WELLINGTON, Nouvelle-Zélande - L'haltérophile Laurel Hubbard sera la première athlète transgenre à participer aux Jeux olympiques.

Hubbard faisait partie des cinq haltérophiles confirmés lundi pour former l'équipe de la Nouvelle-Zélande en vue des Jeux de Tokyo.

Elle sera également l'haltérophile la plus âgée aux Jeux et sera classée quatrième dans la division féminine des poids lourds. Hubbard a remporté une médaille d'argent aux Mondiaux, en 2017, et une médaille d'or aux Jeux du Pacifique de 2019, à Samoa. Elle a participé aux Jeux du Commonwealth de 2018, mais a subi une grave blessure qui a causé un pas de recul dans sa carrière.

« Je suis reconnaissante et touchée par la gentillesse et le soutien accordés à mon endroit par tant de Néo-Zélandais, a déclaré Hubbard. Lorsque je me suis cassé le bras aux Jeux du Commonwealth, il y a trois ans, on m'a informé que ma carrière sportive était probablement arrivée à son terme. Mais votre soutien, vos encouragements et votre (amour) m'ont fait traverser la noirceur. »

« Les 18 derniers mois nous ont montré à tous qu'il y a de la force dans la bonté, dans la communauté et dans le travail vers un objectif commun.»

Le fardeau supplémentaire qu'elle a dû porter est que ses efforts ont fait d'elle le point central d'un débat sur l'équité des athlètes transgenres qui participent aux épreuves féminines. Elle a fait face à de la colère, du mépris et a été directement critiquée par ses adversaires.

En compétition sous le nom de Gavin Hubbard, son nom de naissance, Hubbard a établi des records nationaux en compétition junior et a obtenu un total combiné de 300 kilogrammes à l'arraché et à l'épaulé-jeté.

Hubbard a fait sa transition il y a huit ans, à l'âge de 35 ans. Elle a depuis satisfait toutes les exigences des règlements du Comité international olympique en ce qui a trait aux athlètes transgenres et à la compétition équitable.

La compétition dans la catégorie féminine des 87 kilogrammes et plus aura lieu le 2 août.