Graham a beaucoup de choses à dire
Amateurs dimanche, 18 mai 2008. 14:30 mercredi, 11 déc. 2024. 13:43
SAN FRANCISCO - Le procès de l'entraîneur Trevor Graham, soupçonné de distribution de produits dopants, s'ouvre lundi à San Francisco, et promet, selon l'accusé, de "mettre dans l'embarras les États-Unis" et d'impliquer de nouveaux athlètes.
Graham, 44 ans, a contribué à lancer le scandale lié au laboratoire Balco en fournissant aux autorités antidopage américaines une seringue contenant un produit dopant jusqu'alors indétectable.
"Le problème avec mon procès, c'est qu'il a lieu alors que les Jeux olympiques arrivent. Il va recevoir une importante publicité et mettre en avant de nombreuses personnes qui ont fait certaines choses dans la discrétion", déclarait-il au Washington Post le mois dernier.
"Tout va maintenant être dévoilé en place publique. Cela va mettre dans l'embarras les États-Unis, ainsi que les athlètes" dont il sera question, menaçait-il.
L'ancien entraîneur, qui s'occupait d'athlètes déjà condamnés dans des affaires liées au dopage, comme Marion Jones ou Tim Montgomery, plaide non coupable aux accusations de mensonge à des agents fédéraux. Il risque 15 ans de prison et 750 000 dollars d'amende.
L'accusation produira contre lui Angel Heredia, distributeur avoué de stéroïdes à des athlètes. Graham conteste avoir dirigé ses athlètes vers Heredia pour se fournir.
Heredia pour sa part avait déclaré le mois dernier au New York Times qu'il avait distribué des produits dopants à plus de vingt athlètes de haut niveau et de premier plan. Parmi eux, assure-t-il, figurent des médaillés olympiques, dont le sprinteur Maurice Greene, double médaillé d'or olympique, qui n'a jamais manqué un contrôle antidopage et dément ces accusations.
Seront aussi appelés à la barre Antonio Pettigrew, médaillé d'or en relais 4x400 m en 2000 à Sydney, et Michelle Collins, qui pour sa part a reconnu s'être dopée et a été suspendue 4 ans.
Graham, 44 ans, a contribué à lancer le scandale lié au laboratoire Balco en fournissant aux autorités antidopage américaines une seringue contenant un produit dopant jusqu'alors indétectable.
"Le problème avec mon procès, c'est qu'il a lieu alors que les Jeux olympiques arrivent. Il va recevoir une importante publicité et mettre en avant de nombreuses personnes qui ont fait certaines choses dans la discrétion", déclarait-il au Washington Post le mois dernier.
"Tout va maintenant être dévoilé en place publique. Cela va mettre dans l'embarras les États-Unis, ainsi que les athlètes" dont il sera question, menaçait-il.
L'ancien entraîneur, qui s'occupait d'athlètes déjà condamnés dans des affaires liées au dopage, comme Marion Jones ou Tim Montgomery, plaide non coupable aux accusations de mensonge à des agents fédéraux. Il risque 15 ans de prison et 750 000 dollars d'amende.
L'accusation produira contre lui Angel Heredia, distributeur avoué de stéroïdes à des athlètes. Graham conteste avoir dirigé ses athlètes vers Heredia pour se fournir.
Heredia pour sa part avait déclaré le mois dernier au New York Times qu'il avait distribué des produits dopants à plus de vingt athlètes de haut niveau et de premier plan. Parmi eux, assure-t-il, figurent des médaillés olympiques, dont le sprinteur Maurice Greene, double médaillé d'or olympique, qui n'a jamais manqué un contrôle antidopage et dément ces accusations.
Seront aussi appelés à la barre Antonio Pettigrew, médaillé d'or en relais 4x400 m en 2000 à Sydney, et Michelle Collins, qui pour sa part a reconnu s'être dopée et a été suspendue 4 ans.