Quel genre d’été je passe? On me la pose souvent cette question. Et bien je passe un très bel été. Des petits voyages en famille, beaucoup de baignades, quelques petits travaux et du bon temps avec des amis. Pourtant, même si je n’ai aucune raison de me plaindre, il me manque quelque chose depuis peu. Mon petit (ou long) jogging quotidien.

Vous savez cet adage : laissez tomber la pratique de votre sport favoris pour savoir à quel point vous l’aimez, et bien c’est ce que je fais présentement. Je ne cours plus. Moi, qui dédie mon blogue à la course à pied et qui pratique ce sport depuis plus de 10 ans, je ne cours plus.

Remarquez, je n’avais pas le choix d’arrêter momentanément de courir. Une blessure récurrente à la cheville droite est encore venue me hanter en juillet. C’est vrai que je ne m’étais pas beaucoup ménagé avec l’entraînement pour le marathon de Paris puis le demi-marathon d’Alaska. Mon corps (ma cheville en tout cas) me lance un signal. Arrête-toi un peu, laisse-moi me reposer.

Pas de problèmes, c’est ce que je fais. Je ne cours plus! Je ne cours plus! Ca fait tout drôle de dire cela. Je ne cours plus! Dans ma petite vie heureuse et facile, c’est un repère important qui disparait. Bien souvent, les activités de mes journées gravitaient autour de mes courses. Plus maintenant. Je ne cours plus, lalalèreeuh!

Plus sérieusement, c’est aussi un petit drame qui se joue dans ma vie. Moi qui suis habitué de bouger, je me devais de trouver un autre sport à pratiquer. Car j’étais amoureux d’un seul sport, la course à pied. Je ne voulais même pas entendre parler d’une autre façon de bouger, je ne jurais que par la course.

Mais pour garder ma forme physique, le temps que ma blessure guérisse, j’ai commencé à m’adonner au vélo. Oh, je faisais bien quelques randonnées tranquilles avec ma femme et mes enfants, mais rien de bien épuisant. Dernièrement, lors d’une visite chez mes parents, à l’Ile d’Orléans, mon beau-frère m’a laissé un de ses vélos pour m’amuser. C’est celui que vous voyez sur la photo. Une machine de quelques milliers de dollars. Et cela m’a plu beaucoup. On en voit du paysage en une petite heure de vélo.

De retour chez moi, j’ai commencé à tester les limites de mon vieux vélo. Je réalise que ca peut aller vite ces engins là. Il est vrai qu’une heure de vélo n’entraîne pas de dépenses caloriques aussi élevées qu’une heure de course à pied, mais elle me permet d’économiser ma cheville.

Dans le fond, je réalise que j’ai commis un grave impair, celui de ne pas varier suffisamment les sports que je pratique. Lorsque ma cheville sera (bientôt) guérie et que je recommencerai (le plus tôt possible) à courir, j’essaierai de m’adonner à d’autres sports également. Vous pouvez m‘envoyer vos suggestions, ne vous gênez pas. Je devrai également me souvenir que les journées de repos font également partie de l’entraînement. Je devrai me reposer d’avantage.

Alors voilà, c’est là où j’en suis. Je passe un bel été, rassurez-vous. Pour le moment, je ne cours plus, je mouline!

Alberto Contador n’a qu’à bien se tenir.