La Britannique Jessica Ennis-Hill, sacrée championne olympique d'heptathlon à Londres en 2012, a décidé jeudi de mettre un terme à sa carrière, a annoncé l'athlète très populaire au Royaume-Uni.

« J'ai toujours dit que je voulais arrêter au sommet et je n'ai pas de regrets. Je sais qu'arrêter maintenant, c'est la bonne décision », a écrit l'athlète sur les réseaux sociaux, tout en reconnaissant qu'il s'agissait d'« une des décisions les plus difficiles » qu'elle a eue à prendre.

Ennis-Hill (30 ans), originaire de la ville industrielle de Sheffield, a ajouté une médaille d'argent olympique à son palmarès à Rio. Elle est également double championne du monde (2009, 2015) et championne d'Europe (2010) d'heptathlon.

La toujours souriante athlète ne participera donc pas aux prochains Championnats du monde d'athlétisme, en août 2017 à Londres. Elle y avait pourtant connu son heure de gloire, en y remportant dans un Stade olympique en délire sa médaille d'or olympique en 2012. Une performance qui lui avait valu l'édition par la Royal Mail d'un timbre à son effigie.

La Fédération britannique d'athlétisme a qualifié la carrière d'Ennis-Hill de « phénoménale », saluant son « courage de revenir à la compétition » après avoir donner naissance à son fils Reggie « pour décrocher l'or aux Mondiaux (2015) et l'argent aux JO (2016) ».

« Reggie est bien mieux qu'une médaille d'or », avait-elle dit dans le Sun, un peu plus tôt en 2016.

« Des souvenirs incroyables... Depuis mon premier titre de championne du monde à Berlin, jusqu'à Rio-2016. Je suis tellement chanceuse d'avoir eu une carrière si fantastique dans le sport que j'aime », a écrit l'athlète sur Instagram.

Né d'un père jamaïcain, ancien sprinteur, et d'une mère anglaise, ancienne sauteuse en hauteur, Ennis-Hill a décroché, en parallèle de sa carrière sportive, une maîtrise de psychologie, avec un mémoire sur le thème de « l'autodiscipline ».