Le champion du monde 2007 Brian Joubert, qui participe à ses troisièmes Jeux olympiques à Vancouver, a affirmé samedi qu'il se sentait "vraiment prêt", à deux jours du programme court de patinag



Le champion du monde 2007 Brian Joubert, qui participe à ses troisièmes Jeux olympiques à Vancouver, a affirmé samedi qu'il se sentait "vraiment prêt", à deux jours du programme court de patinage artistique.

Q: Qu'avez vous fait depuis les Championnats d'Europe en janvier à Tallinn?


R: "On a axé la préparation sur le physique car c'était le gros point faible. On s'en est rendu compte surtout après Tallinn, surtout sur le programme libre. On a beaucoup travaillé, tous les jours. Physiquement, je tiens mes deux programmes. Je n'ai plus à me poser cette question, c'était le but. La technique était bonne. On a continué à travailler l'artistique. Je me sens vraiment prêt".

Q: Comment abordez-vous vos troisièmes Jeux?


R: "J'aborde cette compétition comme une compétition normale. Les concurrents sont les mêmes, les programmes sont les mêmes mais l'impact est différent. Cette année, c'est bizarre, je ne me sens vraiment pas aux jeux Olympiques. Je ne ressens pas la pression que j'ai ressentie en 2006. Je ne ressens pas de stress. Je me sens bien".

Q: Quel objectif vous êtes vous fixé?


R: "Le but c'est la médaille d'or. Depuis gamin, ça a toujours été l'objectif. Le but est de ne pas avoir de regrets, se donner à 100%. Le résultat suivra ou pas mais si je sors de ces Jeux en me disant: +Brian, tu as fait ton travail+, ce sera déjà très bien. Je pense que le travail qu'on a fait avec Albena (Denkova), Maxim (Staviski, chorégraphes) et Laurent (Depouilly, entraîneur) va payer. Ca ne peut pas être autrement, c'est obligé".

Q: Où résidez-vous à Vancouver?


R: "On a trouvé une maison à 5 minutes de la patinoire principale, à 15 minutes de celle d'entraînement. C'est un choix parce que lors de mes 2 premiers Jeux olympiques, je ne me sentais pas spécialement bien au village olympique. J'ai voulu mettre toutes les chances de mon côté pour me sentir bien. Du coup je me sens moins seul, je suis avec des proches. Je me sens mieux mentalement comparé à 2002 ou 2006".

Q: Avez-vous suivi la polémique sur les remarques du juge américain Joe Inman concernant les notes attribuées aux Championnats d'Europe?


R: "Je n'ai pas trop voulu me focaliser là-dessus. On a tous nos points forts et nos points faibles. A nous de travailler les points forts et de gommer les faibles. Pour certains patineurs, ce sont les quad, pour d'autres les transitions, les pirouettes, les petits pas. C'est comme ça. Il n'y a pas besoin d'en faire une polémique. Ca ne me touche pas personnellement. Je suis venu ici pour me battre et ramener la médaille".

Q: Vous êtes-vous senti visé par les propos du juge?


R: "Non. J'ai vu un mail où Plushenko parle de moi mais pas celui du juge américain. Je ne me sens pas spécialement visé. Que Plushenko parle de moi, ça me flatte plus qu'autre chose. Ca me fait plaisir. A moi de continuer à travailler les transitions. On a beaucoup évolué mais je peux encore évoluer, ça c'est sûr".