VANCOUVERÂ - Jacques Lemaire a du plaisir comme un gamin dans un parc d'attractions aux Jeux olympiques.

"C'est le 'fun', c'est bien organisé. Je ne peux pas dire que cette expérience me fait raje



VANCOUVER - Jacques Lemaire a du plaisir comme un gamin dans un parc d'attractions aux Jeux olympiques.

"C'est le 'fun', c'est bien organisé. Je ne peux pas dire que cette expérience me fait rajeunir parce que je suis épuisé à la fin des journées", a affirmé Lemaire, qui est un des adjoints de l'entraîneur Mike Babcock au sein de l'équipe canadienne.

"On commence tôt le matin. Je vais m'entraîner, puis la première réunion est à 8h00 et ça ne lâche pas jusqu'à tard le soir. J'ai hâte qu'on finisse parce que je veux aller me coucher.

"Mais c'est agréable de côtoyer toutes ces vedettes."

C'est le rêve de tout entraîneur de diriger une équipe de rêve semblable. A l'âge de 64 ans, Lemaire apprécie la chance que Babcock lui a offerte.

"Ce n'est pas comme certaines équipes que j'ai dirigées, a-t-il lancé, en s'esclaffant. Je ne suis pas là derrière le banc à me demander si tel joueur peut affronter tel autre, ou s'il peut jouer dans telle situation. Eux autres, ils peuvent tous jouer."

Ça ne facilite pas pour autant la tâche du groupe d'entraîneurs qui tentent d'inculquer leurs stratégies dans un temps record. Heureusement, pourrait-on croire, que l'équipe a tenu un camp d'orientation à Calgary, en août dernier.

"Tout était à refaire", a souligné Lemaire, après avoir dit qu'on devait faire plus d'enseignement encore avec des joueurs vedettes.

"Les joueurs jouent tous à leur façon dans leur équipe respective. On a vu dans le premier match que les unités spéciales ont manqué de structure. On a pratiqué ça aujourd'hui (mercredi) afin d'essayer de leur faire comprendre ce qu'on veut exactement.

"C'est ce qui est le plus dur parce que nous avons peu de temps pour le faire, a-t-il repris. Il faut jouer des matchs. Heureusement qu'on affronte des équipes moins compétitives en début de tournoi. Ça nous donne l'occasion de faire nos erreurs tout de suite."

Babcock souhaite quand même qu'on les minimisera face à la Suisse, jeudi. Il n'était pas à Turin en 2006, mais il est très bien informé sur la défaite qu'Equipe Canada a encaissée contre les Suisses.

"Tout le monde me parle de notre première période (difficile) contre la Norvège, a-t-il évoqué. Nous sommes aux Jeux olympiques. Nos rivaux essaient aussi d'avoir du succès.

"Les Suisses ne vendront pas leur peau facilement. Ils sont bien dirigés. Ils jouent durs, affichent une bonne cohésion et ils sont compétitifs. Ils préconisent un style nord-américain. Dans leur premier match, ils ont envoyé la rondelle 33 fois dans le fond de la zone des Etats-Unis. Nous avons aussi relevé que c'est le même trio qui a eu les neuf chances de marquer qu'ils ont eues."

(...)

Mike Babcock a son idée de faite quant à l'utilisation des gardiens après le match de jeudi.

"Je vous en ferai part le moment venu", a mentionné l'entraîneur d'Equipe Canada, après avoir dit qu'il avait discuté avec les gardiens.

"Je ne suis pas habitué d'avoir trois gardiens de qualité sous la main, a souligné Babcock. Marc-André m'a demandé comment on gérerait la situation à l'entraînement. Je lui ai répondu que je ne le savais pas."

Il faudrait que Martin Brodeur connaisse une contre-performance face à la Suisse parce que tout indique qu'il sera son homme de confiance.

Marc-André Fleury a dit s'attendre à ne pas voir d'action dans le tournoi.

Babcock a confirmé que Roberto Luongo secondera Brodeur, jeudi.

"Je profite pleinement de l'expérience olympique, a commenté Fleury, qui partage une chambre avec le défenseur Brent Seabrook. La vie au village des athlètes, c'est super. On rencontre plein d'athlètes de d'autres pays."

(...)

Sidney Crosby se rappelle fort bien où il était il y a exactement quatre ans, mercredi, quand l'équipe canadienne s'est inclinée face à la Suisse.

"J'étais à Rimouski. J'étais retourné là-bas pendant la pause olympique."

Il aurait dû être en Italie, où Alexander Ovehckin se trouvait déjà...