce qu'il me fallait établir ma vie personnelle et professionnelle", a confié Gagnon, vendredi midi, en marge de la première Coupe du monde de la saison disputée à l'aréna Maurice-Richard à Montréal.
"Mon amour du sport n'a jamais disparu et la tentation était forte, dans les quelques années qui ont suivi ma retraite, de songer à un retour à la compétition. Aujourd'hui, après huit ans, je suis rendu ailleurs.
"L'entraînement me manque toujours mais je n'envie plus la vie d'athlète."
Vêtu d'un blouson de l'équipe italienne, le double médaillé d'or de Salt Lake City file le bonheur parfait actuellement. Son rôle d'adjoint convient parfaitement à son rythme de vie, lui qui gère plusieurs entreprises en plus d'être le père de deux jeunes enfants - Jayden, presque 5 ans, et Charlie Rose, 3 ans.
"Mes rôles d'adjoint me conviennent parfaitement, car je n'ai pas à m'occuper de tous les à-côtés qui incombent à un entraîneur-chef. Le temps que je passe avec les athlètes sur la glace, je peux leur donner mon 100 pour cent.
"Peut-être que dans quelques années, quand mes enfants seront un peu plus grand, je songerais à m'investir un peu plus."
Bédard tente d'ailleurs de le convaincre de prolonger son expérience au-delà des deux Coupes du monde présentées en sol québécois - Montréal cette semaine et Québec le week-end prochain.
"Marc est un très bon technicien et il parle l'italien, a indiqué Bédard, qui a accepté le poste d'entraîneur à mi-temps pour un an avec l'équipe italienne. Ce n'est pas évident de trouver un adjoint qui partage la même philosophie."
Et que ce soit avec Bédard ou Jonathan Guilmette, l'entente est parfaite.
"Sans se parler, on réalise qu'on pense les mêmes choses, que nous avons la même vision. Ça fait six semaines que je travaille avec Jonathan et je crois beaucoup à son programme."
Gagnon travaille avec une trentaine de jeunes patineurs au club Montréal International et il est à même de constater que la relève est promise à un bel avenir.
"Depuis un mois et demi, je suis à même de constater la progression de certains. Quelques-uns ont le potentiel pour se faire éventuellement une place au sein de l'équipe nationale."
À moins d'un an des Jeux olympiques de Vancouver, Gagnon s'était permis un coup de gueule, critiquant les méthodes d'entraînement et la philosophie de l'équipe nationale canadienne. Avec le recul, il dit ne pas regretter sa sortie.
"Quelques changements ont été apportés, notamment avec la nomination d'un nouvel entraîneur chez les filles. La seule chose que je regrette, c'est la façon dont mes commentaires ont été perçus. Je ne visais pas l'attitude des individus mais plutôt l'approche adoptée par les dirigeants, notamment celle de privilégier le 500 mètres au détriment des autres distances.
"Je trouve dommage, par exemple, qu'un gars plein de potentiel comme Charles (Hamelin) ne soit pas parvenu à se qualifier pour la finale du 1500 mètres aux Jeux de Vancouver."
Et depuis quelques semaines, il occupe également le poste d'entraîneur-adjoint au club Montréal International, dirigé par Jonathan Guilmette, lui aussi un ancien compagnon de l'équipe nationale.
Gagnon, âgé de 35 ans, a toujours su qu'il reviendrait un jour dans le milieu du patinage de vitesse. Mais il avoue qu'il a eu besoin de cette longue pause pour se refaire une vie après plus de 20 ans consacrés à son sport.
"Ça toujours été clair dans ma tête qu'un jour, je reviendrais au patinage. Mais c'était impossible dans les premières années après ma retraite, parce qu'il me fallait établir ma vie personnelle et professionnelle", a confié Gagnon, vendredi midi, en marge de la première Coupe du monde de la saison disputée à l'aréna Maurice-Richard à Montréal.
"Mon amour du sport n'a jamais disparu et la tentation était forte, dans les quelques années qui ont suivi ma retraite, de songer à un retour à la compétition. Aujourd'hui, après huit ans, je suis rendu ailleurs.
"L'entraînement me manque toujours mais je n'envie plus la vie d'athlète."
Vêtu d'un blouson de l'équipe italienne, le double médaillé d'or de Salt Lake City file le bonheur parfait actuellement. Son rôle d'adjoint convient parfaitement à son rythme de vie, lui qui gère plusieurs entreprises en plus d'être le père de deux jeunes enfants - Jayden, presque 5 ans, et Charlie Rose, 3 ans.
"Mes rôles d'adjoint me conviennent parfaitement, car je n'ai pas à m'occuper de tous les à-côtés qui incombent à un entraîneur-chef. Le temps que je passe avec les athlètes sur la glace, je peux leur donner mon 100 pour cent.
"Peut-être que dans quelques années, quand mes enfants seront un peu plus grand, je songerais à m'investir un peu plus."
Bédard tente d'ailleurs de le convaincre de prolonger son expérience au-delà des deux Coupes du monde présentées en sol québécois - Montréal cette semaine et Québec le week-end prochain.
"Marc est un très bon technicien et il parle l'italien, a indiqué Bédard, qui a accepté le poste d'entraîneur à mi-temps pour un an avec l'équipe italienne. Ce n'est pas évident de trouver un adjoint qui partage la même philosophie."
Et que ce soit avec Bédard ou Jonathan Guilmette, l'entente est parfaite.
"Sans se parler, on réalise qu'on pense les mêmes choses, que nous avons la même vision. Ça fait six semaines que je travaille avec Jonathan et je crois beaucoup à son programme."
Gagnon travaille avec une trentaine de jeunes patineurs au club Montréal International et il est à même de constater que la relève est promise à un bel avenir.
"Depuis un mois et demi, je suis à même de constater la progression de certains. Quelques-uns ont le potentiel pour se faire éventuellement une place au sein de l'équipe nationale."
À moins d'un an des Jeux olympiques de Vancouver, Gagnon s'était permis un coup de gueule, critiquant les méthodes d'entraînement et la philosophie de l'équipe nationale canadienne. Avec le recul, il dit ne pas regretter sa sortie.
"Quelques changements ont été apportés, notamment avec la nomination d'un nouvel entraîneur chez les filles. La seule chose que je regrette, c'est la façon dont mes commentaires ont été perçus. Je ne visais pas l'attitude des individus mais plutôt l'approche adoptée par les dirigeants, notamment celle de privilégier le 500 mètres au détriment des autres distances.
"Je trouve dommage, par exemple, qu'un gars plein de potentiel comme Charles (Hamelin) ne soit pas parvenu à se qualifier pour la finale du 1500 mètres aux Jeux de Vancouver."