Les organisateurs de la réunion de Zurich, cinquième épreuve de la Golden League d'athlétisme vendredi, ont annoncé jeudi qu'ils effectueraient des contrôles antidopage mais pas pour rechercher l'érythropoïétine (EPO).

"Il y aura des contrôles urinaires mais pas de contrôles sanguins, a affirmé Nicolas Russi, le responsable de la communication. C'est trop compliqué. Les contrôles EPO sont faits de manière exceptionnelle, comme aux Jeux olympiques ou aux Mondiaux."

"Nous allons faire les contrôles prévus par la Fédération internationale (IAAF). Il faut faire attention avec les règlements pour ne pas se retrouver dans la situation des organisateurs de Paris", a expliqué de son côté Hansjoerg Wirz, directeur de la réunion de Zurich, en référence au cas de la Russe Olga Yegorova.

Suspendue dans un premier temps après un contrôle positif à l'EPO, le 6 juillet à Paris, Yegorova avait bénéficié, pendant les Mondiaux d'Edmonton, du rejet par l'IAAF des procédures adoptées par les organisateurs du meeting parisien. La Fédération avait levé la suspension et Yegorova avait remporté dans la foulée le titre de championne du monde du 5000 mètres.

"Nous sommes obligés de prendre un athlète en course pour remporter la Golden League", a ajouté M. Wirz, interrogé sur l'inscription sur 5000 mètres de la Russe, déjà gagnante à Rome puis Paris, et en lice pour remporter les 50 kilos d'or que se partagent les vainqueurs de cinq des sept épreuves de la Golden League.

null