DOHA (AFP) - Un athlète changeant de nationalité devra attendre de un à trois ans après la date d'acquisition de sa nouvelle citoyenneté avant de pouvoir concourir pour son nouveau pays, a décidé le Conseil de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), réuni samedi et dimanche à Doha (Qatar).

Jusqu'à maintenant, la période d'inéligibilité commençait la dernière fois qu'un athlète avait concouru pour son ancienne fédération, sans tenir compte de la date à laquelle il avait formellement obtenu sa nouvelle citoyenneté.

Un athlète devra donc attendre trois ans à partir de l'acquisition de sa nouvelle citoyenneté pour représenter sa nouvelle fédération. Cette période pourra être réduite à 12 mois en cas d'accord écrit des fédérations concernées (ndlr: l'ancienne et la nouvelle).

Parmi 300 propositions à l'étude, la modification de cet article 5.2 d du règlement de l'IAAF, dans la section Changements de nationalité, est la seule à avoir été retenue par le Conseil de l'IAAF avec effet immédiat.

Elle devra être validée définitivement en août à Helsinki par le Congrès de l'IAAF, à l'occasion des Mondiaux-2005.

La liste complète des changements proposés, avec l'avis du Conseil pour chaque proposition, sera transmise avant le 2 mai à toutes les fédérations membres de l'IAAF dont les délégués voteront lors du prochain Congrès à Helsinki.